Paul Marie Fabre

Paul Marie Fabre est un haut fonctionnaire français né le à Clermont-Ferrand et mort le à Paris

Paul Marie Fabre
Fonctions
Préfet de la Savoie
Savoie
-
Antoine Brassier (d)
Préfet de l'Aveyron
Aveyron
-
Préfet des Pyrénées-Orientales
-
Georges Gizolme (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 55 ans)
Paris
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/160/1)[1]

Biographie

Fils de Michel Euryale Fabre, notaire et adjoint à la mairie de Clermont-Ferrand, et de Sophie Honorine Virginie Bernard, il nait le au domicile de ses père et mère situé à Clermont-Ferrand, section sud-ouest, rue des Petits Gras. Par sa sœur, Jeanne Lucie, il est le beau-frère du conseiller général, Philippe Audibert, et par sa sœur, Henriette Félicie, l'oncle par alliance du conseiller à la cour de cassation, Joseph Depeiges.

Il épouse, le , à Fayl-Billot, Marie Drouhin, avec laquelle il aura deux fils, dont Joseph (1868-1907)[2].

Bien que domicilié à Clermont-Ferrand, il meurt le à Paris, au 19 rue Oudinot[3].

Carrière administrative

Licencié en droit le , il commence sa carrière comme principal clerc de notaire, avant de s'inscrire, comme avocat, au barreau de Clermont-Ferrand[2].

Il est nommé, le , conseiller de préfecture de la Haute-Marne[2],[4].

Durant la guerre franco-prussienne, en , il est promu secrétaire général de ladite préfecture, remplaçant le préfet Tézenaz, qui, le , est démis de ses fonctions par les allemands. S'opposant aux ordres des allemands, il est emprisonné, à Chaumont, le , et emmené en captivité en Allemagne, dès le suivant[5]. Il ne sera libéré que le [4].

Il est nommé, le , secrétaire général de la Préfecture du Tarn[6], le , secrétaire général de la préfecture de l'Hérault[7] et, le , secrétaire général de la Préfecture des Bouches-du-Rhône[8].

Par décret présidentiel en date du , il est nommé préfet des Pyrénées-Orientales[9], et, le , préfet de l'Aveyron[10].

Le , après la Crise du 16 mai 1877, il est mis en disponibilité par le cabinet De Broglie-Fourtou[11].

Sept mois plus tard, dans le cadre du grand mouvement préfectoral du , qui remplace 83 préfets[12], il est nommé, par le cabinet Dufaure-Marcère, préfet de la Savoie[13].

Nommé le trésorier-payeur général de la Corrèze[14],[15], il est remplacé dans ses fonctions de préfet, le [16].

Il démissionne de ses fonctions, le , et est remplacé, par décret du suivant, par l'ancien préfet Maulmond[17].

Distinctions

Le , il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur[4], pour sa conduite, lors de la guerre franco-allemande de 1870.

Le , il est promu Officier de la Légion d'Honneur[4].

Articles connexes

Notes et références

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_722 »
  2. René Bargeton e.a., Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982)
  3. État-civil de Paris - V4E 6057 - Registre des décès 1891 p. 24/311
  4. Base Léonore - dossier LH/621/47
  5. Henri Cavaniol, L'Invasion de 1870-71 dans la Haute-Marne, C. Cavaniol, 1873 p. 136, 141-143
  6. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
  7. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
  8. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
  9. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
  10. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
  11. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
  12. Le Bulletin municipal, 23 décembre 1877 p. 6
  13. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
  14. René Bargeton, op.cit.
  15. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
  16. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
  17. « Partie officielle », Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
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