Pierre De Decker
Pierre Jacques François De Decker (Zele, – Bruxelles, ) est un écrivain et un homme politique belge de tendance catholique.
Ne doit pas être confondu avec Pierre Decker.
Pour les articles homonymes, voir De Decker.
Pierre De Decker | |
Pierre De Decker | |
Fonctions | |
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Chef de cabinet belge | |
– | |
Monarque | Léopold Ier |
Gouvernement | De Decker |
Coalition | Catholique - Libéral |
Prédécesseur | Henri de Brouckère |
Successeur | Charles Rogier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zele, (Premier Empire) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Bruxelles, (Belgique) |
Nationalité | belge |
Parti politique | Parti catholique |
Religion | Catholicisme |
Résidence | 16, rue de la Loi |
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Chefs de cabinet belges | |
Biographie
Après des études dans une école jésuite, il étudia le droit à Paris et fut journaliste à la Revue de Bruxelles. En 1839, il est élu député du parti catholique et acquit une réputation de grand orateur. Il défend l'unionisme, notamment dans ses écrits (l'Esprit de parti et l'esprit national, 1852). Il fut parlementaire de 1839 à 1866. Il prit alors des initiatives au parlement en faveur de la promotion du néerlandais comme son « pétitionnement en faveur de la langue flamande » en 1840 ainsi que l'instauration de la « commission flamande » en 1855.
De 1855 à 1857, il fut ministre de l'Intérieur et Premier ministre du dernier gouvernement unioniste (qui comprenait notamment Charles Vilain XIIII, Édouard Mercier et Alphonse Nothomb). Avec l'aide des catholiques et des libéraux modérés, il chercha une solution aux problèmes de la Belgique d'alors, notamment celui de l'enseignement, mais il échoua et dut abandonner le pouvoir à la suite de la crise liée à l'adoption de la « loi des couvents ». Il tenta également d'améliorer le statut du néerlandais, mais cette tentative resta sans suite à cause de la chute de son gouvernement.
En 1866 il quitta la politique pour le monde des affaires. Il faut alors impliqué dans le scandale des affaires Langrand-Dumonceau, qui lui coûta sa fortune. Bien qu'il ne fut en fait que la victime de circonstances défavorables, son image dans l'opinion publique fut fortement entachée, si bien que lorsqu'en 1871 le gouvernement de Jules d'Anethan le nomma au poste de gouverneur de la province de Limbourg, cela déclencha des protestations de grande ampleur. Finalement, De Decker dut démissionner et le gouvernement de Jules d'Anethan tomba.
Il était également membre de l'Académie royale de Belgique[1] et écrivit notamment divers livres historiques.
Œuvres
- Études historiques et critiques sur les monts-de-piété en Belgique (Bruxelles, 1844)
- De l'influence du libre arbitre de l'homme sur les faits sociaux (1848)
- L'Esprit de parti et l'esprit national (1852)
- Étude politique sur le vicomte Ch. Vilain XIIII (1879)
- Épisodes de l'histoire de l'art en Belgique (1883)
- Biographie de H. Conscience (1885)
Notes et références
Annexes
Liens externes
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