Place Abbé-Larue
La place Abbé-Larue, ou place de l'Abbé-François-Larue, est une place située au sud du plateau de Fourvière dans le 5e arrondissement de Lyon, en France.
Place Abbé-Larue
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La place Abbé-Larue, vue de l'ouest | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 45° 45′ 20″ nord, 4° 49′ 11″ est | |||
Ville | Lyon | |||
Arrondissement | 5e | |||
Quartier | Saint-Just | |||
Morphologie | ||||
Type | Place semi-fermée | |||
Forme | rectangulaire | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | aucun[1] Place Saint-Just[2] |
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Monuments | murus gallicus Jardin des Curiosités |
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Protection | Site du centre historique Site du patrimoine mondial |
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Géolocalisation sur la carte : Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : France
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Situation
Son accès se trouve à la jonction de la rue des Farges, de la rue de Trion et de la montée du Télégraphe. Le site est desservi par la station Saint-Just du funiculaire de Saint-Just.
Odonymie
Cette place, qui n'avait jusqu'alors aucun nom selon l'auteur Maurice Vanario[1] ou qui se serait appelée place Saint-Just dans certaines sources[2], est baptisée « place de l'Abbé-François-Larue » par délibération du conseil municipal du du nom de François Larue (1888-1944), prêtre et professeur au séminaire universitaire[1]. Martyr de la Résistance française[3],[4], il est arrêté par la Gestapo en mars 1944 et assassiné à Saint-Genis-Laval le [1].
Histoire
L'archéologue Amable Audin découvre en 1968, à l'occasion de la construction d'une maison de retraite au niveau du numéro 1, les restes d'un mur antique comprenant une tour en saillie : il suppose alors qu'il fait partie du mur d'enceinte antique de la ville[3],[2]. L'archéologue Armand Desbat trouve en 2000, au niveau du numéro 8, les vestiges d'un habitat gallo-romain datés entre 20 et 100 apr. J.-C.[2].
La maison de retraite du numéro 1 est remplacée dans les années 2010 par une résidence universitaire, ce qui entraîne un diagnostic d'archéologie préventive en 2012 et une fouille en 2014. Outre la confirmation du mur augustéen, un murus gallicus est mis au jour, preuve inédite de la présence gauloise avant la fondation de Lugdunum en 43 av. J.-C.
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Description
Occupée principalement par un parking, la place Abbé-Larue se termine sur l'entrée du jardin des Curiosités, appelé aussi jardin de Montréal. Maurice Vanario nomme le jardin de « belvédère de l'Abbé-Larue », « jardin des Curiosités » ou « jardin de Montréal »[1]. Au numéro 1 se trouve la résidence universitaire Philomène-Magnin ; au numéro 5 l'école maternelle Mathilde-Siraud ; et aux numéros 8 et 9, l'établissement de classes préparatoires scientifiques à CPE Lyon. Dans son angle sud-ouest se trouve le jardin Jean-Choux.
Galerie
- Bâtiment des classes préparatoires scientifiques à CPE Lyon, en octobre 2018.
- Vue vers le sud, en octobre 2018.
- Plaque commémorative au résistant Jean-Choux (1922-1989) éponyme du jardin.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Robert Brun de la Valette et Jean Couty, Lyon et ses rues, Lyon, Fleuve, , 321 p.
- Jean Pelletier, Lyon pas à pas : Son histoire à travers ses rues, Lyon, Horvath, , 460 p. (ISBN 2-7171-0808-4).
- Maurice Vanario, Rues de Lyon : à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 333 p. (ISBN 2-84147-126-8).
- Anne-Catherine Le Mer et Claire Chomer, Lyon : 69/2, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres ; Ministère de l'Éducation Nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche ; Ministère de la Culture et de la Communication ; Maison des Sciences de l'Homme ; Ville de Lyon, coll. « Carte archéologique de la Gaule », (ISBN 978-2-87754-099-5 et 2-87754-099-5), p. 597-598.
- Anne Pariente, « Lyon à l'époque de Claude : Une ville opulente », Dossiers d'Archéologie, no 390, , p. 50-55 (ISSN 1141-7137).
Notes et références
- Vanario 2002, p. 173.
- Le Mer et Chomer 2007, p. 597.
- Brun de la Valette 1969, p. 11.
- Pelletier 1992, p. 44-46.
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