Philip Gorwood

Philip Gorwood, né le à Saint-Jean-de-Luz, est un psychiatre et chercheur français spécialisé dans la génétique des comportements[1]. Chef de pôle clinique au Groupe Hospitalier Universitaire Paris psychiatrie et neurosciences (GHU PARIS site Sainte Anne) [2] et professeur à l'Université de Paris[3], il dirige une des équipes de l'unité INSERM 1266 IPNP[4].

Philip Gorwood
Biographie
Naissance
Saint-Jean-de-Luz
Nationalité Française
Thématique
Profession Psychiatre et chercheur ou chercheuse
Employeur Université Paris-Descartes (depuis le )

Biographie

Après des études de médecine à l'université Pierre-et-Marie-Curie, il se spécialise en psychiatrie. Chargé de recherche Inserm durant deux ans, il est nommé chef de clinique-assistant dans le service psychiatrique de l'hôpital Louis-Mourier (1994), puis praticien hospitalier-universitaire (1999), PU-PH (2008), et enfin chef de service de la Clinique des maladies mentales et de l'encéphale à l’hôpital Sainte-Anne (2014)[5].

Il obtient un doctorat en sciences en 1996 et se spécialise dans la recherche génétique. Il dirige avec Frédéric Rouillon l'équipe Vulnérabilité aux troubles psychiatriques et addictifs (unité Inserm U894)[6] du Centre de Psychiatrie et Neurosciences (CPN) localisé à l'Hôpital Sainte-Anne[7].

Sa thèse, Génétique et alcoolisme : gènes codant les récepteurs dopaminergiques et alcoolo-dépendance reçoit le Prix de la lutte contre l'alcoolisme (2000)[8].

Il est rédacteur en chef de la revue European Psychiatry[9].

Publications et contributions

  • Psychopharmacogenetics, Gorwood & Hamon, Springer (2006).
  • Mesurer les événements de vie en psychiatrie, Masson (2004).
  • « Facteurs génétiques de l’alcoolisme ». In : Alcoolisme et Psychiatrie. Adès J. & Lejoyeux M., Eds. Masson. Collection Médecine et Psychothérapie (1997).
  • « Vulnérabilité génétique dans les pathologies mentales de l’enfant ». In : Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Progrès en pédiatrie. Éditions DOIN. Paris (2002).
  • « Genèse de la personnalité normale et pathologique : Approches génétiques ». In : Les troubles de la personnalité. Edit Féline, Guelfi, Hardy. Flammarion (2002).
  • avec C. Dubertret et J. Ades, « Psychose hallucinatoire chronique et schizophrénie d'apparition tardive : une même entité ? », in L' Encéphale, 1997, vol. 23, no 3, p. 225-231.
  • Philip Gorwood, J. Feingold, J. Ades. « Épidémiologie génétique et psychiatrie (I): Portées et limites des études de concentration familiale exemple du trouble panique » dans Association Française de Psychiatrie Biologique. Réunion de Paris L'Encéphale 25: 21–29 p.. Consulté le 2014-04-19..

Document sonore

Références

  1. Vulnérabilité génétique dans les pathologies mentales de l’enfant. In : Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Progrès en pédiatrie. Éditions DOIN. Paris (2002)
  2. Pierre Kaldy, « Une nouvelle piste pour lutter contre la dépression », sur sante.lefigaro.fr,
  3. (en) Abigail Moss, « Lundbeck’s alcoholism drug faces EU regulatory challenges », sur ft.com,
  4. Nicolas Revoy, « La dépression altère durablement les fonctions cérébrales », sur journaldelascience.fr,
  5. Alcool et troubles mentaux: De la compréhension à la prise en charge du patient. Benyamina, Reynaud, Aubin (Elsevier-Masson)
  6. Anne Jeanblanc, « Le cycle infernal des dépressions mieux compris », sur lepoint.fr,
  7. Neuroplasticity: New biochemical mechanisms, Costa e Silva, Macher, Olié (Springer 2011)
  8. Bulletin de l'Académie nationale de médecine - J.-B. Baillière (Paris), Académie nationale de médecine (2000)
  9. « European Psychiatry », sur www.journals.elsevier.com (consulté le )

Voir aussi

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