Petites Sœurs de l'Assomption
Les Petites Sœurs de l'Assomption (en latin : Instituti Parvularum Sororum ab Assumptione) sont une congrégation religieuse féminine hospitalière de droit pontifical.
Petites Sœurs de l'Assomption | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | juin 1875 par Mgr Guibert |
Approbation pontificale | 2 avril 1897 par Léon XIII |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Règle | règle de saint Augustin |
But | soins des malades à domicile, œuvre socio-sanitaire |
Structure et histoire | |
Fondation | 17 juillet 1865 Paris |
Fondateur | Étienne Pernet & Mère Marie de Jésus |
Abréviation | P.S.A |
Branche(s) | Sœurs de la charité de l'Assomption |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux |
Historique
La congrégation est fondée le à Paris par le Père Étienne Pernet (1824-1899), assomptiste, et Antoinette Fage (en) (1823-1883) en religion Mère Marie de Jésus, pour donner des soins gratuits aux malades à domicile en particulier ceux de la classe ouvrière. Les sœurs prononcent leurs vœux le et la congrégation est reconnue par en par Mgr Guibert, archevêque de Paris. L'institut reçoit le décret de louange le [1]et ses constitutions sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le .
Fusion et scission
- 1949 : Servas dos Pobres du Portugal, fusion avec les Petites Sœurs de l'Assomption.
- 1962 : Petites Sœurs des Champs fondées en 1844 à Gandalou dans la commune de Castelsarrasin par l'abbé Jean-Baptiste Marie Delpech (1807-1887) sous le nom d'Oratoire des filles de Marie Immaculée. En 1896 la congrégation est transférée à Malause (Tarn-et-Garonne) sous le nom de Religieuses gardes-malades de Bergerac. En 1924 elle prend le nom de Petites sœurs des malades, filles de Marie Immaculée, et en 1941 celui de Petites Sœurs des Champs, filles de l'Oratoire de Marie Immaculée. Le , la congrégation est absorbée par les Petites Sœurs de l'Assomption[2].
- 1993 : scission avec une partie de la province italienne qui devient la congrégation des sœurs de la charité de l'Assomption.
Activités et diffusion
Les Petites Sœurs de l'Assomption sont actives dans le domaine socio-sanitaire.
Elles sont présentes en[3]:
- Europe : France, Belgique, Espagne, Irlande, Italie, Portugal, Royaume-Uni.
- Amérique : Argentine, Brésil, Canada, Colombie, États-Unis, Pérou, Uruguay.
- Afrique : Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Madagascar, Tunisie.
- Asie : Vietnam.
- Océanie : Nouvelle-Zélande.
La maison-mère est à Paris.
En 2017, la congrégation comptait 659 sœurs dans 97 maisons[4].
Membres célèbres
- Bienheureuse Paul-Hélène Saint-Raymond (1927-1994), martyre[5],[6],[7],[8].
- Jeanne de Balanda (1862-1925)
Notes et références
- « Étienne Pernet, assomptionniste au service des plus petits », sur https://www.assomption.org (consulté le )
- « Petites Soeurs des Champs, filles de l'Oratoire de Marie Immaculée », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
- « Présence », sur https://assomption-psa.org (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1474
- « Le fanatisme frappe à Alger » Article de José Fort publié le 9 mai 1994 dans L'Humanité
- « Huit religieux catholiques tués en huit mois . L'ordre des Pères blancs » Article publié le 28 décembre 1994 dans Libération
- « Dix-neuf religieux assassinés en deux ans » Article publié le 3 septembre 2010 dans La Croix
- « 1994-2014, l’héritage des premiers religieux assassinés en Algérie » Article de Martine de Sauto publié le 11 mai 2014 dans La Croix
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