Peter Kalmus

Peter Kalmus (né le ) est un scientifique et auteur américain basé à Altadena 'Californie). Au début de sa carrière il a travaillé au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en tant que scientifique de projet associé au Joint Institute for Regional Earth System Science & Engineering de L4UCLA . En plus de ses travaux scientifiques, il est l'auteur du livre Being the Change: Live Well and Spark a Climate Revolution. Auteur d'articles sur le changement climatique, il est aussi le fondateur du site Web noflyclimatesci.org et co-fondateur de l'application Earth Hero: Climate Change.

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Peter Kalmus (climatologue)
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Formation et début de carrière

Kalmus a fréquenté l'Université de Harvard, où il a obtenu son baccalauréat ès sciences en physique en 1997[1]. À Harvard, il a utilisé la spectroscopie par transformée de Fourier pour découvrir et catégoriser les spectres de rotation de la mécanique quantique de plusieurs cyanopolyynes qui ont ensuite été trouvées dans des nuages interstellaires[2]. Il a ensuite enseigné la physique au lycée dans le Massachusetts et écrit des logiciels à New York[1]. En 2004, il s'est inscrit à l'école doctorale de l'Université de Columbia et y a obtenu un doctorat en physique en 2008[1]. Son travail de doctorat a porté sur la recherche d'ondes gravitationnelles, en tant que membre de la collaboration scientifique LIGO (thèse : « Gravitational Waves Associated with Soft Gamma Repeater Flares »)[3]. Il a poursuivi son travail avec LIGO en tant que chercheur postdoctoral au California Institute of Technology, menant des recherches sur les ondes gravitationnelles des magnétars[4],[5],[6], les sursauts gamma [7] et les Supernova[8], et contribuant à l'étalonnage précis des observatoires mondiaux d'ondes gravitationnelles[9].

Recherche

Après s'être concentré sur les travaux liés au LIGO pendant plusieurs années, Kalmus s'est concentré sur les sciences de la terre et du climat. Les recherches récentes de Kalmus sont centrées sur la physique des nuages, améliorant spécifiquement la compréhension de base des stratocumulus marins[10] et des phénomènes météorologiques convectifs violents tels que les tornades[11], dans le but d'améliorer les projections de l'évolution de ces phénomènes à mesure que la planète se réchauffe, en utilisant des données de télédétection, des données in situ et des modèles. Les stratocumulus marins reflètent la lumière solaire entrante, refroidissant la planète, et sont difficiles à modéliser avec précision dans les modèles climatiques ; cela en fait une source majeure d'incertitude dans les projections climatiques[10].

Un fil conducteur dans ses recherches est l'amélioration de l'utilité des observations satellitaires de la Terre[11]. Il a utilisé des données in situ d'une campagne basée sur des navires pour corriger les biais de la récupération des pluies chaudes CloudSat . Il utilise également des données in situ pour valider les récupérations de l'instrument AIRS sur l' Aqua (satellite)[12].

Récemment[Quand ?], Kalmus a commencé à travailler dans le domaine naissant de la prévision écologique. Il est le chercheur principal à une subvention de la NASA pour étudier l'avenir projeté des récifs coralliens du monde avec une plus grande précision et résolution[13]. Les récifs coralliens succombent rapidement aux vagues de chaleur de l'océan et à l'acidification de l'océan[14].

Kalmus est un communicateur scientifique dont les efforts se concentrent sur l'éloignement de la culture de l'acceptabilité des combustibles fossiles. Il tweete en tant que @ClimateHuman et, depuis avril 2022, il est le climatologue le plus suivi sur Twitter[15]. Il s'attache en particulier à encourager les sciences de la Terre et d'autres communautés universitaires à s'exprimer avec une plus grande urgence sur la nécessité d'une action climatique[16].

De nombreux médias ont publié son portrait, notamment Mother Jones[17], PRI's <i id="mwcA">The World</i>[18], CBC Radio[19], Deutsche Welle[20], BuzzFeed[21], The Intercept[22] et Quartz[23]. Il évoque principalement la nécessité d'une mobilisation climatique immédiate et massive et de la manière dont les individus peuvent « voter » pour cette mobilisation à travers leurs actions, via l'activisme et la réduction des émissions. Il parle aussi de la nécessité d'une taxe sur le carbone et d'une politique de dividende dans le cadre de la mobilisation, dans laquelle les combustibles fossiles deviennent de plus en plus coûteux à mesure que la taxe sur le carbone augmente chaque année et que 100 % des revenus nets sont reversés équitablement à la population, en vue d'une politique fiscalement progressiste.

Kalmus vit avec environ un dixième du combustible fossile de l'Américain moyen[24]. Il dit que cela a rendu sa vie plus satisfaisante et plus significative. En 2010, Kalmus a réalisé que le vol en avion représentait environ 3⁄4 de ses émissions de gaz à effet de serre, et il n'a pas pris l'avion depuis 2012[25]. Kalmus croit que n'importe qui peut contribuer au changement culturel en vivant lui-même le changement qui doit se produire. Il a déclaré qu'en « prêchant par l'exemple », son plaidoyer est devenu plus efficace[26].

Kalmus est un chroniqueur et collaborateur régulier de la revue <i id="mwkA">YES!</i>[27]. Ses écrits ont également été publiés dans The Guardian[28], Eos, The Washington Post et <i id="mwnA">Grist</i>.

Le 14 septembre 2019, Kalmus a tweeté « Ne jamais abandonner » et a fait référence à son dernier article, Comment vivre avec la crise climatique sans devenir nihiliste[29],[30].

Kalmus a été associé au Mouvement pour un parti populaire, une organisation progressiste positionnée comme une alternative aux partis démocrate et au républicain. Après le premier débat présidentiel de l' élection de 2020, Kalmus a participé à une réponse de quatre personnes au débat[31].

Fin 2021, Kalmus a comparé ses propres expériences en faveur d'une plus grande reconnaissance du problème climatique avec celles des deux astronomes fictifs représentés dans le film comique Don't Look Up. Il compare également les événements absurdes de ce film avec une série d'événements tout aussi absurdes et insaisissables dans notre propre monde[32].

Arrestation devant les locaux de JP Morgan Chase

Le 6 avril 2022, Kalmus a été arrêté, avec un physicien, un ingénieur et un professeur de sciences[33], pour s'être enchaîné à la porte de l'immeuble de JP Morgan Chase à Los Angeles, protestant contre les investissements de la banque dans de nouveaux projets de combustibles fossiles[34]. Dans le The Guardian, Kalmus a prôné la désobéissance civile à la suite de la publication du rapport final du groupe de travail III du GIEC. Dans l'article, Kalmus dit « C'est maintenant la onzième heure et je me sens terrifié pour mes enfants et terrifié pour l'humanité (...) Mais je continuerai à me battre aussi fort que possible pour cette Terre, peu importe à quel point la situation s'aggrave, car elle peut toujours empirer[34]. »

Flying Less movement

Kalmus est le fondateur du site web noflyclimatesci.org et l'un des principaux promoteurs du mouvement #FlyingLess[35]. Il fait pression pour que l'Union américaine de géophysique soutienne les scientifiques de la Terre qui choisissent de voler moins pour des raisons climatiques, avec des options de participation à distance aux conférences[36].

Grève scolaire pour le climat

Kalmus était l'un des principaux organisateurs de deux lettres écrites pour soutenir les jeunes en grève à l'école, l'une de scientifiques américains de la Terre[37] et l'autre d'universitaires internationaux[38]. Ses deux fils sont régulièrement en grève scolaire le vendredi depuis 2018 avec Fridays for Future[39].

Application Héros de la Terre

Pour aider les utilisateurs à suivre leurs émissions de carbone, Kalmus a cofondé l'application pour téléphone portable Earth Hero, afin de créer des changements de mode de vie avec leurs réductions, puis les aider à s'engager dans d'autres formes d'activisme climatique telles que la protestation et la désobéissance civile[40].

Prix et reconnaissance

Kalmus a remporté de nombreux prix tant pour sa science que pour son activisme. Il a reçu la Médaille du début de carrière prometteur de la NASA et trois prix Jet Propulsion Laboratory Voyager pour son travail en science de la Terre[1] et le prix inaugural de Transition US Walking the Talk[41]. Il est nommé « Grist 50 » en 2018, et fait partie des dix nominés labellisés comme « Visionnaires[42] ».

Son livre, Être soi-même le Changement: Vivre bien et allumez une Révolution Climatique a remporté le prix Livre Exceptionnel de l'Année de l'IPPY[43].

Références
  1. « Peter Kalmus CV 2018 ».
  2. Thaddeus, Gottlieb, Kalmus et McCarthy, « Laboratory Detection of the Cyanopolyyne HC13N », The Astrophysical Journal Letters, vol. 472, no 1,‎ , p. L61 (ISSN 1538-4357, DOI 10.1086/310359, Bibcode 1996ApJ...472L..61T).
  3. Kalmus, Search for Gravitational Wave Bursts from Soft Gamma Repeaters, (Bibcode 2009PhDT.......272K, arXiv 0904.4394).
  4. LIGO Scientific Collaboration, Abbott, Abbott et Adhikari, « Search for Gravitational-Wave Bursts from Soft Gamma Repeaters », Physical Review Letters, vol. 101, no 21,‎ , p. 211102 (PMID 19113401, DOI 10.1103/PhysRevLett.101.211102, Bibcode 2008PhRvL.101u1102A, arXiv 0808.2050)
  5. Abbott, Abbott, Adhikari et Ajith, « Stacked Search for Gravitational Waves from the 2006 SGR 1900$\mathplus$14 STORM », The Astrophysical Journal, vol. 701, no 2,‎ , L68–L74 (ISSN 1538-4357, DOI 10.1088/0004-637X/701/2/L68, lire en ligne).
  6. Abadie, Abbott, Abbott et Abernathy, « Search for Gravitational Wave Bursts from Six Magnetars », The Astrophysical Journal, vol. 734, no 2,‎ , p. L35 (ISSN 2041-8205, DOI 10.1088/2041-8205/734/2/L35, Bibcode 2011ApJ...734L..35A, arXiv 1011.4079).
  7. Abadie, Abbott, Abbott et Abbott, « Implications for the Origin of GRB 051103 from Ligo Observations », The Astrophysical Journal, vol. 755, no 1,‎ , p. 2 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1088/0004-637X/755/1/2, Bibcode 2012ApJ...755....2A, arXiv 1201.4413).
  8. LIGO Scientific Collaboration and Virgo Collaboration, Abbott, Abbott et Abbott, « First targeted search for gravitational-wave bursts from core-collapse supernovae in data of first-generation laser interferometer detectors », Physical Review D, vol. 94, no 10,‎ , p. 102001 (DOI 10.1103/PhysRevD.94.102001, Bibcode 2016PhRvD..94j2001A, arXiv 1605.01785).
  9. Goetz, Kalmus, Erickson et Savage, « Precise calibration of LIGO test mass actuators using photon radiation pressure », Classical and Quantum Gravity, vol. 26, no 24,‎ , p. 245011 (ISSN 0264-9381, DOI 10.1088/0264-9381/26/24/245011, Bibcode 2009CQGra..26x5011G, arXiv 0910.5591).
  10. Kalmus, Lebsock et Teixeira, « Observational Boundary Layer Energy and Water Budgets of the Stratocumulus-to-Cumulus Transition », Journal of Climate, vol. 27, no 24,‎ , p. 9155–9170 (ISSN 0894-8755, DOI 10.1175/JCLI-D-14-00242.1, Bibcode 2014JCli...27.9155K).
  11. Kalmus, Kahn, Freeman et van den Heever, « Trajectory-Enhanced AIRS Observations of Environmental Factors Driving Severe Convective Storms », Monthly Weather Review, vol. 147, no 5,‎ , p. 1633–1653 (ISSN 0027-0644, DOI 10.1175/MWR-D-18-0055.1, Bibcode 2019MWRv..147.1633K).
  12. Kalmus, Sun Wong et Teixeira, « The Pacific Subtropical Cloud Transition: A MAGIC Assessment of AIRS and ECMWF Thermodynamic Structure », IEEE Geoscience and Remote Sensing Letters, vol. 12, no 7,‎ , p. 1586–1590 (ISSN 1545-598X, DOI 10.1109/LGRS.2015.2413771).
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Liens externes
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