Place du Maréchal-Pétain

Plusieurs villes ou communes françaises ont possédé une place du Maréchal-Pétain, du nom du chef militaire français Philippe Pétain, notamment lorsque celui-ci arriva au pouvoir, en 1940 à la tête de l'État français (régime de Vichy). Elles furent renommées à la Libération.

• Aix-en-Provence, place de la Rotonde, baptisée Place du Maréchal-Pétain sous le régime de Vichy[1],
• Aix-les-Bains, place Maurice-Mollard : baptisée place du Maréchal-Pétain par délibération du conseil municipal du 23 janvier 1941,
• Aulnay-sous-Bois, place de la République, de 1941 à 1944 ;
• Béthune, la Grand-Place : baptisée place du Maréchal-Pétain après la Première Guerre mondiale, débaptisée le 30 novembre 1944[2],
• Dijon, place de la Libération : anciennement place d'Armes, elle fut baptisée Place du Maréchal-Pétain en 1941 lors de l'Occupation et rebaptisée de son nom actuel en 1944[3],
• Lyon, place du Maréchal-Lyautey aurait dû être rebaptisée place du Maréchal-Pétain en 1941 mais le maréchal s'y opposa. Selon d'autres sources, c'est la place Bellecour qui aurait dû[4] ou aurait été baptisée ainsi[5] ;
• Montauban. La place sera renommé place des Martyrs[6] ;
• Maurs, place Griffoul (Grande Fontaine)[7] ;
• Rennes, place de la Mairie : baptisée place du Maréchal-Pétain du 21 janvier 1941 au 16 septembre 1944[8] ;
• Sablé-sur-Sarthe, place de la Mairie[9] ;
• Saint-Denis de la Réunion, place Sarda-Garriga : anciennement esplanade du Barachois, baptisée esplanade Maréchal-Pétain le 28 février 1941, et rebaptisée le 1^er mai 1946 de son nom actuel[10],
• Tours, place Jean-Jaurès : baptisée place du Maréchal-Pétain en 1941,
• Villeurbanne, place Lazare-Goujon : baptisée place du Maréchal-Pétain le 25 décembre 1941, rebaptisée place de la Libération en 1946 avant de prendre son nom actuel en 1966.