Paul Lacavé
Paul Lacavé, né le à Capesterre-Belle-Eau et mort le à Pointe-à-Pitre, est un homme politique français originaire de la Guadeloupe.
Paul, Lucien Lacavé | |
Fonctions | |
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Député | |
– (6 ans et 20 jours) |
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Réélection | |
Circonscription | 2e de la Guadeloupe |
Législature | IIIe et IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | apparenté Communiste |
Prédécesseur | Pierre Monnerville |
Successeur | Frédéric Jalton |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Capesterre-de-Guadeloupe |
Date de décès | |
Lieu de décès | Pointe-à-Pitre |
Nature du décès | Infarctus massif du myocarde |
Sépulture | Cimetière de Capesterre-Belle Eau, Guadeloupe |
Nationalité | Française |
Parti politique | Adhésion au PCF en 1944, puis au PCG à sa création en 1958 |
Diplômé de | Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux |
Profession | Pharmacien |
Religion | Catholicisme puis athéisme |
Résidence | Capesterre de Guadeloupe |
Il fut maire de la commune de Capesterre-Belle-Eau de 1945 à sa mort en 1976, et député de 1967 à 1973 sous l'étiquette du Parti communiste guadeloupéen.
Biographie
D'une famille originaire de Saint-Louis de Marie-Galante par son père et sa mère, Paul Lacavé naît le à Capesterre-Belle-Eau, alors Capesterre de Guadeloupe, où il ira à l'école primaire. En 1933, il obtient son baccalauréat à l'issue de ses études au lycée Carnot de Pointe-à-Pitre. Abandonnant son intention de devenir prêtre, il effectue des études de pharmacie à Bordeaux et installe sa pharmacie à son retour à Capesterre en 1939.
En 1945, Paul Lacavé est élu maire de Capesterre. Apparenté au Parti communiste français, il devient autonomiste, souhaitant pour la Guadeloupe, devenue département français en 1946, « une autonomie dans une union avec la France ».
Après deux tentatives infructueuses en 1958 et 1962, où il est battu par Pierre Monnerville, Paul Lacavé se présente à la députation en 1967, et est élu au second tour. Après les événements de mai, il doit se représenter en . Il est réélu, avec un écart de voix inférieur à 2 000 avec le second, Frédéric Jalton. En , il est battu par Jalton.
À l'Assemblée nationale, s'il intervient dans toutes les discussions sur les grandes lois, il s'est surtout intéressé à la possibilité pour les communes guadeloupéennes de gérer les cinquante pas géométriques, alors sous l'autorité de l'État, et à la défense de l'égalité de traitement entre Guadeloupéens et métropolitains. Il s'illustre également contre le racisme et, favorable au « droit à l'indépendance des peuples coloniaux », affirme « la dignité des habitants d’Outre-Mer et la vocation de la France à être une communauté « multiraciale » ».
Paul Lacavé meurt le [1].
Postérité
En 2006 est créée l'APAL, Association pour la Promotion de l'Action de Paul Lacavé, destinée à faire vivre la mémoire de son œuvre[2].
Un lycée professionnel se situant sur le territoire communal porte son nom[3].
Un stade de football se situant dans la commune de Deshaies porte également son nom.
Paul Lacavé est aussi le nom que portent une avenue de la ville de Basse-Terre[4] et une rue de la ville de Pointe-à-Pitre[5].
Références
- Fiche de Paul Lacavé sur le site de l'Assemblée nationale
- « Commémoration du centenaire de la naissance de Paul Lacavé - Toute l'actualité de la Guadeloupe sur Internet - FranceAntilles.fr », sur France-Antilles Guadeloupe (consulté le )
- « Paul LACAVE – Lycée Professionnel Paul Lacavé », sur paullacave.lyc.ac-guadeloupe.fr (consulté le )
- « Avenue Paul Lacave, Guadeloupe », sur gp.geoview.info (consulté le )
- (en) « Rue Paul Lacavé, Assainissement », sur Mapio.net (consulté le )
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