Pequignet
Pequignet est une manufacture horlogère française de luxe fondée en 1973 par Émile Pequignet à Morteau, en Franche-Comté.
Pequignet Horlogerie | |
Création | 15-02-1973 immatriculation de la société Pequignet |
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Dates clés | 06-03-2017 immatriculation société actuelle |
Fondateurs | Emile Pequignet |
Forme juridique | Société anonyme |
Slogan | Haute Horlogerie Française |
Siège social | Morteau France |
Direction | Dani Royer |
Activité | Horlogerie |
Produits | Montres et bijoux |
Effectif | 46 en 2013 |
SIREN | 732-820-196 Péquignet
828-116-848 Péquignet Hologerie |
Site web | www.pequignet.com |
Chiffre d'affaires | 4 430 800 € en 2014 |
Résultat net | -2 414 700 € perte en 2014 |
La marque, reprise en 2004 par Didier Leibundgut, devient manufacture de haute horlogerie. En 2017, Pequignet est reprise par quatre employés avec la volonté de se recentrer sur l’ADN de la marque.
Historique
Émile Pequignet fonde la marque EP Pequignet en 1973, à Morteau en Franche-Comté.
En 1984 il invente la Maille Moorea, un grain d’acier articulé avec le bracelet. Ce bracelet deviendra le symbole de la marque, son identification visuelle.[réf. souhaitée]
Péquignet produit alors principalement des montres pour femmes, dotés de mouvements achetés sur étagère, et reçoit par cinq fois le prix du cadran d'or pour l'esthétique de ses montres[1].
Dans les années 2000, Émile Pequignet part à la retraite, et le , Didier Leibundgut se porte acquéreur de la marque Pequignet. Il embauche son équipe d'ingénieurs (composée de ses deux fils, de Huy Van Tran et de Philippe Blanchot) qui créée un mouvement mécanique propre à la marque, le Calibre Royal. Le Lys Royal devient l’emblème de la marque.
Deux magazines japonais « Chronos » et « Watch File », allant même jusqu’à élire le Calibre Royal de Pequignet « Meilleure montre de l’année 2011 »[réf. souhaitée] ce qui lui vaudra du fait de sa conception, le surnom de « Jardin à la française ».
En , fragilisée par des investissements importants et en butte à des problèmes de trésorerie, l'entreprise est placée en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois[2][source insuffisante],[3]. Finalement, un plan de continuation est accepté par le Tribunal de Commerce[4]. Philippe Spruch et Laurent Katz (LaCie) reprennent l’entreprise en [5].
Mais l'activité est déficitaire, dix millions d'euros de pertes sur 2012, 2013 et 2014[6]
En , la société est en difficulté, la direction est confiée à Laurent Katz, un repreneur est recherché avant février le l'année suivante[7], cependant, après 5 ans consécutifs de résultats catastrophiques, la situation est jugée désespérée.
L'entreprise est reprise le par quatre cadres de la maison mère en conservant les mêmes modèles et les mêmes distributeurs via Pequignet Horlogerie[8].
Mouvements
Calibre royal
Le Calibre Royal (nommé ainsi à l'occasion de sa présentation lors du salon international Baselworld 2010[9][source insuffisante]) est un mouvement automatique innovant, entièrement conçu, contrôlé et assemblé par Pequignet à Morteau. Il existe en plusieurs versions : avec ou sans aiguille GMT, indicateur de phases de la Lune, version sans remontage automatique...
La configuration Grande Date et Jour - Indicateur de réserve de marche compte 298 pièces (318 avec phase de lune). 250 plans industriels ont été réalisés dans le laboratoire Pequignet. Ce calibre inclut toutes les complications dans une épaisseur de 5,88 mm, une réserve de marche de 88 heures et un saut de date instantané à minuit pile (évitant la zone morte, c'est-à-dire la plage de temps autour de minuit pendant laquelle la date ne peut être réglée)[10].
Calibre Initial
En 2020, Pequignet annonce la mise sur le marché d'un deuxième mouvement automatique , le calibre initial, plus petit, moins cher et moins complexe que le calibre Royal[11]. Ce mouvement est un trois aiguilles-date, doté de 65 heure de réserve de marche[12]. Il pourrait à terme donner naissance à des versions GMT et est même conçu pour pouvoir recevoir un module Chronographe. Une production de 5 000 unités par an est prévue, dont 1500 pour des montres d'autres marques françaises (Péquignet souhaitant donc devenir fournisseur de mouvement).
Gammes actuelles
Pequignet Manufacture
Cette gamme destiné aux hommes, embarque son propre mouvement fabriqué en interne.
La gamme Manufacture se repartie en cinq catégories, dont certaines possèdent une complication « phase de lune » précise à 120 ans.
Toutes animées par de « Calibre Royal », elles sont composées de différents matériaux (Inox 316L, Titane, Or ou Or rouge).
Pequignet Moorea
Cette gamme destinée au grand public est plus abordable et emboîte différents mouvements, à quartz, calibres suisse et calibres japonais.
Notes et références
- « Pequignet Manufacture, Royale 300: un goût de Rhum », sur LExpress.fr, (consulté le )
- Les Échos, 30 mars 2012.
- « La montre de luxe Made in France s'arrête », Challenges, no 300, , p. 40 (ISSN 0751-4417).
- Martin Péneau, « Pequignet : nouveau départ ! », sur leblogdesmontres.fr, Warm Up interactive, (consulté le ).
- Le Point Montres, « Pequignet, de la résurrection à l'accélération », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- « PEQUIGNET à MORTEAU (25500), bilan gratuit 2012, sur SOCIETE.COM (732820196) », sur www.societe.com (consulté le )
- « France 3 Régions, toute l’actualité de la région », sur France 3 Régions (consulté le )
- « PEQUIGNET HORLOGERIE (MORTEAU) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 828116848 », sur www.societe.com (consulté le )
- TheWatchAvenue.
- Le Point Montres, « Une semaine avec... la Rue Royale de Pequignet », sur Le Point, (consulté le )
- Jean-philippe Tarot, « Pequignet : les essentiels d'Initial, son nouveau calibre "maison" », sur Montres-de-luxe.com (consulté le )
- Hervé Gallet, « Horlogerie française : rejoignez le mouvement », sur Le Point, (consulté le )