Pierre Louis Dominique Réal
Pierre Louis Dominique Réal, né le à Calais (Pas-de-Calais), mort le à Strasbourg (Bas-Rhin), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
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Pierre Louis Dominique Réal | ||
Naissance | Calais (Pas-de-Calais) |
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Décès | (à 70 ans) Strasbourg (Bas-Rhin) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1791 – 1813 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur | |
États de service
Il entre en service le , comme sous-lieutenant dans le 1er régiment d’infanterie, dont le 2e bataillon forme en l’an II la 2e demi-brigade de bataille, incorporé en l’an IV dans la 9e de ligne devenue 9e régiment d’infanterie de ligne à l’organisation du . Lieutenant le et capitaine le , il fait les campagnes de 1792 à l’an VI, aux armées du Nord, de Sambre-et-Meuse et d’Italie.
Désigné pour faire partie de la Campagne d'Égypte, il embarque à Toulon, en , et il fait toutes les guerres d’Égypte et de Syrie jusqu’en . Lors du siège de Saint-Jean-d'Acre, il monte un des premiers sur la brèche, pendant l’assaut du , et il reçoit durant cette journée cinq coups de feu dans ses habits. Après l’action, le général Lanusse le présente au général en chef Bonaparte, dont il reçoit les éloges et les félicitations en présence de toutes les troupes. Le , à la bataille d’Héliopolis, il emporte de vive force le village de ce nom, à la tête de 2 compagnies de carabiniers de la 22e demi-brigade d’infanterie légère et de 2 compagnies de grenadiers de la 9e demi-brigade de ligne, qu’il commande. Cette position défendue par 10 000 Albanais et 15 pièces de canons oppose une longue et vigoureuse résistance, avant que l’ennemi ne soit culbuté et obligé de prendre la fuite, après avoir éprouvé des pertes et avoir abandonné ses bagages et son artillerie. Proposé pour le grade de chef de bataillon, il l’obtient le , par le général en chef Menou.
De retour en France après la capitulation d’Alexandrie, il tient garnison à Autun, pendant les ans X et XI. Il est nommé major le au 29e régiment d’infanterie de ligne, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
Envoyé rejoindre son corps à Pescara, il sert depuis cette époque à l’armée d’Italie. Colonel en second le , il passe colonel titulaire du 10e régiment d’infanterie de ligne le suivant. Il se rend sur le champ à l’armée d’Espagne, ou se trouve son régiment, et fait à la tête de celui-ci les campagnes de 1812 et 1813. En et , il se trouve au Siège de Valence, et il est admis à la retraite le .
Il meurt le , à Strasbourg.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 410.
- « Cote LH/2276/41 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Jay, Etienne de Jouy et Jacques Marquet de Norvins, Biographie nouvelle des contemporains, ou Dictionnaire historique et raisonne de tous les hommes qui, depuis la révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers; Précédée d'un tableau par ordre chronologique des époques célèbres et des événements remarquables, tome 1, Paris, librairie historique, 1897 prénom1=antoine, p. 290.
- Thoisnier Desplace, Annuaire historique universel, ou Histoire politique pour ..., Thoisnier Desplace, , p. 259.
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 50.
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