Pierre-Thomas Rambaud
Le baron Pierre-Thomas Rambaud, né à Lyon le [1] et mort dans la même ville le [2], est un avocat et un homme politique lyonnais.
Pour les articles homonymes, voir Rambaud.
Pierre-Thomas Rambaud | |
Pierre-Thomas Rambaud, peint par Césarine Darrieux | |
Fonctions | |
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Maire de Lyon | |
– | |
Prédécesseur | Jean-Joseph Méallet de Fargues |
Successeur | Jean de Lacroix-Laval |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lyon (France) |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Lyon (France) |
Nationalité | française |
Liste des maires de Lyon | |
Biographie
Pierre-Thomas Rambaud naît dans une famille de la noblesse consulaire de Lyon[3]. Il étudie au collège des oratoriens, puis le droit à Paris, et revient à Lyon s'installer comme avocat.
La Révolution accélère sa carrière, il devient commissaire du Roi au tribunal de district en 1791, où il se fait remarquer comme royaliste et opposant à la constitution civile du clergé. Il rejoint les rangs des insurgés lors du soulèvement de Lyon contre la Convention nationale et est nommé président de la Commission populaire de salut public créé pour assurer le gouvernement insurrectionnel de la ville. Il proclame à ce moment son attachement à la République, mais une république modérée et non jacobine. Il participe à la fuite avec Précy le et parvient à rejoindre Lausanne où il reste jusqu'à la réaction thermidorienne.
En 1800, il est fait membre de l'académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, alors nommée Athénée[4].
Par la suite il est élu député au Conseil des cinq-cents où il se montre favorable au coup d'État du 18 Brumaire. Il se rallie par la suite à l'Empire et est nommé procureur général à la Cour impériale de Lyon en 1811.
Après le retour de Louis XVIII, il se rallie au Roi, et est nommé en 1818 maire de Lyon. Il démissionne en 1826, vaincu par les Ultras qui le trouvent trop libéral. Enfin, il est nommé président du Conseil général du Rhône en 1831.
Son mandat est marqué par la mise en place d'un plan d'aménagement du quartier de Perrache (actuel quartier Confluence), qui ne sera pas réalisé tel quel, mais aussi par l'aménagement de la place des Célestins et la création du quai de la Pêcherie. Sur un plan symbolique, c'est sous son mandat qu’est réalisé le premier monument en souvenir des victimes du siège de Lyon et qu'y est transféré le corps du comte de Précy, chef militaire de la révolte.
Carrière professionnelle
- Avocat du roi à la sénéchaussée.
- Commissaire du gouvernement au tribunal de district.
- Procureur général impérial.
- Président de l'administration des Hospices de Lyon.
Carrière politique
- Président de la Commission populaire de salut public (gouvernement insurrectionnel pendant la révolte de Lyon en 1793).
- Député du Rhône au Conseil des cinq-cents(1795-1799)
- Maire de Lyon de 1818 à 1826.
- Président du Conseil général du Rhône (1831- ?)
Divers
- Enterré au cimetière de Loyasse Lyon 5° allée 11[5].
- Un quai de la Saône porte son nom dans le deuxième arrondissement.
- Créé chevalier () puis baron de l’Empire (), baron de la Sablière avec majorat (), il fut confirmé dans son titre de baron héréditaire par lettres patentes du .
Notes et références
- Acte de baptême no 277 de la page 29/214, cote du registre 1GG624. Il faut cliquer sur "Accéder au registre" puis sur "Personnalités" puis sur"R" puis on cherche le nom, en ligne sur le site des archives municipales numérisées de Lyon.
- Acte de décès no 701 de la page 89/301, cote du registre 2E419. Il faut cliquer sur "Accéder au registre" puis sur "Personnalités" puis sur "R" puis on cherche le nom, en ligne sur le site des archives municipales numérisées de Lyon.
- Vital de Valous, Essai d'un nobiliaire lyonnais ou rôle des familles nobles existantes et représentées dans l'ancienne circonscription de la généralité de Lyon, Auguste Brun, (lire en ligne)
- Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des académiciens de Lyon : 1700-2016, (ISBN 978-2-9559433-0-4 et 2-9559433-0-4, OCLC 983829759, lire en ligne)
- « Au sujet de la sépulture du Baron RAMBAUD, c’est toujours une concession familiale, effectivement vétuste, mais non répertoriée en qualité de concession honorifique et donc elle n’entre pas, dans le dispositif permettant une prise en charge des travaux de rénovation » (comme Herriot et Gailleton) direction des cimetières de Lyon.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- « Rambaud (Pierre-Thomas, baron) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
- Dictionnaire historique de Lyon, Ed. Stéphane Bachès, Lyon, 2009
- 24 maires de Lyon pour deux siècles d'Histoire, LUGD, Lyon, 1994
- Collectif et Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559433-0-4, présentation en ligne), p. 1094-1096 (chap. Pierre Thomas Rambaud)
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