Personnes trans dans le sport
La place des personnes trans dans le sport a été débattue à plusieurs moments dans l'histoire. Les études académiques manquent à ce sujet, et la représentation des athlètes transgenres est de qualité variable.
Historique
Dans les années 1930, plusieurs personnalités du monde sportif réalisent des transitions : Zdeněk Koubek, Mark Weston, Sophie Smetkowna et Dora Ratjen[1].
Les médias français au cours de la période 1977-2018 emploient très majoritairement des titres informatifs avec la mention « trans » ou « transgenre », sans mentionner le plus souvent le nom et prénom des sportifs. Mégenrer est également fréquent. Ils retiennent essentiellement l'aspect chirurgical de la transition. Les soupçons de tricherie dans les compétitions pour les femmes transgenres sont relevés alors que pour les hommes transgenres la question n'apparait pas[2].
Concept
Une étude publiée en 2021 dans Medicine & Science in Sports & Exercise montre que la suppression de la testostérone chez les femmes transgenres ne supprime pas l'avantage de la performance masculine. Selon les auteurs de l'étude, la question de savoir si la réglementation en cours supprime l'avantage de la performance masculine n'a pas été examiné. Ils rapportent que les études longitudinales examinant les effets de la suppression de la testostérone sur la masse et la force musculaires chez les femmes transgenres montrent systématiquement des changements très modestes, où la perte de masse corporelle maigre, de surface musculaire et de force s'élève généralement à environ 5 % après 12 mois de traitement. Ainsi, l'avantage musculaire dont bénéficient les femmes transgenres n'est que très peu réduit lorsque la testostérone est supprimée[3]. L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe adopte en 2019 la résolution 2276 visant à condamner les propos et actes haineux dans le sport, notamment la transphobie, et invite les États membres de mettre en œuvre de bonnes pratiques[4]. Vladimir Poutine déclare en 2021 son hostilité à la participation des femmes trans à des compétitions sportives, car pour lui « le sport féminin allait complètement disparaître »[5]. Le premier ministre Boris Johnson se prononce contre la présence de femme trans lors des compétitions[6].
Les méta-analyses montrent un manque d'études pour statuer sur les performances dans le sport entre personnes transgenre et cisgenre[7],[8]. Plusieurs sportifs de haut niveau expriment les difficultés de l'acceptation de leur transidentité dans ce milieu[9]. Les quelques études menées semblent montrer que les différences de genre assigné à la naissance ont un impact différent selon les sport pratiqués.[10] L'environnement est considéré comme inconfortable et peu inclusif pour les personnes transgenres ainsi qu'une inadéquation des réglementations sportives aux besoins des personnes transgenres[8],[7].
Décisions de fédérations internationales
Le Comité international olympique n'envisage pas de modifier les textes avant les jeux olympiques de Tokyo de 2020 car il considère comme injuste d'apporter des modifications alors que les qualifications sont en cours. Le , il indique vouloir laisser les fédérations internationales choisir les critères de participation. Il leur propose un « cadre » à partir duquel elle pourront établir leurs propres règles[11]. La Fédération sportive LGBT+ diffuse la Charte Sport et Trans dans les clubs de sport en partenariat avec OUTrans et Acceptess-T afin de « faciliter et promouvoir l'inclusion des personnes trans et favoriser leur pratique sportive »[12]. La charte "sport et trans" de 2016, en cours de révision, a pour objectif de faciliter et promouvoir l'inclusion des personnes trans et non binaires et de favoriser leur pratique sportive. Elle peut être adoptée par les clubs sportifs[13].L'article L100-1 du code du sport français prévoit : « la loi favorise un égal accès aux activités physiques et sportives, sans discrimination fondée sur le sexe, l'identité de genre (…) »[14]. La présence de sportifs n'ayant pas bénéficié d'une opération de réattribution sexuelle dans les toilettes / douches / vestiaires suscite des débats[15].
Des réflexions font l'objet d'actives considérations sur cette thématique[16].
Un groupe de fédérations internationales s'est réuni afin d'établir un consensus sur de règles qui permettront aux athlètes transgenres d'accéder aux compétitions féminines d'élite. La réunion est organisée par l'IAAF à Lausanne le avec l'audition d'une série d'experts dans des domaines disciplinaires pertinents et des athlètes cisgenres et transgenres. Il en résulte les points suivants[17],[18]:
- Ils restent attachés à l'équité et à l'égalité des chances pour les athlètes féminines
- L'inclusion des femmes transgenres dans la catégorie des femmes devrait être encouragée par des normes d'éligibilité significatives, à condition qu'elle ne crée pas d'injustice intolérable
- Les règles destinées à accommoder les athlètes transgenres devraient être spécifiques aux sports et conçues par la fédération internationale concernée
- La testostérone est le principal facteur connu de l'écart de performance entre les hommes et les femmes et le taux de testostérone sérique est considéré comme un indicateur acceptable pour distinguer les athlètes masculins des athlètes féminins
- Si une fédération décide d'utiliser la testostérone sérique à cette fin, elle devrait adopter un seuil fixe égal ou inférieur à 5nmol/L pour l'éligibilité de la catégorie féminine
- Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur cette question et devraient être encouragées par les fédérations sportives
Les fédérations sportives internationales d'aviron, d'athlétisme, de golf, de tennis et le comité international paralympique se sont réunies afin d'échanger sur la situation des athlètes transgenres et de leur possibilité de participer à des compétitions. De nouvelles règles concernant l'athlétisme sont en cours de préparation. Il s'agirait de considérer qu'au-delà de 5 nmol/L (nanomoles par litre) de testostérone, la sportive ne serait pas autorisée à concourir dans la catégorie féminine en athlétisme[19]. L'Union cycliste internationale oriente également son règlement en ce sens à partir de mars 2020[20]. Ce seuil est remis en cause par plusieurs études. En effet, bien que des variations existent entre les hommes et les femmes, la chercheuse en médecine de l’université de Montréal, Cara Tannenbaum, relève que ces différences peuvent être très inégales selon les personnes. En l'occurrence, des femmes produisent plus de testostérone que certains hommes[21]. Natalie van Gogh, cycliste transgenre, témoigne : son taux de testostérone est quasiment nul depuis sa transition[22].
La Fédération d'Israël de football sensibilise l'UEFA et la FIFA au sujet de la transition d’une arbitre[23]. Elle arbitre son premier match le : Hapoël Haïfa / Beitar Jérusalem Football Club[24]. L'organisme international World Rugby envisage d'interdire aux femmes trans de jouer dans la catégorie féminine au regard d'un « avantage physique significatif » par rapport aux femmes cisgenres. Les hommes transgenres, en revanche, pourraient être autorisés à jouer dans des équipes masculines après le passage d'un test et la signature d'un « formulaire de consentement »[25]. Un ancien escrimeur trans (FtM) devient membre du conseil d’administration du Comité olympique japonais en 2021[26]. La Fédération Internationale de Natation (FINA) adopte par un vote à plus de 71%, la création d'une catégorie spécifique de compétition pour les sportifs transgenres à partir du . De nombreuses nageuses trans ( voir infra Lia Thomas) devraient ainsi être de jure exclues des championnats de l'élite féminine et pourront seulement concourir dans cette catégorie[27]. La ligue Internationale de Rugby à XIII interdit aux femmes trans de participer à des matchs internationaux féminins avant qu'une "politique d'inclusion des femmes transgenres" soit adoptée en 2023, à laquelle elle réfléchit[28]. Une ancienne joueuse Australienne considère cette mesure comme une punition[29]. La Fédération internationale de triathlon le autorise les femmes trans à participer aux compétitions dans la catégorie "féminine" à la double condition: la concentration de testostérone dans le sang doit être inférieure à 2,5 nmol/l depuis au moins 24 mois et un délai d'au moins 48 mois doit s'écouler depuis la dernière participation en tant qu'homme dans toute compétition sportive[30].
Athlétisme
En 2020, les familles de trois athlètes américaines du secondaire assignent en justice l'association du Connecticut des Conseils sportifs interscolaires du Connecticut et les conseils d'administration des établissements scolaires des communes de Bloomfield, Cromwell, Glastonbury, Canton et Danbury afin d’empêcher 3 jeunes femmes trans de participer à des compétitions d'athlétisme sur piste. Cependant, la loi anti discrimination en vigueur dans cet État, comme dans dix-sept autres États américains, prévoit que les élèves doivent être traités en fonction du sexe auquel ils s’identifient et leur permet ainsi de concourir en tant que tel dans des compétitions féminines du secondaire. Une des élèves cisgenre, dont la famille est demanderesse dans cette action pour le moment non jugée, remporte nettement deux courses dans lesquelles l'une des trois jeunes femmes trans participe[31],[32],[33],[34]. L'État de l'Idaho adopte en 2020 une mesure visant à interdire la participation des femmes trans (MtF) à des compétitions sportives organisées par des établissements d'enseignement public alors que cette interdiction ne concerne pas les hommes (FtM). Le procureur général de cet État évoque un problème de constitutionnalité de ce texte[35],[36]. Un projet de loi similaire est déposé en 2021 au Texas[37],[38]. Un autre est adopté dans le Montana la même année[39],[40]. La NCAA LGBTQ One Team, en publiant une lettre ouverte, s'indigne et condamne ces mesures intrinsèquement discriminatoires. Elle défend, elle aussi, les politiques trans-inclusives s'inspirant de celles établies par la NCAA et le Comité international olympique fondées par les preuves scientifiques actuelles. En l'occurrence, elles montrent que les femmes transgenres ne présentent pas d’avantages différentiels par rapport aux femmes cisgenres[41]. Un projet de loi est adopté le à la chambre des députés afin d'interdire la discrimination basée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre notamment dans le sport[42]. Plus de 400 grandes entreprises (Pepsi, Starbucks, Amazon) expriment leur solidarité envers la communauté LGBTQ par une lettre ouverte en faveur de ce texte[43]. La Fédération américaine d’athlétisme signifie à CeCe Telfer (MtF), âgée de 26 ans, son incapacité à démontrer qu’elle remplit les critères demandés afin de pouvoir participer aux sélections Olympiques organisées dans l’Oregon en juin 2021: un taux de testostérone inhabituellement élevé pour les courses comprises entre le 400 mètres et le mille. L'USAFT supporte cependant avec force l’inclusivité. Elle veut offrir une méthode claire pour assurer la participation de tous au sport, en maintenant l’équité sportive. En 2019, CeCe Telfer est la première athlète ouvertement transgenre à remporter le championnat NCAA d’athlétisme[44]. Pour la fédération internationale d'athlétisme depuis 2019, la présence de testostérone doit être inférieure à 5 nmol/l dans le sérum pendant douze mois[45].
Basket-ball
La basketteuse américaine Layshia Clarendon annonce son opération de réattribution sexuelle (retrait des seins) en 2021[46],[47]. Riley Knoxx est la première pom-pom girl ouvertement transgenre à participer à un spectacle de la mi-temps lors du match de basket du championnat des Wizards de Washington de la NBA en mars 2020[48].
Boxe thaïlandaise
La Thaïlande voit la boxeuse transgenre Nong Toom devenir une légende dans ce sport national. Elle enseigne ce sport aux enfants[50].
Canoë-kayak
En 2016, la multi championne olympique Sandra Forgues effectue sa transition après avoir quitté la compétition en 2000.
Catch
Le catcheur Tyler Reks annonce sa transition en 2021 (MtF)[51].
Cyclisme
L’Union cycliste internationale n'autorise pas la participation de Emily Bridges à l’épreuve féminine des championnats de Grande-Bretagne d’Omnium de 2022 car elle a débuté son traitement hormonal en 2021 et doit attendre l’expiration de son enregistrement à l’UCI en qualité de cycliste masculin avant de pouvoir concourir dans la catégorie féminine. Le règlement de 2022 de la Fédération Britannique de Cyclisme en charge des championnats nationaux, demande de son côté, que les cyclistes démontrent un faible taux de testostérone pendant les douze mois précédant la compétition [52].
Duathlon
L'Américain Chris Mosier est le premier athlète transgenre à participer à des sélections olympiques dans la discipline du duathlon[53].
Football
La Fédération écossaise de football, s’agissant d’une joueuse trans, déclare qu'« elle est née homme [et cela] ne lui donne aucun avantage sur le terrain »[54],[55]. L'Argentine Mara Gomez est recrutée par le club de football argentin de première division de Villa San Carlos en 2020. Il s'agit de la première footballeuse transgenre à rejoindre un club de haut niveau[56]. L'Argentin Marcos Rojo (FtM) joue au poste d'avant-centre dans le club Union del Suburbio à Gualeguaychú dans le nord-est du pays en 2020[57]. La footballeuse canadienne de l'équipe nationale Rebecca Quinn annonce sa transidentité en 2020[58]. Blair Hamilton, après avoir joué comme gardien de l'équipe masculine de son Université, joue désormais, après sa transition, dans l'équipe féminine de football de Stonehaven en Écosse. Elle est âgée de 28 ans en 2019 et est l'une des premières footballeuses transgenres d'Écosse. L’arbitre britannique de football Lucy Clark se déclare transgenre (MtF) en 2018[59]. La première arbitre transgenre du championnat d'Israël de football est soutenue par la Fédération d'Israël de football après sa transition en 2021. Le responsable de l'organisation de la coupe du monde de football au Qatar en 2022, bien que le droit applicable de l'émirat à l'égard des personnes transgenres ne soit pas très clair, tient à rassurer les supporters : « elles seront les bienvenues »[60]. Pourtant en 2022, le responsable de la sécurité de la Coupe du monde 2022 met en garde les spectateurs LGBT. Ils devront éviter de manifester des signes de leur préférence sexuelle en public afin de respecter la culture conservatrice en vigueur[61]. La footballeuse japonaise Kumi Yokoyama révèle sa transidentité au printemps 2021[26]. En novembre 2021, des critiques sont transmises par la Fédération jordanienne de football auprès de la Confédération asiatique au sujet de la présence d'une joueuse iranienne - Zohreh Koudaei - dont la féminité n'apparait pas de façon évidente. En 2014, 4 joueuses iraniennes dont les opérations de réassignation sexuelle demeurent incomplètes doivent être écartées de la sélection[62]. Quinn obtient une médaille pour le Canada en 2021. Il devient donc le premier sportif trans (non binaire) à monter sur un podium olympique[63]. Il reste éligible pour concourir au football professionnel féminin sur la base du sexe qui lui a été attribué à la naissance malgré son identité de genre[64]. La Fédération allemande de football depuis 2022 offre aux footballeurs amateurs trans et non-binaires, le choix d'évoluer dans une équipe féminine ou masculine[65].
Football américain
La ligue nationale de football américain accueille, Justine Lindsay, une pompom girl afro-américaine trans en 2022. Elle soutient les Panthers de la Caroline au sein de l'équipe d’encouragement des TopCats[66],[67].
Golf
La golfeuse transgenre américaine Lana Lawless s'est vu retirer son titre de championne mondiale car selon le règlement en vigueur aux États-Unis, elle n'est pas une femme de naissance. Elle a saisi la justice pour contester cette décision[68]. La golfeuse américaine trans Hailey Davidson bénéficie d'une chirurgie de confirmation de genre en janvier 2021 et suit des traitements hormonaux depuis 2015. L'United States Golf Association l'autorise à participer à ses championnats. La Ladies Professional Golf Association examine sa demande de participation aux événements du LPGA Tour au regard de sa politique de genre[69].
Haltérophilie
Mary Gregory, une haltérophile trans de Virginie, en 2019, est démise de ses titres féminins de développé couché et de soulevé de terre par la fédération américaine car elle « était en réalité un homme en plein processus de changement de sexe », au moment de la compétition. Subséquemment, la fédération adopte un amendement dans son règlement intérieur prévoyant l'impossibilité pour les athlètes en plein processus de changement de sexe de concourir[70]. L'haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard réalise sa transition en 2012 à l'âge de 35 ans. Elle devient vice-championne du monde des plus de 90 kg en 2017 et devient la première athlète trans à participer aux Jeux olympiques en 2021[49].
Une athlète haltérophile trans poursuit en justice la fédération américaine d'haltérophilie devant le tribunal de l'État du Minnesota avec le soutien du groupe de défense des droits de l'homme Gender en 2021. La fédération, selon elle, l'interdit de compétition en raison de son identité sexuelle alors même que son taux de testostérone est inférieur à celui prévu par le Comité international olympique et la Fédération internationale d'haltérophilie[71].
Handball
En France, le club ES Troarn Calvados Handball compte sa première arbitre trans[72].
Natation
Le professeur de sport et nageur Rook Campbell (FtM) de l'Université de Californie du Sud débute sa transition en 2018. Il souhaite revoir la communication des médias à propos des athlètes trans en leur donnant quelques conseils. En l'occurrence, l'aspect non organique de la transition reste éludé : identité, société, juridique, annonce, premiers pas en public, bien-être ressenti[73],[74].
Lia Thomas (MtF), étudiante à l’Université de Pennsylvanie, réalise le meilleur temps de son université et de la saison 2021 pour les États-Unis[75]. Bien qu'elle respecte le règlement interne de la fédération américaine de natation et de la NCAA d'un point de vue médical, ses très bonnes performances sont critiquées par le mouvement Women's sports policy working group car sa transition a débuté après la puberté[76]. Aussi, la fédération américaine de natation envisage désormais de revoir les-dit critères en particulier la présence d'un taux de testostérone (inférieur à 5 nmol/l) dans le sérum pendant une durée d'au moins trente-six mois avant la date de la demande[77]. Seize nageuses de son équipe publient une lettre ouverte dans le magazine Swimming World afin de demander à leur université et à l’Ivy League sport de les soutenir en tant que femmes biologiques et de ne pas engager d’action judiciaire avec la NCAA pour contester ces nouvelles règles. Elles reconnaissent pleinement à Lia Thomas « (…) le droit de vivre sa vie de manière authentique » mais considèrent que « dans les compétitions sportives, le sexe biologique est une question différente de l’identité de genre ». L'entrée en vigueur du nouveau règlement, selon l'Ivy League sport, est fixée à la prochaine compétition c’est-à-dire avec les futurs championnats d'hiver 2022 de la NCAA. Le Competitive Safeguards and Medical Aspects of Sports examinera le cas de Lia Thomas en relation avec ce changement de règlement lors de sa prochaine réunion et fera des recommandations appropriées au conseil d'administration de la NCAA à la fin du mois de février 2022[78],[79]. Au championnat national disputé à Atlanta en mars 2022, elle s'impose sur le 500 yards nage libre devant les médaillées d'argent olympiques aux Jeux de Tokyo, Emma Weyant (400 mètres quatre nages) et Erica Sullivan (1 500 nage libre)[80]. Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis considère la sportive floridienne, classée deuxième, comme la « gagnante légitime ». Un texte adopté en juin 2021 dans cet État interdit à toute personne assignée homme à la naissance de participer à des compétitions pour filles et pour femmes. La nageuse arrivée en troisième position soutient la championne et évoque : « Les abus et le harcèlement sexuels, l’inégalité des salaires et de revenus et le manque de femmes aux poste de direction. Les filles et les femmes transgenres ne figurent nulle part sur cette liste[81],[82]. ». Lia Thomas souhaite se qualifier pour les prochains JO de 2024[83].
Rugby
Les rugbywomen trans pesant plus de 90 kilos ou mesurant plus de 1,70 mètre pourraient être soumises à une évaluation par un entraîneur avant d'être autorisées à jouer au rugby féminin en Angleterre. Il s'agirait de déterminer si elles représentent un risque pour la sécurité des autres joueuses. Le projet de la Fédération anglaise de rugby à XV prévoit également la communication des détails de leur passé sportif[84]. Pour cette fédération, en 2020, afin de participer à une compétition, une athlète transgenre doit se déclarer comme étant une femme et ne pas avoir un niveau de testostérone dépassant 10 nmol/L, sur une durée de douze mois précédant la première compétition. Elle n'est plus obligée d’être reconnue juridiquement dans son nouveau sexe d'après l'IAAF[85]. La Fédération française de rugby annonce modifier son règlement en faveur de la participation des sportives (MtF). Il prévoit, en effet, que « non opérées » elles devront attester « qu'elles suivent un traitement hormonal depuis a minima 12 mois », mais aussi que leur organisme ne dépasse pas un certain taux de testostérone. Aucune démarche similaire n'est exigée pour l'examen des dossiers des hommes (FtM) par les commissions professionnelles. C'est la première fédération sportive française à adopter de telles dispositions[86],[87]. La Fédération irlandaise de rugby à XV annonce le la modification de sa politique sur les joueuses transgenres. Elle se conforme aux directives de la fédération internationale du World Rugby, selon lesquelles la participation au rugby de contact pour les joueurs de la catégorie féminine est limitée à celles dont le sexe a été enregistré comme féminin à la naissance[88].
Depuis 2018, Alexia Cérénys est une joueuse trans de l'équipe féminine d'Elite 1 du rugby club de Lons. C'est la seule femme transgenre à évoluer à ce niveau en France. Elle est soutenue par la Fédération française de rugby et son équipe lors de la Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie de 2021[89],[90].
Saut à la perche
Balian Buschbaum réalise sa transition (FtM) en 2008 après avoir mis fin à sa carrière d'athlète.
Tennis
L'ex-joueuse de tennis Martina Navrátilová dans un article publié par The Times[91] considère qu'autoriser « les hommes qui décident de devenir des femmes » à participer à des compétitions féminines s'assimile à « de la triche »[92]. Elle a pourtant, à la suite de son coming out en 1981[93], milité en faveur des LGBT et été la porte-parole des premiers Outgames en 2006. Elle a solennellement lu le , avec le médaillé olympique Mark Tewksbury, la Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT, issue de la Conférence mondiale sur les droits des LGBT de Montréal.
Triathlon
La Fédération britannique de triathlon décide le d'interdire de la présence des femmes trans lors des compétitions féminines de triathlon en Grande-Bretagne. Cette mesure entrera en vigueur en 2023. Les femmes transgenres devront intégrer une nouvelle catégorie avec les hommes dite « ouverte »[94].
Volley-ball
La Brésilienne Tifanny Abreu (pt) est la première femme trans à évoluer en première division féminine au Brésil[95]. Elle participe à une campagne publicitaire en 2022 pour Adidas[96]. Après avoir obtenu son changement d'identité, la joueuse originaire du Pérou Nicole obtient sa licence sportive de la fédération. Seul le sexe figurant sur sa carte d'identité doit être conforme au genre mentionné sur sa licence. Elle devient la première joueuse trans du championnat de France[97].
Références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Transidentité » (voir la liste des auteurs).
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Voir aussi
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Radio
- « L'avantage des athlètes transsexuelles en sport féminin, un mythe ? », sur radio-canada.ca,
Vidéographie
Lien externe
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