Parti communiste guadeloupéen
Le Parti communiste guadeloupéen (PCG) est un parti politique communiste, fondé le à Capesterre-Belle-Eau.
Parti communiste guadeloupéen | |
Présentation | |
---|---|
Secrétaire général | Alain-Félix Flémin |
Fondation | 30 mars 1958 |
Siège | Pointe-à-Pitre |
Vice-secrétaire | Mona Cadoce |
Positionnement | Extrême gauche[1] |
Idéologie | Marxisme[1] Communisme Autonomisme |
Affiliation internationale | Conférences internationales des partis communistes et ouvriers |
Histoire
Avant 1958
D' à , les communistes guadeloupéens étaient membres du Parti communiste français en tant que fédération. Ils eurent alors deux députés : le médecin Rosan Girard et l'avocate Gerty Archimède, première femme noire à l'Assemblée nationale (de 1945 à 1956).
Création
Sa création fait suite aux revendications autonomistes des fédérations des DOM-TOM du PCF. La fédération de Guadeloupe devient indépendante mais reste très fortement liée au PCF (ses élus nationaux siégeant dans le même groupe).
Ligne politique
Ce parti défend une ligne autonomiste. Sans appeler à rompre complètement les liens avec la France, il estime que l'intérêt de la Guadeloupe réside dans une plus grande marge de manœuvre dans la manière de conduire les politiques publiques locales. Il demande ainsi à sortir du cadre du droit commun français et européen[2].
Élus
Élus nationaux
Le PCG a compté dans son histoire trois députés à l'Assemblée nationale. Le pharmacien Paul Lacavé (de 1967 à 1973), l'avocat et cofondateur en 1944 du Mouvement communiste à la Guadeloupe Hégésippe Ibéné (de 1973 à 1978) et le professeur de lettres Ernest Moutoussamy de 1981 à 1991 (rejoint le PPDG). Ainsi que 2 sénateurs, Marcel Gargar de 1968 à 1986 et Henri Bangou de 1986 à 1991 (rejoint le PPDG).
Élus locaux
Marcel Gargar a dirigé le Conseil régional de la Guadeloupe de 1982 à 1983.
Le parti ne dirige plus (en 2017) que la commune de Port-Louis.
Mais 14 autres communes ont eu un maire PCG, dont la préfecture Basse-Terre de 1971 à 1991 (Jérôme Cléry) et la sous-préfecture Pointe-à-Pitre avec Henri Bangou de 1965 à 1991. Les deux rejoignant le PPDG en 1991.
Le parti ne dispose plus d'élus aux instances locales depuis 2015. Aux élections départementales, le parti a perdu ses deux sièges au conseil départemental[3], détenus par Jacques Kancel (Sainte-Anne) et Florent Mitel (Petit-Canal). De même, aux élections régionales, le parti se présente seul et n'obtient que 1297 voix (0.92%), aucun élu. Jacques Kancel élu sortant ayant été élu sur la liste d'Éric Jalton en 2010.
Résultats électoraux
Élections législatives
Année | 1er tour | 2d tour | Sièges | Rang[4] | Gouvernement | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||||
1958 | 20 525 | 30,19 | 26 841 | 35,89 | 0 / 3 |
1re | Opposition |
1962 | 22 912 | 36,90 | 19 798 | 41,49 | 0 / 3 |
1re | Opposition |
1981 | 10 682 | 25,76 | 21 314 | 35,81 | 1 / 3 |
1re | Opposition |
2017 | 1 611 | 2,16 | 0 / 3 |
11e | Opposition | ||
2022 | 389 | 0,52 | 0 / 3 |
18e | Opposition |
Notes et références
- Laurent de Boissieu, « Parti Communiste Guadeloupéen (PCG) », France Politique, (lire en ligne)
- Nicomède Gervais, « Le parti communiste guadeloupéen appelle à sortir du droit commun français », Guadeloupe France Antilles (consulté le )
- Départementales Outre-mer : les gagnants et les perdants
- En nombre de voix.
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