Pierre Henri Ernest de Kergorlay
Pierre Henri Ernest de Kergorlay est un homme politique français né le à Paris et décédé le au château des Barres à Sainpuits (Yonne).
Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Kergorlay.
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Conseiller général de la Haute-Loire | |
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Maire de Saint-Maurice-de-Lignon | |
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(à 71 ans) Château des Barres |
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Biographie
Petit-fils de Gabriel-Louis-Marie de Kergorlay, il devient auditeur au Conseil d’État en 1869. Il est conseiller général du canton de Fay-sur-Lignon en 1875 et maire de Saint-Maurice-de-Lignon. Il est député de la Haute-Loire de 1881 à 1885 et de 1889 à 1893, siégeant à droite. Il est secrétaire de la Chambre en 1889 et 1890.
Il déposa un projet de réorganisation des monts-de-piété, demanda () la suppression du budget extraordinaire et la concession à l'industrie privée des lignes de chemins de fer à construire par l'État et vota contre les crédits du Tonkin, contre la laïcisation de l'enseignement, et généralement contre les ministères républicains au pouvoir.
Il épouse en premières noces Anne-Marie-Caroline (dite « Nancy ») de La Tour-Maubourg (1852-1875), fille du marquis de La Tour-Maubourg, qui meurt en couches sans descendance le .
En 1880, il épouse en secondes noces Marie de Caulaincourt de Vicence (1859-1902), fille d'Adrien, 6e marquis de Caulaincourt, second duc de Vicence, sénateur, président du Conseil général de la Somme, et de Marguerite Perrin de Cypierre. de ce mariage, quatre enfants :
- Louise de Kergorlay (1881-1972), mariée en 1903 avec François, comte de Montholon-Sémonville, secrétaire d'ambassade (1878-1951), sans postérité ;
- Bernard de Kergorlay (1882-1937), marié en 1910 avec Antoinette de Curel (1888-1960), dont postérité ;
- Armand de Kergorlay (1883-1949), marié en 1912 avec Charlotte Mouchet de Battefort de Laubespin (1889-1976), dont postérité ;
- Marguerite de Kergorlay (1890-1950), célibataire.
Il fait édifier dans les années 1890 un hôtel particulier dans le 16e arrondissement de Paris par l'architecte Paul Ernest Sanson, qui écrira qu'après avoir édifié le « Palais du Fou » (le « Palais Rose ») pour Boniface de Castellane, il allait construire « la Maison du Sage », pour Pierre de Kergorlay[1].
Sources
- « Pierre Henri Ernest de Kergorlay », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Pierre Henri Ernest de Kergorlay », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Joseph Valynseele, Les Princes et ducs du Premier Empire non maréchaux, leur famille et leur descendance, 1959, Paris, l'auteur, p. 39-42.
Notes et références
- Eddy APAZA, « La maison du sage », sur HÔTEL KERGORLAY LANGSDORFF (consulté le ).
Liens externes
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