Pierre Nicolas de Haraneder
Pierre Nicolas de Haraneder, vicomte de Macaye (1758-1827) est un noble français représentant du bailliage de Labourd (Ustaritz) aux États généraux de 1789 puis à l'Assemblée constituante de la première République.
Pierre Nicolas de Haraneder vicomte de Macaye | |
Portrait par François Godefroy. | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée constituante de 1789 | |
– | |
Député aux États généraux de 1789 | |
– | |
Élection | |
Groupe politique | Noblesse |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Jean-de-Luz |
Date de décès | |
Lieu de décès | Chandernagor |
Nationalité | Français |
Biographie
Pierre Nicolas de Haraneder est né en à Saint-Jean-de-Luz[1],[alpha 1].
Député en 1789, propriétaire dans sa ville natale, il fut élu député de la noblesse aux États généraux de 1789 par le bailliage de Labourd (Ustaritz), le [2].
Il se mêla d'abord aux novateurs, demanda l'abolition des privilèges, et proposa, lors des troubles de Nîmes, de faire mander à la barre de l'Assemblée les signataires de la protestation des soi-disant catholiques[2]. Le , il fait partie des nouveaux membres du comité des recherches, avec Poulain de Corbion, l'abbé Joubert, de Pardieu, Le Déan, Voidel, Cochon de l'Apparent, Payen-Boisneuf, Verchère de Reffye, Rousselet, de Sillery, Babey[3].
Il passa dans la minorité, et signa les protestations des 12 et , contre les décrets de la Constituante. Devant la tournure des événements, il disparut ensuite de la scène politique[2].
Il quitte Paris et s'embarque à Lorient le pour les colonies des Indes. Il débarque sur l'Île de France le [4]. Le suivant, il s'embarque à destination de Chandernagor où il arrive le . Le , les Anglais occupent Chandernagor. Le vicomte de Macaye est considéré comme leur prisonnier. En 1816, à la suite du traité de Vienne, les Anglais restituent Chandernagor à la France.
En son absence du Pays Basque, son épouse Jeanne-Marie-Bernardine Betbeder avait demandé et obtenu le divorce (). Son père, le vicomte ancien, mourut en détention (?) à Ustaritz (). Enfin, son fils unique et héritier mourut à Bayonne en 1809, âgé de 22 ans. Son ex-épouse parvint cependant à recouvrer les biens de la famille en insistant sur le fait que son mari n'avait pas émigré à l'étranger, mais s'était en fait installé et avait résidé tout le temps dans un territoire français des Indes. Elle mourut dans la demeure des vicomtes de Macaye en 1842.
Pierre Nicolas de Haraneder serait mort en 1827 à Chandernagor en Inde française[1],[alpha 2].
Mandats
- Régime politique : Révolution
- Législature : Assemblée nationale constituante
- Mandat : Du au
- Baillage : Ustaritz - Pays des Basques - Labourd (Type : Bailliage)
- Groupe : Noblesse
Notes et références
Notes
- Lorsque les dates sont imprécises, le site de l'Assemblée met systématiquement le « 1er juillet », par commodité « informatique », malgré les sources du Dictionnaire parlementaire sur lesquelles il s'appuie. Donc ici nous ne retenons que l'année de naissance
- Comme pour la date de naissance, seule l'année de son décès est connue, sans le jour et le mois.
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Pierre Maury, « Révolution : Décrets relatifs à l'établissement de l'Ère Républicaine. », sur Digithèque de matériaux juridiques et politiques Université de Perpignan, (consulté le ).
- Dictionnaire des parlementaires français par Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, tome 4, Lav-Pla, Bourloton éditeur, Paris, 1891.
Webographie
- Assemblée nationale, « Pierre, Nicolas de Haraneder de Macaye », sur Assemblée nationale, (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
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