Place du Colonel-Fabien (Paris)

La place du Colonel-Fabien est située à cheval entre le 10e et 19e arrondissement de Paris.

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10e, 19e arrts
Place du Colonel-Fabien

Vue de la place en direction du sud ; à gauche, l'immeuble du Parti communiste.
Situation
Arrondissements 10e
19e
Quartiers Hôpital-Saint-Louis
Villette
Combat
Morphologie
Longueur 188 m
Largeur 4,5 m
Historique
Création
Dénomination
Ancien nom Barrière de Pantin
Barrière Saint-Louis
Barrière du Combat
Place du Combat
Géocodification
Ville de Paris 2225
DGI 2207
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

La place est située à la rencontre du boulevard de la Villette, de l'avenue Claude-Vellefaux, de l'avenue Mathurin-Moreau, de la rue de la Grange-aux-Belles, de la rue Louis-Blanc, de la rue de Meaux et de la rue Albert-Camus. Elle est surtout connue en raison de la présence du siège du Parti communiste français, conçu par l'architecte brésilien, Oscar Niemeyer.

Ce site est desservi par la ligne à la station de métro Colonel Fabien.

Origine du nom

Cette place rend hommage au colonel Fabien (1919-1944), militant communiste et résistant français.

Historique

Cette place correspond à l'ancienne barrière de Pantin du mur des Fermiers généraux parce que l'on sortait par cette barrière pour aller à Pantin.[réf. nécessaire] Elle prit ensuite le nom de barrière du Combat, en raison des combats d'animaux s'y déroulèrent à partir de 1778, lorsque ceux-ci cessèrent d'avoir lieu rue de Sèvres. Elle a été quelques fois nommée barrière Saint-Louis en raison de la proximité de l'hôpital Saint-Louis.

Lors de la bataille de Paris de 1814, la barrière a été héroïquement défendue par les artilleurs de marine, la Garde nationale et des élèves polytechniciens.

Cette voie des anciennes communes de Belleville et de La Villette est classée dans la voirie parisienne par un décret du .

En 1871, la barrière était l'ultime retranchement des insurgés de la Commune de Paris[1].

Le 13 avril 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose « place du Combat »[2].

Devenue le la « place du Combat », elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. Guy le Hallé, Histoire des fortifications de Paris et leur extension en Île-de-France, Éditions Horvath, , 293 p. (ISBN 2-7171-0925-0).
  2. Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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