Pierre-Joseph Maës
Pierre Joseph Maës, né le au fort Saint Jean-Baptiste de Natchitoches, en Louisiane, décédé le à Nantes, est un négociant, armateur et homme politique français.
Pour les articles homonymes, voir Maes.
Conseiller général de la Loire-Atlantique | |
---|---|
- | |
Député de la Loire-Atlantique | |
- | |
Président Tribunal de commerce de Nantes (d) | |
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Parentèle |
Raoul Maës (d) (petit-fils) |
Propriétaire de |
Château du Haut-Gesvres (d), hôtel Maës |
---|
Biographie
Né en Louisiane dans la paroisse Saint François du poste de Natchitoches le , Maës, d'origine hollandaise, est le fils de Pierre Joseph Maës (né le - Saint-Amand, décédé le - Nantes), exploitant d'une plantation de tabac et de coton en Louisiane, et de Marianne d'Artigaux[1] (née en 1761 à Bayonne, décédée le et inhumée au cimetière du fort Saint Jean Baptiste de Natchitoches; Sa tombe est la plus ancienne de l’actuel « Cimetière américain » de Natchitoche, ville qui compte aujourd’hui 20 000 habitants).
Pierre Joseph Maës épouse à Nantes le , Elise Haentjens, fille de l'armateur nantais également d'origine hollandaise Mathias Haentjens, propriétaire du domaine de Gesvres à Treillières, et tante d'Alphonse-Alfred Haentjens. Héritière pour une partie du domaine, Elise reçoit 264 ha, situés sur la rive gauche du Gesvres. Elle et son mari feront construire en 1837, au lieu-dit "La Rivière", le château que l'on a coutume d'appeler "le Haut-Gesvres" et qui sera vendu en 1861 à Edmond Doré-Graslin.
Négociant et armateur, Pierre-Joseph Maës est président du tribunal de commerce de Nantes. La maison d'armement Maës, spécialisée dans l'armement de baleiniers, est une des plus importantes du port de Nantes.
Partisan de la révolution de 1830, Pierre Joseph Maës fut nommé, après juillet, colonel de la garde nationale ; puis la démission de M. de Saint-Aignan lui ouvrit les portes de la Chambre des députés. Élu, le , par le 1er arrondissement de la Loire-inférieure (Nantes), avec 462 voix (647 votants, 717 inscrits), il prit place au centre gauche et opina généralement avec le tiers-parti. Il obtint sa réélection, le , dans le 6e collège de la Loire-inférieure (Paimbœuf), avec 63 voix (109 votants, 150 inscrits), contre 25 à Aristide Locquet de Grandville, et suivit la même ligne politique jusqu'en 1837[2]. À cette époque, il échoua (le ), avec 52 voix contre 55 à l'élu, M. Cossin. Il se présenta, sans plus de succès, aux renouvellements du et du .
Il est dans les principaux actionnaires de la Filature rouennaise de lin et de chanvre (La Foudre).
Parmi les 7 enfants de Pierre Joseph Maës et d'Elise Haentjens, Marie-Elisabeth Maës, née le , épousera le négociant d'origine savoyarde Antoine Dufour (maire de Nantes en 1866), et sa sœur Eugénie Maës, née le , épousera le colonel Charles Peyssard, également d'origine savoyarde, veuf de Blanche de Vassal-Montviel et frère du général Anne Joseph Peyssard.
Notes et références
- treillieresaufildutemps.blogspot.fr
État civil (archives départementales du Nord, registres paroissiaux de la commune de Saint Amand-les-Eaux, archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, registres paroissiaux de la commune de Bayonne) - J. Robert - Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)
Voir aussi
Sources
- « Pierre-Joseph Maës », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Louisiana: A Guide to the State - Page 308
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Portail de la politique française
- Portail de la Louisiane
- Portail de la Loire-Atlantique
- Portail de Nantes