Paul R. Ehrlich
Paul Ralph Ehrlich est un biologiste américain, né le à Philadelphie. Il est connu pour ses engagements néomalthusianistes.
Ne doit pas être confondu avec Paul Ehrlich.

Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Paul Ralph Ehrlich |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activités |
Lépidoptériste, écologiste, démographe, écologue, zoologiste, professeur d'université, universitaire |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Dir. de thèse | |
Site web | |
Distinctions | Liste détaillée Prix MacArthur Prix Heineken Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences Prix John-Muir du Sierra Club () Crafoord Prize in Biosciences () Prix de l'environnement Volvo () Prix ECI (en) () Heinz Awards () Prix Tyler pour réalisations environnementales () Prix Heineken des sciences environnementales () Prix Planète bleue () Eminent Ecologist Award () Ramon Margalef Prize in Ecology () Membre de la Société américaine d'écologie () Membre étranger de la Royal Society () BBVA Foundation Frontiers of Knowledge Award (en) () |

Biographie
Il s'est fait connaître à la suite de son ouvrage controversé La Bombe P (The Population Bomb) en 1968, où il met en garde des dangers de la surpopulation. Beaucoup de ses prévisions se sont avérées erronées. Il y prédisait par exemple que la ville de Calcutta atteindrait une population de 66 millions d'habitants en l'an 2000; elle en compte finalement environ 17 millions[1].
Il est aussi connu pour le pari Ehrlich-Simon, un pari fait en 1980 avec l'économiste Julian Simon où il misa sur la hausse des prix des matières premières dans la décennie suivante et qu'il perdit.
Il enseigne l'étude des populations au département des sciences biologiques de l'Université Stanford et préside le centre Stanford pour la biologie de la conservation. Il est également un entomologiste spécialisé dans les lépidoptères.
Travaux
En 1969, à la suite de la publication de La Bombe P, il fonde l'association Zero Population Growth (avec Richard Bowers et Charles Lee Remington).
Il propose la formule[2] I = P x A x T qui stipule que l'impact environnemental (I) est le produit de la population (P) par le revenu par tête (l'« abondance » A - Affluence en anglais) et les technologies utilisées (T)[3], et qui indique que la surpopulation n'est qu'un des facteurs de la dégradation de l'environnement.
En 1977, il publie avec John Holdren et Anne H. Ehrlic Ecoscience: Population, Resources, Environment où ils évoquent des solutions à la surpopulation, depuis le planning familial volontaire à la stérilisation forcée pour les femmes après avoir donné naissance à un nombre prédéfini d'enfants[4],[5],[6].
Publications récentes
- Human Natures: Genes, Cultures, and the Human Prospect (2002)
- One With Nineveh: Politics, Consumption, and the Human Future (2004, coécrit avec Anne Ehrlich)
- On the Wings of Checkerspots: A Model System for Population Biology (2004, edited volume, coédité avec Ilkka Hanski)
- The Dominant Animal: Human Evolution and the Environment (2008, coécrit avec Anne Ehrlich)
- Humanity on a Tightrope: Thoughts on Empathy, Family, and Big Changes for a Viable Future (2010, coécrit avec Robert E. Ornstein) (ISBN 978-1442206489)
Notes et références
- « Écologie politique : Stéphane Foucart et le malthusianisme - », sur environnement.fr, (consulté le ).
- Chertow, M. R. (2000). The I=PAT Equation and Its Variants. Journal of Industrial Ecology. 4 (4): 13–29.
- Décroissance - vocabulaire pour une nouvelle ère, Ed. Le Passager Clandestin, collectif, 2015 p. 276
- Mooney, Chris."Hold off on Holdren (again)", Science Progress, July 15, 2009.
- Paul R. Ehrlich, Anne H. Ehrlich and John P. Holdren, Ecoscience: population, resources, environment, San Francisco, Freeman, (ISBN 0716705672)
- PolitiFact
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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