Pierre Beaugrand
Pierre Beaugrand (Saint-Laurs, - Ouezzane, ) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Médecin militaire, il rallie la France libre et participe aux campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient, de France et d'Allemagne. Poursuivant ses activités médicales à titre civil après la guerre, il disparait accidentellement au Maroc.
Pierre Beaugrand | |
Naissance | Saint-Laurs (Deux-Sèvres) |
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Décès | Ouezzane (Maroc) |
Origine | France |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
Arme | Service de santé des armées Arme blindée et cavalerie |
Grade | Médecin des armées |
Années de service | 1939 – 1945 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de Guerre 1939-1945 |
Biographie
Pierre Beaugrand naît le à Saint-Laurs, (Deux-Sèvres)[1]. Engagé dans le service de santé des armées, il est affecté comme médecin-sous-lieutenant à l'hôpital militaire de Sedan lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate.[2]. Lorsque les troupes allemandes atteignent la ville en , il est fait prisonnier mais libéré peu de temps après au titre du service de santé[3].
Il exerce quelque temps à Paris puis décide de quitter la métropole pour rallier la France libre. Embarqué dans un cargo à destination de la Chine, il débarque à Shanghaï le et rejoint les forces françaises libres sans exercer la médecine[1]. Affecté à la 1re Compagnie autonome de chars de combat comme lieutenant, il prend part à la fin de la campagne de Syrie puis à la guerre du désert[2]. Il intègre ensuite la 2e division blindée avec sa compagnie qui, renforcée d'autres compagnies, devient le 501e régiment de chars de combat[3]. En , à Sabratha, Pierre Beaugrand est décoré de l'Ordre de la Libération des mains mêmes du général de Gaulle[2].
Déplacé en Angleterre en , le 501e RCC débarque en Normandie le dans la région de Carentan[1]. Pierre Beaugrand participe alors avec son régiment à la libération de la France puis poursuit jusqu'en Allemagne où il entre le à Berchtesgaden[3]. Terminant la guerre avec le grade de capitaine, il quitte l'armée et s'installe au Maroc où il reprend ses activités médicales. En , il est engagé comme chirurgien à l'hôpital de Ouezzane et dirige un groupe sanitaire mobile[1]. Le , alors qu'il entreprend de traverser à pied un oued afin de porter secours à un malade, il est emporté par le courant[1]. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Références
- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
Liens externes
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