Vision humaine
La vision humaine est la perception humaine d'objets distants par la sensation de la lumière qui en provient. La vision comprend le fait de voir , qui est une expérience consciente, et ce qui amène à cette vision : le processus global de la vision. Celui-ci recouvre l'ensemble des processus La vision inclut des processus physiologiques et cognitifs par lesquels l'Homme associe à la lumière que l'environnement émet ou réfléchit des représentations mentales comme les formes, la clarté, les couleurs, le mouvement, la distance et le relief[1]. Ces processus cognitifs complexes font intervenir l'œil, organe récepteur de la vue, et des zones spécialisées du cerveau appelées cortex visuel.
Pour les articles homonymes, voir Vision.
Du vécu à l'approche scientifique
L’expérience visuelle consciente — comme voir, maintenant, les mots de l’article « Vision humaine » —, est une expérience simple et habituelle pour celui qui peut y accéder. C'est une expérience subjective, accessible seulement à celui qui voit, mais qui, et de différentes manières, pourra être exprimée, expérimentée, étudiée. Ainsi, par exemple, dans une peinture réaliste, le peintre rapporte dans un tableau visible par le public de « l'observation scrupuleuse faite par l'artiste du modèle représenté[2] ». La phénoménologie étudie les perceptions telles qu'elles sont vécues comme « phénomènes, c'est-à-dire de cela qui apparaît à la conscience, de cela qui est « donné » », ainsi que l'écrit Jean-François Lyotard[3]. Une manière d'étudier la perception — visuelle ou non — consiste à l'analyser en qualités plus générales, abstraites, comme la couleur, que le jargon philosophique appelle qualia, notion difficile à définir[4],[5] et parfois contestée. Finalement, l'expérience visuelle consciente renvoie aux questions sur la conscience. L'expérience visiuelle est-elle un processus physique ou indépendante de toute structure matérielle ?[6],[7],[8].
Par ailleurs, si la vision comprend l'expérience subjective de voir, elle inclut aussi les processus optiques[10], le « mécanisme physiologique »[11] ainsi que les « mille et un processus psychologiques »[12] qui conduisent des radiations lumineuses aux sensations visuelles (à la conscience de ce qu'on voit). L'approche scientifique, fondée sur la position d'observateur extérieur, a progressivement explicité ces processus jusqu'à situer les zones cérébrales où ils ont lieu[13]. La vision fait aussi l'objet d'interrogations philosophiques sur ses modalités[14]. Dans l'Antiquité, il était admis qu'un rayon visuel allait de l’œil à l'objet. À l'inverse, au Xe siècle, Ibn al-Haytham, s'appuyant sur une expérimentation, établit que les rayons lumineux vont de l'objet jusque dans l’œil, soulevant la question de la formation des images. Au XVIe siècle, André Vésale apporte des précisions sur l'anatomie du corps et du cerveau, en particulier sur les nerfs optiques et leur chiasma. Au début du XVIIe siècle, Johannes Kepler découvre que l’œil fonctionne comme une chambre noire et que des images se forment sur la rétine. René Descartes va préciser le processus physique et physiologique de la vision puis l'illustrer dans un dessin : pour lui, l’œil est en communication avec le cerveau par les nerfs optiques, où la glande pinéale génère un renvoi vers l'âme[9], lieu de la vision. Pour Descartes, le lieu de la vision n'est donc pas l'œil : « c'est l'âme qui sent, et non le corps »[15]. Nicolas Sténon, anatomiste danois, remet en cause le rôle de la glande pinéale quelques années plus tard. Denis Diderot consolide le rôle du cerveau au XVIIIe siècle. Les voies nerveuses, les neurones et leur assemblage en réseaux seront décrits au XIXe siècle et au début du XXe siècle. La physiologie de l'appareil visuel et de la perception des couleurs progressent, après des travaux sur la rétine et la nature de la lumière.
Depuis Descartes, il est donc établi que la vision n'a pas lieu dans les yeux, ce qui, à notre époque, peut s'exprimer ainsi : « C'est donc le cerveau qui délivre la vision, l’œil et ses annexes sont des organes intermédiaires permettant d'accéder au résultat final : voir »[16]. Dit autrement : « Vous voyez avec votre cerveau, pas avec vos yeux (« You see with your brain, not your eyes ») »[17].
Dans un courant parallèle de réflexions, George Berkeley développe en 1704 une idée de William Molyneux approuvée par John Locke : il relie la vision à l'apprentissage par l'expérience. Ils tirent argument de ce que le traitement réussi de la cataracte congénitale chez de jeunes adolescents ne permet pas au patient de voir, en tous cas pas rapidement[18]. Ces élaborations, jusqu'à y compris l'approche écologique de la perception visuelle, de James J. Gibson dans le dernier tiers du XXe siècle, partagent avec celle de Descartes l'idée que les sens rendent compte de la réalité extérieure[19]. Remarquant que cette approche ne tient pas compte des très nombreuses illusions visuelles qu'a documenté la psychologie, Richard Gregory estime que « les représentations mentales sont bien plus que de simples images ». Elles sont par nécessité vitale trop rapides pour être conscientes et sont détachées des concepts abstraits, auxquelles elles peuvent s'opposer[20]. « Les perceptions sont des hypothèses. (…) comme les hypothèses de la science ». Provisoirement nécessaires à l'action, elles sont soumises à la vérification par l'action, produisant une nouvelle expérience[21].
Les sciences cognitives se sont développées depuis en s'appuyant toujours sur l’étude neuropsychologique des effets des lésions cérébrales sur les capacités des patients humains et en développant des techniques expérimentales de plus en plus variées comme l'imagerie cérébrale qui permet de distinguer les zones du cerveau activées lors de tâches spécifiques. Elles ont permis de confirmer que le travail des yeux et du cerveau pour mener à bien le processus de vision est extrêmement complexe, loin de l'idée que l’œil est une simple « chambre noire » et que le monde se dévoile immédiatement à la vision[22],[10],[23],[24]. Notons enfin que toutes ces avancées sur la vision ont été réalisées souvent avec le souci de mieux traiter les troubles visuels et que les recherches restent toujours très actives.
Le système visuel
L'œil est un système optique qui forme une image sur la rétine, dont les cellules transforment des rayonnements lumineux en influx nerveux. Jusqu'à une époque récente, les philosophes concevaient ces influx comme des données qui présentaient l'extérieur à la conscience. La physiologie des organes visuels est assez bien connue[25], le processus complexe qui transforme cet amoncellement d'évênements nerveux élémentaires en vision — c'est-à-dire la notion d'objets distants dotés de formes et de couleurs, avec lesquels nous pouvons interagir — l'est beaucoup moins[26]. La psychologie expérimentale a, souvent à partir des illusions visuelles, mis en évidence que le rapport entre les excitations des cellules sensibles de l'œil et la vision n'est ni immédiat, ni rigoureux[27].
Le train d'informations visuelles passe depuis la rétine par les nerfs optiques pour être acheminé vers les aires corticales de la vision à l'arrière du cerveau. La façon dont le cerveau traite ces informations fait l'objet de nombreuses études en neurosciences cognitives, notamment depuis les travaux des prix Nobel Hubel et Wiesel[24].
Au sein du système visuel, de nombreuses voies forment une architecture complexe. De nombreuses rétroactions, dont certaines remontent, par les mouvements oculaires inconscients, jusqu'à l'œil lui-même, des interactions entre les régions qui identifient la forme, le mouvement, celles qui identifient des objets connus — perception des visages, etc.. Ainsi, la sensation de relief n'est constituée qu'au travers de la vision combinée des deux yeux — stéréoscopie et par les décalages lors des mouvements de la tête, que le cerveau traite pour définir des objets plus ou moins éloignées.
Sensibilité visuelle
L'espèce humaine perçoit un spectre lumineux de rayonnements électromagnétiques de longueur d'onde dans le vide comprise environ entre 380 et 780 nanomètres (nm)[alpha 1],[28], avec une sensibilité s'étendant de luminances de moins d'un millionième de candela par mètre carré[alpha 2] — sans perception de couleur et après un long délai d'accoutumance à l'obscurité[30] — à plus de 10 000 cd/m2 — zone d'éblouissement au delà de laquelle existent des risques de lésion. La vision des couleurs s'établit progressivement à partir d'éclairements correspondant à celui d'une pleine lune[31].
La sensibilité visuelle est différente dans la région centrale de l'œil dans des conditions d'éclairement suffisantes, avec perception des formes, des détails et des couleurs, et dans la région périphérique, ou dans des conditions lumineuses insuffisantes, avec une détection du mouvement principalement et sans vision des couleurs.
Pour l'Homme, ainsi que pour de nombreux animaux, la vision diffère selon l'intensité lumineuse. Il est d'usage de distinguer des domaines de vision diurne, ou « photopique », la nocturne, ou « scotopique », et le domaine intermédiaire ou « mésopique ». L'acuité visuelle est la finesse de la vision diurne des détails.
- Comparaison des courbes de sensibilités relatives en vision photopique et scotopique.
Vision photopique
Quand l'éclairement est suffisant, la répartition spectrale de ces rayonnements donne lieu à une sensation de couleur. Chez l'homme, la vision photopique ou maculaire s'effectue, dans la partie centrale de l'œil exclusivement, grâce aux 5 à 7 millions de cônes de la rétine de chaque œil, répartis en trois types sensibles à des énergies photoniques différentes. La sensibilité des cônes est déterminée par des pigments dont un rayonnement d'énergie appropriée provoque la destruction, avec émission d'un influx nerveux ; l'organisme reconstitue continument les pigments avec un apport d'énergie[32],[33].
Les sensibilités des types L et M, en léger décalage, concernent les énergies les plus faibles, correspondant aux plus grandes longueurs d'onde. La concordance de leur signaux donne lieu à la perception de la luminosité ; la différence permet de distinguer le rouge du vert. La sensibilité du type S est nettement moindre, et concerne les photons à plus grande énergie. La différence entre les signaux des cônes S et celle des cônes L et M permet de distinguer la proportion de lumières bleues dans ce qu'on voit[alpha 3][34].
Les pigments des cônes L et M sont des protéines codées génétiquement sur le chromosome X, celle des cônes S sur le chromosome 7. Cette vision trichromique est rare ; parmi les mammifères, elle n'existe que chez certains primates[35].
La sensibilité photopique varie avec la longueur d'onde des rayonnements. La sensibilité maximale correspond à un rayonnement de 555 nm. Une lumière où un tel rayonnement domine se perçoit, sur un fond de lumière blanche, d'une couleur vert-jaune.
Les différences d'influx entre les cônes sont transformés, dans des cellules nerveuses spécialisées de l'œil, en informations visuelles[36].
L'information transmise par les cônes est intégrée à différents niveaux des voies visuelles depuis les systèmes rétiniens d'opposition de couleur jusqu'au cortex visuel, en particulier l'aire V4. Le fonctionnement du système visuel est complexe.
Anomalies de la vision des couleurs
Une anomalie génétique conduit à une vision des couleurs réduite chez les personnes atteintes par le daltonisme. Lorsqu'aucun cône ne fonctionne, l'individu ne voit aucune couleur, et on dit alors qu'il est atteint d'achromatopsie.
Une mutation rare conduisant à une vision tétrachromique a été mise en évidence chez quelques femmes[37]. Aux trois types de cônes communs s'ajoute un quatrième, dont la sensibilité est décalée de 4 à 7 nm par rapport aux pigments M et L. Il semble que ces sujets ne perçoivent pas les couleurs différemment des humains trichromates[38]. Cette particularité ne change pas en effet la perception des couleurs, mais pourrait amener à des différences de métamérisme, les sujets voyant différentes des couleurs jugées identiques par les autres.
Visions scotopique et périphérique
La vision scotopique et la vision périphérique s'effectuent principalement grâce aux bâtonnets de la rétine, beaucoup plus sensibles que les cônes ; ils ne permettent pas de distinguer les couleurs. Leur sensibilité maximale correspond à un rayonnement de longueur d'onde d'environ 510 nm (vert). C'est une vision très adaptée à la pénombre, contrairement à la vision maculaire nécessitant une intensité lumineuse élevée. Il y a peu de bâtonnets au centre de la rétine (il n'y en a presque pas au niveau de la fovéa), ce qui fait que si l'on regarde directement un objet peu lumineux de nuit, il se peut qu'on ne le voie pas alors qu'on peut le voir si l'on regarde un peu à côté. Le pigment photosensible (rhodopsine) des cellules en bâtonnet met beaucoup plus de temps à se reconstituer après un éblouissement que les pigments des cellules en cône (jusqu'à plusieurs dizaines de minutes pour un rétablissement parfait).
On a montré (chez le macaque dans un premier temps, par la mesure de l'activité électrique neuronale) que quand un individu tourne le regard sur le côté, son cerveau adapte immédiatement le traitement des informations transmises par l'œil, en mobilisant les neurones de la vision périphérique, qui sont alors au maximum de leur activité[39]. Ainsi le cerveau de quelqu'un qui marche en regardant de côté reste alerté quant aux risques de collision avec un objet situé devant lui.
Ce fait offre de nouvelles pistes pour la rééducation de patients souffrant de dégénérescence maculaire incurable, mais dont la vision périphérique est conservée.
Perception du mouvement
Le système visuel n'est sensible qu'au mouvement ; du point de vue de l'utilité, c'est la seule chose qui compte pour les êtres vivants, aussi la sélection naturelle a privilégié les êtres capables de le détecter. Pour regarder un objet fixe, nous bougeons sans cesse les yeux, et les parties cérébrales du système visuel, reliant les mouvements de l'image rétinienne à ceux des yeux, construisent les formes. La vision périphérique est sensible exclusivement au mouvement[40]. Les cellules nerveuses qui détectent le mouvement sont situées au plus près des récepteurs, dans la rétine[41].
On a longtemps cru que le cinéma se servait simplement de la persistance rétinienne pour donner l'illusion du mouvement[réf. souhaitée]. En réalité, le mouvement observé sur un écran semble essentiellement être une création du cerveau. On distingue quatre phénomènes dans cette illusion.
- Effet de continuité créé par la succession rapide des images (12 images par seconde pour les films d'animation, 18 images par seconde pour les films muets, 24 images par seconde pour le cinéma sonore, 25 ou 30 pour la télévision). Mais le mouvement n'a l'air tout à fait fluide que vers 50 images par seconde[alpha 4]. Par exemple, quand au cinéma il y a un panoramique assez rapide, on perçoit un mouvement saccadé, ce qui reflète la succession des images.
- Les premiers films de synthèse, dont chaque image était nette, créaient une impression peu naturelle. On s'aperçut vers 1980 que l'introduction d'un flou artificiel proportionnel au mouvement, comme sur une « vraie » pellicule, donnait paradoxalement un effet plus réaliste[réf. souhaitée].
- Disparition du scintillement. On obtient cet effet en vision centrale vers 50 images par seconde. C'est le cas, par exemple, de la télévision à tube cathodique avec balayage entrelacé (2 x 25 ou 2 x 30 images par seconde). Mais si l'on regarde en vision périphérique (il suffit de regarder à côté de l'écran tout en portant son attention sur celui-ci), il y a encore un scintillement. C'est seulement vers 75 Hz qu'il disparaît et à 85 Hz l'image est totalement stable. Il est recommandé de régler le taux de rafraîchissement d'un écran à tube cathodique à ces fréquences pour éviter la fatigue des yeux (et de la tête). Le problème du scintillement ne se pose pas avec les écrans LCD. En effet, des tubes fluorescents ou des diodes électroluminescentes produisant une lumière continue éclairent ces écrans par l'arrière. Quelle que soit la fréquence de rafraichissement des données affichées à l'écran, aucun scintillement n'est perceptible[réf. souhaitée].
- L'effet phi a lieu même avec une succession peu rapide d'images (10 images par seconde). Si l'on dessine une animation sur un carnet et qu'on feuillette les pages, on peut obtenir une illusion de mouvement. Les dessins animés ont parfois assez peu d'images par seconde.
Apprentissage de la vision
Le développement de la vision chez le jeune enfant fait partie de processus psychologiques très complexes. Dès 1937, Piaget indique qu'elle est chez l'enfant une mise à jour visuelle permanente de la représentation mentale du monde réel de l'individu[43].
La vision implique des zones du cerveau différentes de celles qui concernent le langage, bien que leur apprentissage s'effectue pour une large part en même temps et concerne les mêmes objets, qu'il faut distinguer et nommer. L'autonomie de la vision est d'autant plus manifeste que les centres du langage échouent à décrire la chose vue[44].
Voir aussi
Bibliographie
- coll. (préf. Yves Gallifet), Les mécanismes de la vision, Paris, Belin, (12 articles de Pour la science de 1979 à 1989).
- Richard Langton Gregory, L'œil et le cerveau : la psychologie de la vision [« Eye and Brain: The Psychology of Seeing »], De Boeck Université, (1re éd. 1966).
- Richard Gregory, Eye and Brain : The psychology of seeing, Princeton University Press, , 5e éd..
- (en) Richard Gregory, Seeing through illusions, Oxford University Press, .
- Lionel Naccache, Le Cinéma intérieur - Projection privée au coeur de la conscience, Éditions Odile Jacob, , 240 p. (ISBN 978-2-7381-5347-0)
- Yves Le Grand, Optique physiologique : La dioptrique de l'œil et sa correction, t. 1, Paris, Ed. de la Revue d'Optique, , 2e éd..
- Yves Le Grand, Optique physiologique : Lumière et couleurs, t. 2, Paris, Masson, , 2e éd..
- Yves Le Grand, Optique physiologique : L'espace visuel, t. 3, Paris, Éditions de la Revue d'optique, , 2e éd..
- Hermann von Helmholtz (trad. Émile Javal et N.-Th. Klein), Optique physiologique, Paris, Masson, (lire en ligne)
- Hermann von Helmholtz, Handbuch der physiologischen Optik, Leopold Voss, (lire en ligne)
Liens externes
- Conférence expérimentale sur la vision de l'espace Pierre-Gilles de Gennes de l'ESPCI ParisTech
Notes et références
Notes
- La grandeur caractéristique des rayonnements est leur fréquence, une expression de l'énergie des photons. La longueur d'onde effective varie, avec la vitesse de la lumière, selon le milieu. Par commodité expérimentale, on s'est habitué à indiquer la longueur d'onde dans le vide correspondante.
- Au niveau de la rétine, « on pense qu'un photon peut être détecté, mais (…) que cette stimulation ne peut être perçue visuellement que si le signal résulte de l'activation d'une dizaine de molécules de rhodopsine[29]. ».
- Les lettres désignent, en anglais, le groupe de longueurs d'onde auxquelles le cône est sensible ; « L : long ; M : medium ; S : short », soit en français L pour longue (faible énergie), M pour moyennes et S pour serré (littéralement, court).
- Pour éviter le papillotement ou scintillement, les projecteurs du cinéma avaient un obturateur qui s'ouvre deux fois par image[42]
Références
- Perceptions énumérées dans chacun des chapitres de Gregory 2000.
- Éditions Larousse, « réalisme - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
- Jean-François Lyotard, La phénoménologie, Paris, PUF, coll. « Quadrige », , 133 p. (ISBN 978-2-13-058815-3), p. 9
- Daniel C. Dennett, « Quining Qualia », dans Consciousness in Contemporary Science, Oxford University Press, (lire en ligne), « Qualia est un terme peu familier pour ce qu'il y a de plus familier à chacun de nous : la façon dont les choses nous apparaissent »
- Jean-Pierre Rospars, « L'exemple de la vision aveugle - PDF Free Download », sur docplayer.fr (consulté le ), p. 3 (qualia) - p. 52 (approches de la conscience) - p. 53 (problème difficile de la conscience)
- François Kammerer, « Qualia (A) - L'encylopédie philosophique » (voir le résumé), sur encyclo-philo.fr, (consulté le )
- (en) Colin Hales, « Learning experience: let's take consciousness in from the cold », sur The Conversation (média) (consulté le )
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- Françoise Jauzein, « Historique des conceptions sur la vision — Site des ressources d'ACCES pour enseigner les Sciences de la Vie et de la Terre », sur acces.ens-lyon.fr, (consulté le )
- « vision - Définitions, synonymes, conjugaison, exemples | Dico en ligne Le Robert », sur dictionnaire.lerobert.com (consulté le )
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- « La conscience », sur Fédération pour la Recherche sur le Cerveau (FRC) (consulté le )
- Au XVIIe siècle par William Molyneux (Gregory 2000, p. 152); au XXe siècle par John Dewey (« visual sensation and visual perception are different aspects of a person’s skillful exploratory activity » cité dans (en) « Pragmatism and Embodied Cognitive Science From Bodily Intersubjectivity to Symbolic Articulation », Modern Pragmatism, (lire en ligne).
- René Descartes, La dioptrique (début du 4è discours), 1637
- « La vision - Fonctionnement du phénomène de la vision », sur www.guide-vue.fr (consulté le )
- « Learning experience: let’s take consciousness in from the cold » (consulté le ).
- Gregory 2000, p. 152, chapitre 8 « Apprendre à voir » cite en particulier l'Essai vers une nouvelle théorie de la vision, de Berkeley, 1704.
- Gregory 2000, p. 9, chapitre 1 « Visions de la vision ».
- Gregory 2000, p. 8.
- Gregory 2000, p. 11. Italiques dans le texte..
- Françoise Le Guet Tully, « Brève histoire de l’optique astronomique », sur insight.oca.eu (consulté le )
- Lionel Naccache 2020, p. 103
- Jean-Gaël Barbara, « Hubel et Wiesel, une nouvelle vision de la vision », sur cerveauetpsycho.fr, (consulté le )
- coll. (préf. Yves Gallifet), Les mécanismes de la vision, Paris, Belin, .
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- Gregory 2009, p. 1.
- Yves Le Grand, Optique physiologique : Lumière et couleurs, t. 2, Paris, Masson, , 2e éd., p. 5.
- Robert Sève, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, , p. 19
- Gregory 2000, p. 85.
- Sève 2009, p. 26.
- Gregory 2000, p. 121sq Ch. VII « Voir les couleurs ».
- Julie Schnapf et Denis Baylor, « Les cellules photoréceptrices de l'œil », dans Les mécanismes de la vision, Paris, Belin, , p. 30-42.
- Sève 2009, p. 24.
- Gerald Jacobs et Jeremy Nathans, « L'évolution de la vision des couleurs chez les primates », Pour la Science, no 389, (résumé)
- Sève 2009, p. 22.
- (Jordan & Mollon, 1993) http://www.bios.niu.edu/hahin/bios481/tovee3.pdf
- •(en) Kimberley A. Jameson, « Tetrachromatic color vision », sur aris.ss.uci.edu ;
• Backhaus, Kliegl & Werner « Color vision, perspectives from different disciplines » (De Gruyter, 1998), p. 115-116, section 5.5. ;
• Pr Mollon (université de Cambridge), Pr Jordan (université de Newcastle) « Study of women heterozygote for colour difficiency » (Vision Research, 1993) - Jean-Baptiste Durand, Yves Trotter et Simona Celebrini, « Privileged processing of the straight-ahead direction in primate area V1 », Neuron, vol. 66, (lire en ligne)
- Gregory 2000, p. 98 Ch. 6 « Voir le mouvement ».
- Tomaso Poggio et Christof Koch, « Des synapses qui détectent le mouvement », dans Les mécanismes de la vision, Paris, Belin, , p. 84-96.
- « obturateur », sur projectionniste.net (consulté le ).
- Jean Piaget, La construction du réel chez l'enfant, Neuchâtel; Paris, Delachaux et Niestlé, (lire en ligne). (Autres éditions au contenu identique, chez le même éditeur: 2e éd. 1950, 3e éd. 1963, 4e éd. 1967, 5e éd. 1973, 6e éd. 1977, 1991).
- Betty Edwards, Dessiner avec le cerveau droit, 1979-2012.
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