Plautia
Plautia est une personnalité féminine romaine du IIe siècle. Elle est la mère de Lucius Aelius et la grand-mère de l'empereur romain Lucius Aurelius Verus.
Surnom |
Ignota Plautia |
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Époque | |
Famille |
Plautii Silvani (d) |
Père | |
Mère |
Fabia Barbara (d) |
Fratrie | |
Conjoints | |
Enfants |
Lucius Aelius Verus Avidia Plautia (d) Ceionius Silvanus (d) Marcus Vettulenus Civica Barbarus |
Gens |
Plautii (en) |
Filiation
Fille de Lucius Aelius Lamia Plautius Aelianus et sa femme Fabia Barbara ou Domitia Longina.
Premier mariage
En premières noces, elle épouse Lucius Ceionius Commodus[1],[2], consul éponyme en 106[3].
Un fils naît de cette union, Lucius Ceionius Commodus connu sous le nom de Lucius Aelius[1], le 13 janvier 101. Il devient l'héritier d'Hadrien en 136 à la suite de son adoption mais décède le 1er janvier 138, six mois avant l'empereur. C'est finalement Antonin le Pieux qui succède à Hadrien.
Ceionius Commodus a probablement un autre fils, et via lui, un autre petit-fils, Marcus Ceionius Silvanus, consul éponyme en 156, sous Antonin le Pieux. On ne sait pas si c'est le petit-fils de Plautia.
On ignore si c'est la mort de Ceionius Commodus qui met fin au mariage, ou un divorce[1].
Deuxième mariage
En deuxièmes noces, elle épouse Caius Avidius Nigrinus[1],[2], consul suffect en 110[4].
Avidius Nigrinus a une fille, mais on ignore si celle-ci est issue d'un précédent mariage ou de celui-ci. Cette fille, Avidia (Plautia ?), épouse justement Lucius Aelius. Il se peut donc qu'elle épouse son demi-frère[1].
De l'union entre Lucius Aelius et Avidia (Plautia ?) naît Lucius Aurelius Verus[1], le 15 décembre 130. Il devient empereur romain de 161 à 169, ayant été adopté par Antonin le Pieux avec Marc Aurèle. Ils ont trois autres enfants : Caius Avidius Ceionius Commodus, Ceionia Fabia et Ceionia Plautia.
Caius Avidius Nigrinus est mis à mort au début du règne de Hadrien[5], en 118[6].
Troisième mariage
En troisièmes noces, elle épouse probablement Sextus Vettulenus Civica Cerialis[1],[2], consul éponyme en 106, à l'instar de Lucius Ceionius Commodus[3].
De cette union, naît a priori Marcus Vettulenus Civica Barbarus[1], vers l'an 125. Il est consul éponyme en 157.
Bibliographie
- Pierre Charneux, Bulletin de correspondance hellénique, 1957, M. Vettulenus Civica Barbarus, pp. 125-131.
- Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)
Notes et références
- Pierre Charneux, Bulletin de correspondance hellénique, 1957, M. Vettulenus Civica Barbarus, pp. 125-131.
- John D. Grainger, Roman Succession Crisis of AD 96-99 and the Reign of Nerva, Routledge, 2003, p. 76.
- Fastes d'Ostie, CIL XIV, 244, etc.
- CIL III, 567.
- Histoire Auguste, Vie d'Hadrien, 7.
- (en) Françoise des Boscs-Plateaux, Un parti hispanique à Rome? : ascension des élites hispaniques et pouvoir politique d'Auguste à Hadrien, 27 av. J.-C.-138 ap. J.-C, vol. 32, Madrid (Espagne), Casa de Velázquez, , 763 p. (ISBN 84-95555-80-8 et 978-8-49555-580-9, présentation en ligne, lire en ligne), p. 611.
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