Independence Hall

L’Independence Hall ou Pennsylvania State House est le bâtiment historique à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis) où fut signée la Déclaration d’indépendance et fut adoptée la Constitution américaine.

Independence Hall
Vue de l'Independence Hall
Présentation
Type
Édifice législatif (d), site patrimonial, site archéologique
Partie de
Fondation
Style
Architectes
Edmund Woolley (en), Andrew Hamilton (en), William Strickland (clocher), Robert Mills (aile et trait d'union)
Construction
Surface
20 000 m2
Patrimonialité
Site web
Patrimoine mondial
Date d'entrée
Identifiant
Critère
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Chestnut Street (Philadelphie) (en)
Aire protégée
Coordonnées
39° 56′ 56″ N, 75° 09′ 00″ O

Description

Extérieur

Independence Hall est un bâtiment construit en briques rouges entre 1732 et 1753. Son plan fut conçu dans le style georgien par l’architecte Edmund Woolley et l’avocat Andrew Hamilton. Il fut construit pour abriter l'assemblée coloniale de Pennsylvanie avant la Révolution. Il est encadré par deux autres bâtiments historiques, l'ancien hôtel de ville (Old City Hall) à l'est et la salle du Congrès (Congress Hall) à l'ouest. Ensemble, les trois édifices qui occupent un bloc de la ville forment le « square de l'indépendance » (Independence Square) avec le Philosophical Hall, où se réunissait l'American Philosophical Society[1],[2],[3].

Intérieur

La Déclaration d’indépendance et la Constitution des États-Unis ont été toutes deux signées dans ce bâtiment de Philadelphie, respectivement en 1776 et 1787. Les principes universels de liberté et de démocratie énoncés dans ces documents sont fondamentaux pour l’histoire américaine et ont eu un profond impact sur les législateurs à travers le monde depuis leur adoption[4].

Comme son nom l’indique, ce bâtiment est celui dans lequel ont été rédigés et signés la Déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique (auparavant sous domination britannique) ainsi que la Constitution. On peut visiter ce bâtiment dans lequel deux pièces ont été réaménagées avec du mobilier d’époque pour reconstituer ce moment historique où les représentants de douze des treize colonies se sont réunis pour modifier les Articles de la Confédération. Les travaux étaient présidés par George Washington ; Benjamin Franklin représentait la colonie de Pennsylvanie[5].

Après la signature de la constitution, Benjamin Franklin pointa la chaise présidentielle de George Washington, qui avait un soleil gravé sur le dossier. Il dit éloquemment à tous les représentants : « Je l'ai souvent… au cours de cette session… regardé… sans être capable de dire s’il se couchait ou se levait ; mais maintenant, enfin, je suis content de savoir que c'est le lever et non pas le coucher du soleil »[6],[7].

Les deux pièces réaménagées peuvent être visitées, avec visite guidée[8] :

  • la première pièce, fut celle qui servit à la rédaction et aux concertations ;
  • la seconde pièce, celle où les signatures ont été apposées.

Dans une autre aile du bâtiment, on peut voir quelques feuilles de l’original de la première constitution, avec quelques notes manuscrites faites à la plume dans les marges. Ambiance feutrée où les photos sont interdites dans cette pièce aux documents précieux.

C’est dans une autre aile du bâtiment que l’on retrouve le premier Sénat des États-Unis et la première Chambre des représentants. Philadelphie étant alors la capitale des États-Unis

Devant le bâtiment, une statue représente George Washington déclarant l’indépendance au peuple américain.

En face de ce bâtiment, dans un nouveau pavillon, on peut apercevoir la « cloche de la liberté » (Liberty Bell). Cette cloche s'est brisée le , le jour où elle a retenti la première fois pour annoncer la première lecture publique de la déclaration d'indépendance. Elle fut cependant reforgée par John Pass et John Stow et se brisa à nouveau. Aujourd'hui dans le clocher se trouve la cloche du centenaire.

Divers

L'Indepedance Hall est dessiné au dos des billets de 100 Dollar US à l'effigie de Benjamin Franklin[9]. Il figure également au revers de la pièce d'un demi dollar[10].

Une longue séquence du film Benjamin Gates et le Trésor des Templiers est tournée à l'intérieur du bâtiment[11].

Conservation

L’Independence Hall est classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979[8],[12].

Illustrations

Notes et références

  1. (en-US) « Encyclopedia of Greater Philadelphia | Independence Hall », sur philadelphiaencyclopedia.org (consulté le )
  2. (en) « Independence National Historical Park | park, Philadelphia, Pennsylvania, United States », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. (en-US) « Historic Philadelphia Tour: Independence Hall », sur www.ushistory.org (consulté le )
  4. (en-US) « Independence Hall | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  5. (en-US) « Independence Hall History », sur www.theconstitutional.com (consulté le )
  6. (en-US) « Benjamin Franklin’s Final Remark, Federal Convention », sur Teaching American History (consulté le )
  7. (en-US) « Benjamin Franklin's Rising Sun < Topics < Government 1991 < American History From Revolution To Reconstruction and beyond », sur www.let.rug.nl (consulté le )
  8. (en-US) « Independence Hall: International Symbol of Freedom (U.S. National Park Service) », sur www.nps.gov (consulté le )
  9. (en-US) Alamy Limited, « Stock Photo - Independence Hall on 100 dollars banknote back side closeup macro fragment. United states hundred dollars money bill close up », sur Alamy (consulté le )
  10. (en-US) « ½ Dollar "Kennedy Half Dollar", United States », sur en.numista.com (consulté le )
  11. (en-US) « Presenting the Facts: National Treasure », sur declaration.fas.harvard.edu (consulté le )
  12. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Independence Hall », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Essais

  • (en-US) Sandra Steen & Susan Steen, Independence Hall, Dillon Press, , 80 p. (ISBN 9780875186030, lire en ligne),
  • (en-US) Charlene Mires, Independence Hall: In American Memory, University of Pennsylvania Press, , 350 p. (ISBN 9780812236651),
  • (en-US) Ted Schaefer & Lola M. Schaefer, Independence Hall, Heinemann Educational Books, 14 juillet 2005, rééd. 2006, 40 p. (ISBN 9781403466730, lire en ligne),
  • (en-US) Hal Marcovitz, Independence Hall, Mason Crest Publishers, , 56 p. (ISBN 9781590840306, lire en ligne),
  • (en-US) Hilarie Staton, Independence Hall, Chelsea House Publications, 1 octobre 2009, rééd. 2010, 56 p. (ISBN 9781604135213, lire en ligne),

Articles

  • (en-US) Edmund Woolley & Robert Mills, « Early Architects of Independence Hall », Journal of the Society of Architectural Historians, Vol. 11, No. 3, , p. 23-26 (4 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Edward M. Riley, « The Independence Hall Group », Transactions of the American Philosophical Society, Vol. 43, No. 1, , p. 7-42 (36 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Michael P. McCarthy, « Traditions in Conflict: The Philadelphia City Hall Site Controversy », Pennsylvania History: A Journal of Mid-Atlantic Studies, Vol. 57, No. 4, , p. 301-317 (17 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Charlene Mires, « In the Shadow of Independence Hall », The Public Historian ,Vol. 21, No. 2, , p. 49-64 (15 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Charlene Miers & Charlene Mires, « Slavery, Nativism, and the Forgotten History of Independence Hall », Pennsylvania History: A Journal of Mid-Atlantic Studies, Vol. 67, No. 4, , p. 481-501 (21 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Steven Conn, « Our House? The President’s House at Independence National Historical Park », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 135, No. 2, , p. 191-197 (7 pages) (lire en ligne)
  • (en-US) Alexander Kazam, « From Independence Hall to the Strip Mall », Environmental Law, Vol. 47, No. 2, , p. 429-470 (42 pages) (lire en ligne ),

Liens externes

  • Portail du patrimoine mondial
  • Portail de Philadelphie
  • Portail des États-Unis
  • Portail de l’histoire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.