Pierre Le Baud
Pierre Le Baud ou Lebaud, né vers 1450, peut-être à Saint-Ouen-des-Toits[1] (Mayenne), mort le à Laval, est un ecclésiastique français, surtout connu comme aumônier de la duchesse Anne de Bretagne et pour ses travaux sur l'histoire de la Bretagne.
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Biographie
Famille
Son père, Jean le Baud est un chevalier et seigneur de Saint-Ouen au Maine (Saint-Ouen-des-Toits).
Sa mère, Jeanne de Châteaugiron[2] est la bâtarde du seigneur Patry de Châteaugiron et de Derval[3]. Elle est apparentée à la famille de Laval.
Sa sœur, Perrine le Baud est l'épouse de Jean d'Argentré et est la grand-mère de l'historiographe breton de la Renaissance Bertrand d'Argentré, sénéchal de Rennes. Ce dernier entame une traduction en latin des travaux de Pierre le Baud auquel il ajoute des passages.
Dans un ensemble d'articles sur les Livres de raison de Bretagne, M. Parfouru évoque un livre de raison qui concerne Pierre Le Baud[4],[5].
Carrière
Pierre le Baud remplit plusieurs charges ecclésiastiques et auliques auprès de la cour de Bretagne.
Il a occupé les fonctions de chantre et chanoine de l’église de la Trinité de Laval, chantre et cinquième doyen de Saint-Tugal de Laval[6], trésorier de la Madeleine de Vitré, trésorier de l'Hôtel-Dieu Saint-Julien de Laval.
Il a aussi été aumônier de Guy XV de Laval[7] et secrétaire de Jeanne de Laval, veuve de René d'Anjou.
Il participe en 1480 au transfert d'une partie des reliques de saint Vénérand à Laval[8].
Il est ensuite passé au service des ducs de Bretagne, comme prédicateur et aumônier de Marguerite de Foix, épouse du duc François II de Bretagne. À la mort de celui-ci, en 1488, il devient proche conseiller, aumônier et confesseur d'Anne de Bretagne. Il semble bien avoir été partisan du mariage d'Anne de Bretagne avec Charles VIII.
Le , Pierre Le Baud, chanoine, est chargé de trouver un maître plus capable que Robert Corbusson qui était alors à la tête du Collège de Laval, et dont on n'était pas content[9].
Le , il a été pourvu de la dignité de chantre du chapitre de Saint—Tugal de Laval, et paie en cette qualité 100 sols pour la chape, un gros d’or pour la sacristie, et 5 sols pour le pain du chapitre, sommes qui furent employées à l’acquisition d'un calice pour l’usage des chanoines. Il fait aveu comme aumônier[10] de l'Hôpital Saint-Julien de Laval, le à la seigneurie de Chantelou, pour les choses et héritauæ, tant en fief que en domaine, que l’Aumônerie tient de cette seigneurie. Pierre Le Baud devient doyen du chapitre, le , en remplacement de Jean Bouchet. Il obtint par grâce que sa rigoureuse (stage) ne serait point interrompue pendant qu’il était en Bretagne auprès du comte de Laval, à cause des services qu’il y rendait au chapitre.
Chanoine et doyen du chapitre de la Collégiale Saint-Tugal de Laval en 1504, il donne par son testament du , deux clos de terre, maisons et jardins près la Chifollière, au fief du prieuré de Saint-Martin de Laval[11]. On lui faisait à la Collégiale Saint-Tugal de Laval, le de chaque année, un obit à cinq chapes. La date de sa mort nous est connue par une note de Bertrand d'Argentré au début de sa traduction de la première Histoire de Bretagne.
Du Paz raconte qu'Anne de Bretagne avait obtenu pour lui l'évêché de Rennes, mais qu'il est mort avant que ses lettres de provision arrivent de Rome. On peut remarquer que dans la liste des évêques de Rennes de l'historien Claude Robert, il y a une lacune entre la mort de Michel Guibé en 1501 et l'installation de son frère Robert Guibé en 1506.
Armoiries
Ses armoiries étaient : d'azur à 10 billettes d'or, 4. 3. 2. 1.[12].
Les deux histoires de Bretagne de Pierre Le Baud
La première en 1480 date du règne du duc François II, la seconde (1505) de celui d'Anne de Bretagne.
La Compillation des cronicques et ystoires des Bretons (1480)
Il existe deux versions manuscrites de cet ouvrage. L'une est conservée à la Bibliothèque nationale de France sous la cote : Français 8266 et est composée de 395 feuillets.[13]. Elle a été éditée et publiée en 1907 avec des éclaircissements, des observations et des notes par le Vicomte Charles de la Lande de Calan. La seconde a fait l'objet d'une édition universitaire par Karine Abélard en 2018 aux Presses universitaires de Rennes[14]. Le manuscrit d'Angers s'est révélé plus récent que celui conservé à la BnF et est surtout beaucoup moins précis dans sa rédaction. Cette différence a été confirmée grâce aux recherches menées par Karine Abélard lors de sa thèse[15]. Les exemplaires de la seconde rédaction sont assez rares. L'un se trouve à la British Library à Londres sous la cote: Harley 4371.
La rédaction
À la demande de Jean de Châteaugiron, dont Pierre le Baud est parent par sa branche maternelle, il entreprend un premier travail d'écriture sur l'histoire de la Bretagne qu'il achève en 1480 sous le nom de Compillation des cronicques et ystoires de Bretons, aussi appelé, Cronicques et ystoires de Bretons.
La Compillation est donc dédiée à Jean de Châteaugiron, seigneur de Derval, et à Hélène de Laval. Leurs portraits ainsi que leur château de Derval (parfois confondu avec celui de Châteaugiron) ont été peints sur des enluminures du manuscrit de Pierre le Baud[16].
Les manuscrits en français
Le manuscrit de Pierre Lebaud lui-même ou une copie très ancienne du manuscrit original se trouve à la bibliothèque d'Angers. On lit au verso du premier feuillet : Je, Pierre Lebaud, secrétaire de hault et puissant Jehan, sire de Derval, de Combour, de Chasteaugiron, de Roye et de Sainct-Mars, monseigneur très-redoubté, non de mon propre mouvement, ne andace, mais contrainct par l'estroict lyen de son commandement, entrepris et craintivement me suy aventuré à escryrc la Compilation des Cronicques et Histoires de très-nobles roys et princes de Bretaigne Armoricque, jadis extraicts et descendus de ceux de Bretaigne Insulaire.... ».
Ce manuscrit a appartenu à Boislève du Saulay, descendant du prévôt de Saint-Louis ; il faisait partie de la collection de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers, quand furent constituées les bibliothèques départementales.
Le maréchal d'Estrées possédait un autre manuscrit de la même histoire, inscrit au catalogue de sa bibliothèque sous ce titre : Compillacion des Cronicques et Ystoires des Bretons jusqu'en 1457, par P. Lebault[17].
Contenu de l'ouvrage
Cette chronique est encadrée d'un prologue et d'un épilogue et est divisée en trois livres dont la longueur varie. Le premier livre est consacré à l'origine mythique du peuple breton. Suivant le canon médiéval des chroniques universelles, il commence par Noé[18], puis se déploie jusqu'à la Guerre de Troie. Le deuxième relate l'installation des Bretons en Bretagne insulaire en mettant en avant le héros Brutus, ancêtre des Bretons jusqu'à l'empereur Maxime. Le troisième et dernier livre commence par le récit de la fondation de la monarchie bretonne, avec la conquête de l'Armorique par Conan Mériadec, et s'achève à la mort du duc Arthur III de Bretagne en 1458. À cette date, la Bretagne est depuis plus d'un siècle prospère et en paix. Dès lors, il semblerait que Le Baud ait intentionnellement voulu éviter de parler du règne de François II sous lequel les tensions entre le duché de Bretagne et le royaume de France dirigé alors par Louis XI réapparaissent[19].
La traduction en latin de Bertrand d'Argentré
Une traduction en latin de cette Compillation a été faite par son neveu, Bertrand d'Argentré, à l'âge de vingt-deux ans.
Une copie de la fin du XVIIe siècle ou des premières années du XVIIIe siècle du manuscrit de Bertrand d'Argentré se trouve à la Bibliothèque du Mans. Dans une courte notice[20] à propos de ce manuscrit, Gaillard suppose que la traduction de d'Argentré n'est pas très fidèle ; il fait aussi remarquer que, dans cette traduction, les faits relatifs à l'Histoire de Bretagne sont racontés jusqu'à François Ier, c'est-à-dire, jusqu'au temps où vivait d'Argentré.
Cronique des roys et princes de Bretaigne armoricane (1505)
Il a rédigé une seconde histoire de Bretagne à la demande de la duchesse Anne. Le , elle lui fournit l'autorisation nécessaire pour qu'il ait communication de tous les titres déposés dans les chapitres, abbayes, communautés et archives du pays.
En effet, bénéficiant de sources plus précises, Pierre le Baud va étoffer et va progressivement mettre de côté l'aspect mythique des origines du peuple breton et enlever l'entièreté du premier et du second Livre du premier manuscrit.
La rédaction est achevée en 1505, sous le titre Cronique des roys et princes de Bretaigne armoricane, dont nous avons trois copies manuscrites.
Elle a été publiée en 1638 par Pierre d'Hozier sous le titre Histoire de Bretagne, avec les chroniques des maisons de Vitré et de Laval[21], peut-être à partir d'une quatrième copie.
Arthur de La Borderie signale les nombreuses différences qui existent entre cette Histoire de Bretagne, publiée par d'Hozier, et le manuscrit de la Bibliothèque nationale de France, et donne la préférence au texte inédit.
Autres travaux
Outre l'histoire de Bretagne, le volume publié par d'Hozier contient divers opuscules de Lebaud.
La Chronique de Vitré et de Laval
Ce fut d'abord la Chronique de Vitré et de Laval, composées par Lebaud lorsqu'il était encore au service de Guy XV de Laval, et dédiées à Jeanne de Laval. Cette Chronique finit en l'année 1436[22].
Le Bréviaire des Bretons
Il s'agit d'un poème d'environ dix-sept cents vers. C'est une autre histoire de Bretagne, un abrégé poétique de l'ouvrage écrit pour Anne de Bretagne. Sur le plan poétique, l'ouvrage n'est pas particulièrement intéressant ; Lebaud ne respecte pas les règles de la prosodie et n'a pas le sens du rythme[réf. nécessaire][23].
Un passage curieux du bréviaire concerne la légende du roi Leir et de ses filles. Le Baud semble avoir suivi la tradition populaire tandis que la pièce de Shakespeare Le Roi Lear s'en éloigne.
Le Discours de l'Origine et Antiquité de Laval
Outre les opuscules publiés par d'Hozier, la Croix du Maine attribue à Lebaud un Discours de l'Origine et Antiquité de Laval, qu'il distingue expressément de la Chronique de Vitré, ajoutant qu'il avait en sa possession des copies manuscrites de l'un et de l'autre.
Légendes historiques
Concernant la Bretagne
Dans la Compillation, Pierre Lebaud fait remonter aux Troyens l’origine de la dynastie de François II de Bretagne, argument pour contester la loi salique, moins ancienne[réf. nécessaire][24].
Concernant Laval
Les seigneurs de Laval sont présentés comme descendants d'un neveu de Charlemagne, ce qui correspond à des légendes assez anciennes, concernant Guy-Walla et ses premiers successeurs.
Concernant Craon[réf. nécessaire][25]
Pour l'abbé Angot, une tradition dont on ne voit pas l'origine, postérieure toutefois aux chartes et aux chroniques du XIIIe siècle, raconte qu'un baron de Craon aurait porté l'hommage de ses domaines au duc de Bretagne au détriment du comte d'Anjou, son suzerain légitime. Le mot de forfaiture se trouvant dans un texte du Cartulaire de l'abbaye de Vendôme peut avoir donné naissance à la légende que Pierre Le Baud aurait insérée[réf. nécessaire][26] dans son Histoire de Bretagne, d'où elle est venue jusqu'à nous dans tous les ouvrages[27]. Les auteurs, même modernes, y compris Ménage, dom Morice, dans son Histoire de Bretagne, ont admis ce récit dramatique ; dom Piolin, D. de Bodard, l'abbé Métais, rédacteur du Cartulaire de Vendôme, ont accepté la légende avec tous ses détails. A. Bertrand de Broussillon a déclaré ne rien comprendre à la forfaiture. Louis Halphen seul a conclu que tout était romanesque dans ce récit, y compris la guerre qui s'ensuivit avec Robert Ier de Vitré.
Sources
Notes et références
- Louis Moréri assigne la Bretagne pour lieu de naissance à P. Lebaud, mais il ne fournit pas de preuves à l'appui de cette opinion, et Hauréau pense qu'il y a lieu de croire qu'elle est purement hypothétique. Ansart, et avec lui tous plusieurs historiens, font naître P. Lebaud dans le Maine ; André René Le Paige le compte parmi les auteurs nés à Laval; enfin, Pierre Renouard, prétend que P. Lebaud vit le jour à Saint-Ouen, sur les frontières du Maine et de la Bretagne. D'après du Paz, qu'une seigneurie de Saint-Ouen, au Maine, appartenait au père de Lebaud, et non loin de l'extrême limite du diocèse de Rennes, dans le doyenné de Laval, on peut trouver la paroisse de Saint-Ouen-des-Toits.
- Du Paz, Histoire Généalogique de plusieurs maisons de Bretagne, p. 256.
- GAUVARD Claude, DE LIBERA Alain, ZINK Michel (dir.),Dictionnaire du Moyen Âge Paris, 2002. Modèle:Pp.820-821.
- « Livre de raison de Pierre Le Baud, de Quimper (1563-1583) ", publié dans « Anciens livres de raison de familles bretonnes », in Bulletin archéologique de l'association bretonne, 1897, 3e série, t. 16, p. 442-443, P. Parfouru », sur Gallica, (consulté le )
- Cette phrase doit être explicitée. Elle n'est probablement pas non plus correctement placée. Fait, la mention du livre de raison est remontée dans la rubrique Famille.
- Il est nommé doyen le 22 janvier 1504. Il était en Bretagne, attaché au comte de Laval. À cause des services qu'il pouvait y rendre au chapitre, il lui fut accordé, par grâce, pendant son absence, de ne point interrompre sa rigoureuse ; mais, il fut dit qu'il ne gagnerait rien des assistances au chœur. C'était sa troisième rigoureuse.
- Jean du Bouchet, doyen de Saint-Tugal figure comme témoin, avec le chantre Pierre Le Baud, dans l'acte de fondation de Patience par Guy XV et sa femme, Catherine d'Alençon, en 1497 : « Joannes Dubouschet, jurium doctor, protonotariusapostolicus et decanus S. Tugalis de Lavalle » . Dom Piolin, Histoire de l'Église du Mans, t. V. p. 695
- Le comte de Laval était possesseur du château et de la terre d'Acquigny. Jean, abbé de Conches, lui avait fait don d'une notable portion de la partie antérieure du chef de Saint Vénérand, qu'il conservait dans son château d'Acquigny. La remise en avait été faite le 15 mai 1480, entre les mains d'hommes honorables auxquels il avait confié la mission d'aller recevoir ces reliques. C'étaient Pierre Chalot, prêtre, docteur en médecine, chanoine de Saint-Tugal ; Pierre Le Bauld, secrétaire du comte ; Jehan Philippe, prêtre; Noël Guérin, prêtre ; François du Pontavice, écuyer ; Jacob de Lambertye, écuyer ; Antoine Coulonneau, écuyer; Guillaume de Vendel, écuyer; Jean Callenge, écuyer, bailly d'Acquiny ; Jacob Callenge, verdier (vlridarius) d'Acquigny ; Guillaume Callenge, bailli d'Acquigny ; Cosme Roussel, procureur et écuyer. Guy avait fait la demande de ces reliques pour enrichir le chapitre de Saint-Tugal ou toute autre église.
- On se détermine à lui associer Barthélémy Duperrier, et il est décidé qu'ils partageraient les revenus de l'emploi.
- Guillaume Le Doyen, Annales et chroniques du pays de Laval (1480-1537).
- Plus tard les chanoines cédèrent une partie de ces jardins pour l’établissement des religieux capucins à Laval.
- Armorial de Bretagne.
- Paris, BnF, Fr.8266. LEBAUD Pierre, Compillation des croniques et ystore des Bretons
- Le Baud, Pierre (14..-1505)., Compillation des cronicques et ystoires des Bretons : transcription du manuscrit 941 de la Bibliothèque municipale d'Angers, Roma, Paolo Cremonese/Rennes/Rennes, Presses universitaires de Rennes / Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 630 p. (ISBN 978-2-7535-6522-7 et 2753565228, OCLC 1054424416, lire en ligne)
- ABELARD Karine, Edition scientifique des Chroniques des rois, ducs et princes de Bretagne de Pierre Le Baud, d’après le manuscrit 941 conservé à la Bibliothèque municipale d’Angers, soutenue à l’université d’Angers le 14 décembre 2015
- Cf. Stéphanie Vincent, 2009 et Enluminure de la BNF
- Bibliothèque Histoire de France de Fevret de Fontette.
- GAUTIER DALCHE Patrick, « Un essai de géographie historique à la fin du XVe siècle : l’espace breton selon Pierre Le Baud. » in : Entre texte et Histoire, Etudes d’histoire médiévale offertes au professeur SHOICHI SATO, p.152
- ABELARD Karine, Edition scientifique des Chroniques des rois, ducs et princes de Bretagne de Pierre Le Baud, d’après le manuscrit 941 conservé à la Bibliothèque municipale d’Angers, p.5.
- M. Gaillard, "Notice", dans Notices et Extraits des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale, t. VII, p. 415.
- Accessible, en ligne, sur le site des Bibliothèques Virtuelles Humanistes de univ-tours.fr
- Léon Moreau, "Procès-verbaux et documents (Commission historique et archéologique, département de la Mayenne)", 1878-1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411398c/f145.image.r=Vitr%C3%A9.langFR
- La phrase antérieure Les vers de Lebaud sont peu recommandables.... etc était visiblement une citation, mais non référencée.
- À expliciter. Il n'est pas évident que la dynastie des Montfort ait pu se présenter comme plus ancienne que celle des rois de France.
- Quel est le rapport avec Pierre Le Baud ?
- De deux choses l'une : ou bien il parle de cette légende, ou bien il n'en parle pas. Dans le second cas tout le paragraphe est inutile.
- On y ajouta le procès fait par Geoffroy Martel et par ses officiers contre le traître, nommé Guérin et non plus, comme dans les chartes, Suhart le vieux ou Suhart le jeune ; l'intervention d'Hugue et non plus Robert le Bourguignon, soutenant que le crime de félonie est assez évident pour qu'on n'ait pas à l'entendre ; l'audace du baron de Craon, blessé à mort par le champion de Geoffroy Martel.
Bibliographie
- Biographie universelle ancienne et moderne, ou Histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes/ publiée sous la direction de M. Michaud. Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne ou histoire... / ouvrage rédigé par une société de gens de lettres et de savants... Paris : A. Thoisnier Desplaces, Michaud : Mme C. Desplaces, Michaud : Mme C. Desplaces ; Leipzig : F. A. Brockhaus, 1843-18??, 2de édition, 45 vol., voir à Le Baud, Pierre
- Jean-Barthélemy Hauréau, Histoire littéraire du Maine, t. II, p. 165-172, 1852.
- « Pierre Le Baud », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. IV, p. 537.
- Augustin du Paz, Histoire Généalogique de plusieurs maisons de Bretagne.... chez l'éditeur parisien Nicolas Buon de (1619).
- René Merlet, La Chronique de Nantes (570-1049), Éditions Alphonse Picard et Fils, Paris, 1896 (reconstitution d'un ouvrage du XIe siècle à partir des Histoires de Bretagne de Pierre Le Baud.
- Stéphanie Vincent, L'Énigme de l'enluminure, Derval ou Châteaugiron, Éditions Sutton, 2009. Prix des Lauriers Verts 2009, catégorie Recherche
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