Judit Polgár

Judit Polgár, née le à Budapest (Hongrie), est une joueuse d'échecs hongroise.

Dans le nom hongrois Polgár Judit, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français Judit Polgár, où le prénom précède le nom.

Judit Polgár

Judit Polgár lors du Mainz Chess Classic 2008 à Mayence.

Nom de naissance Polgár Judit
Naissance
Budapest, Hongrie
Nationalité Hongroise
Titre Grand maître international (1992)[1]
Meilleur classement Elo 2 735 (2005)
Meilleur classement mondial 8e en 2005 (mixte)
Première joueuse au classement mondial de janvier 1989 à décembre 2004 et d'avril 2005 à février 2015[alpha 1]

Jeune prodige des échecs, elle obtient en la dernière norme pour le titre de grand maître international  à moins de quinze ans et cinq mois  et devient la première personne à battre le record de précocité de l'Américain Bobby Fischer, qu'il détenait depuis plus de 33 ans. Son titre de grand maître lui est décerné officiellement par la Fédération internationale des échecs au début de 1992[1].

Meilleure joueuse de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle avec une très confortable avance, Judit Polgár a été parfois surnommée « La Reine des Échecs ». Du fait de son haut niveau de jeu, elle ne participait plus aux compétitions réservées aux femmes mais affrontait directement l'élite masculine mondiale dans les compétitions mixtes. Elle est, à ce titre, considérée comme la meilleure joueuse d'échecs de tous les temps.

Le , dans une interview au Times, elle annonce sa retraite des tournois internationaux mais elle continue d’œuvrer comme entraîneuse de l'équipe de Hongrie. Depuis le , Judit Polgár n'est plus classée parmi les joueurs actifs. Son meilleur classement par la fédération internationale a été huitième mondial avec 2 735 points aux classements de juillet et d'.

Biographie et carrière

Débuts aux échecs

Judit Polgár et sa sœur Zsófia lors de l'Olympiade d'échecs de 1988 organisée à Thessalonique.

Judit Polgár est la fille de László Polgár et la sœur benjamine de Susan et de Sofia, deux autres championnes d'échecs.

Elle est initiée très tôt aux échecs par son père, qui entend démontrer avec ses filles que le génie n'est pas inné et que l'on peut atteindre l'excellence par l'entraînement dans n'importe quel domaine particulier[2].

Premiers succès

En 1988, alors qu'elle est championne du monde mixte des moins de 12 ans, elle forme l'équipe hongroise féminine à l'Olympiade d'échecs de Thessalonique avec ses deux sœurs et Ildiko Madl, l'équipe remporte le titre devant l'URSS qui avait dominé les épreuves précédentes. Elles renouvellent l'exploit en 1990 à l'Olympiade d'échecs de Novi Sad.

En janvier 1989, son classement Elo est de 2 555, soit le classement d'un grand maître international, la plaçant 55e joueur mondial. Elle remporte le championnat mixte des moins de 14 ans en 1990 à Fond du Lac.

Grand maître international à quinze ans

Les sœurs Polgár en 1988 (Judith est au centre).

Judit Polgár obtient la dernière norme pour le titre de grand maître international en décembre 1991, à Budapest, en remportant le championnat de Hongrie d'échecs à 15 ans et presque cinq mois. Elle devient grand maître international quelques mois après sa sœur Susan, et bat le record de précocité auparavant détenu par Bobby Fischer depuis 1958 (il fut grand maître à 15 ans et 6 mois en 1958)[3],[4].

Matchs

En février 1993, à Budapest, elle bat en match exhibition l'ancien champion du monde Boris Spassky 5,5-4,5. En 1995, elle gagne un match contre le joueur néerlandais Jeroen Piket 6-2.

En 1998, Judit Polgár remporte un match d'échecs rapides (Active Chess, trente minutes pour toute la partie) en huit parties contre le champion du monde Anatoli Karpov avec deux parties gagnées et six parties nulles.

En août 2003, elle dispute un match rapide à Mayence contre l'ancien champion du monde Viswanathan Anand qu'elle perd 3 à 5.

En 2007, elle est qualifiée par son classement Elo pour disputer les matchs des candidats pour déterminer les joueurs qui disputeront le championnat du monde d'échecs 2007. Elle perd dès le premier tour son match (au meilleur des six parties) contre Ievgueni Bareïev (2,5 à 3,5).

Victoires dans les tournois internationaux

En 1990, elle remporte le tournoi open d'Amsterdam (OHRA), ex æquo avec Vladimir Toukmakov.

En janvier 1993, elle remporte le tournoi de Hastings (1992-1993), ex æquo avec Bareïev.

Elle termine première au tournoi de Madrid (catégorie 16) en 1994, avec 7 points sur 9 et une performance Elo de 2 778 points[5].

Elle remporte encore :

  • le tournoi de León (catégorie 17) en 1996 ;
  • l'US Open (championnat open des États-Unis) en 1998 ;
  • cinq fois le tournoi de Hoogeveen (tournoi VAM, puis Essent) : en 1998 (avec 5 points sur 6), 1999 (ex æquo avec Jan Timman), 2001 (ex æquo avec Van Wely), 2003 (devant Iv. Sokolov, Aronian et Karpov) et 2006 (catégorie 20, avec 4,5 points sur 6, ex æquo avec Mamedyarov)[5] ;
  • le Japfa Classic en avril 2000 à Bali (catégorie 16), avec 6,5 points sur 9, devant Anatoli Karpov[5] ;
  • le tournoi de Malmö en mai 2000 (tournoi Sigeman & Co) ;
  • le mémorial Najdorf à Buenos Aires en septembre 2000, devant Bologan, Short et Karpov[6] ;
  • le tournoi rapide de Benidorm (Hotel Bali Superstars) en 2002, ex æquo avec Ponomariov et 8 points sur 11), battant Ponomariov lors du départage pour la première place[7]
  • le tournoi UNAM Quadrangular (tournoi à quatre rapide) à Mexico en 2010 (elle bat Ivantchouk en demi-finale et Veselin Topalov lors de la finale)[8].

En 2001, elle partage la deuxième et dernière place ex æquo avec quatre autres joueurs au tournoi de Linares, derrière le vainqueur Garry Kasparov (le tournoi n'avait que six participants).

Compétitions avec l'équipe mixte de Hongrie

À l'Olympiade de 2000, elle obtient le score de 10 points sur 13 au troisième échiquier, et réalise la sixième meilleure performance Elo de la compétition et le 18e meilleur pourcentage du tournoi mixte. Lors de l'Olympiade d'échecs de 2002, elle remporte la médaille d'argent individuelle au deuxième échiquier et la médaille de bronze par équipe avec la Hongrie[9].

Lors du championnat d'Europe d'échecs des nations de 1999, elle remporte la médaille d'argent par équipe et la médaille d'argent individuelle au deuxième échiquier[10].

Accession au top 10 mondial

Face à Viswanathan Anand en 2003.

En , son classement par la FIDE de 2 675 points Elo en fait le 10e joueur mondial, et la seule femme à être jamais entrée parmi les dix meilleurs[11],[12].

Elle reste à ce niveau durant les huit années suivantes : elle termine deuxième et invaincue au prestigieux tournoi de Wijk aan Zee 2003 aux Pays-Bas, un demi-point derrière l'Indien Viswanathan Anand et un point devant le champion du monde classique Vladimir Kramnik. Au classement d'avril 2003, son classement Elo de 2 715 la place à nouveau au dixième rang mondial.

Coupes et championnats du monde

Résultats de Judit Polgár aux coupes du monde et championnats du monde
Année Lieu Résultat Ultime adversaire Adversaires battus
1993 Bienne 20e du tournoi interzonal de Bienne, avec 7,5 points sur 13.
1993 Groningue 17e du tournoi de sélection PCA de Groningue, avec 6,5 points sur 11.
1997 Groningue
(championnat
du monde FIDE)
deuxième tour Zoltán Almási
1999 Las Vegas
(championnat
du monde FIDE)
quart de finale Aleksandr Khalifman Peter Heine Nielsen,
Jordi Magem Badals
Vadim Zviaguintsev
2001 Moscou
(championnat
du monde FIDE)
deuxième tour Vadim Milov Mohammed Al-Modiahki
2005 San Luis
(championnat
du monde FIDE)
huitième
(huit participants)
Rustam Qosimjonov
2007 Elista (matchs
des candidats)
premier tour Evgueni Bareïev
(match perdu 2,5 à 3,5)
2009 Khanty-Mansiïsk
(coupe du monde)
troisième tour Boris Guelfand Duško Pavasovič,
Liviu-Dieter Nisipeanu
2011 quart de finale Peter Svidler Fidel Corrales Jiménez,
Sergei Movsessian
Sergueï Kariakine,
Leinier Domínguez
2013 Tromsø
(coupe du monde)
deuxième tour Maxime Vachier-Lagrave Isan Reynaldo Ortiz Suárez

Vie de famille (2004-2006)

Judit Polgár est mariée à un vétérinaire hongrois, Gustav Fonts. Elle donne naissance à son fils, Olivér, en et sa fille, Hanna, en . Durant cette période, à partir de 2004, elle se retire temporairement de la compétition. Sa sœur, Susan Polgar, la remplace alors à la première place au classement féminin de 2005.

Retour à la compétition

Judit Polgar (à dr.) lors de l'Olympiade d'échecs de 2012 organisée à Istambul. Le président de la FIDE, Kirsan Ilyumzhinov (debout à g.), visite les joueurs.

Après un an de retrait des compétitions (en 2004), Judit Polgár participe au tournoi de Wijk aan Zee en janvier 2005, finissant ex æquo à la quatrième place avec 7 points sur 13[13]. Elle termine troisième dans un très fort tournoi à deux tours à Sofia en Bulgarie, ex æquo avec Ruslan Ponomariov, derrière Viswanathan Anand et Veselin Topalov, mais devant Michael Adams et Vladimir Kramnik.

Grâce à ces performances, elle atteint le meilleur classement Elo de sa carrière avec 2 735 points en juillet 2005. Elle occupe la huitième place mondiale aux classements mondiaux de juillet 2004, puis d'avril, juillet et octobre 2005.

Au championnat du monde 2005, disputé au Mexique, elle joue éloignée de sa famille restée en Europe et elle finit à la huitième et dernière place, avec 4,5 points sur 14, probablement affaiblie par son éloignement prolongé de la compétition et sa courte préparation pour le tournoi.

En avril 2011, elle termine troisième au championnat d'Europe individuel à Aix-les-Bains.

Retraite échiquéenne

Le , dans une interview au Times, elle annonce prendre sa retraite échiquéenne[14]. Elle arrête la compétition après l'olympiade d'échecs de 2014.

Depuis 2018, elle commente en direct les parties de grands tournois, comme le tournoi des candidats[15] et le championnat du monde d'échecs[16].

La meilleure joueuse mondiale

Judit Polgar en 2008.

Une joueuse au-dessus des autres

Judit Polgár est la meilleure joueuse mondiale de la fin du XXe siècle et est généralement considérée comme la meilleure joueuse de tous les temps[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29].

Pourtant, elle n'a jamais participé au championnat du monde d'échecs féminin contrairement à ses sœurs dont l'aînée, Susan, fut championne du monde d'échecs féminin de 1996 à 1999, alors que Judit était déjà la première femme du classement FIDE. Du fait de son haut niveau de jeu, elle ne participait plus aux compétitions réservées aux femmes mais affrontait directement l'élite masculine mondiale dans les compétitions mixtes.

Elle a rarement joué dans des compétitions féminines : « Je dis toujours que les femmes devraient être suffisamment confiantes dans le fait qu'elles jouent aussi bien que les hommes, à la seule condition qu'elles soient prêtes à autant travailler et à prendre cela aussi sérieusement que les joueurs masculins »[30].

Au vu de sa différence de niveau avec les autres joueuses, dans les tournois auxquels elle participa elle se trouva donc très souvent à être la seule femme en lice.

Une partie remarquable (victoire sur Kasparov)

abcdefgh
8
8
77
66
55
44
33
22
11
abcdefgh
Après 40... Rc8

En , lors du « Match Russie - Reste du monde », Judit Polgár gagne une partie contre le numéro 1 mondial Garry Kasparov[31]. Elle est la première femme à battre Kasparov sur une partie[32].

La partie permit à l'équipe du « reste du monde » de s'imposer face aux Russes par 52 points à 48[31].

Le tournoi était joué en parties rapides de 25 minutes plus 10 secondes par coup. Polgár, avec les Blancs, remporta la partie grâce à un jeu positionnel exceptionnel. Kasparov, avec les Noirs, choisit la défense berlinoise au lieu de son habituelle sicilienne, et Polgár employa une ligne que Kasparov avait lui-même utilisée auparavant. Elle parvint à prendre possession des colonnes ouvertes au centre grâce à ses tours puis bloquer le roi de Kasparov sur la 8e rangée, arrivant dans une finale gagnante[31].

Judit Polgar (2681) - Garry Kasparov (2838)
« Match Russie - Reste du monde », Moscou (ronde 5),
Partie espagnole, Défense berlinoise (code ECO : C67)[33] :
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5 Cf6 4. O-O Cxe4 5. d4 Cd6 6. Fxc6 dxc6 7. dxe5 Cf5 8. Dxd8+ Rxd8 9. Cc3 h6 10. Td1+ Re8 11. h3 Fe7 12. Ce2 Ch4 13. Cxh4 Fxh4 14. Fe3 Ff5 15. Cd4 Fh7 16. g4 Fe7 17. Rg2 h5 18. Cf5 Ff8 19. Rf3 Fg6 20. Td2 hxg4+ 21. hxg4 Th3+ 22. Rg2 Th7 23. Rg3 f6 24. Ff4 Fxf5 25. gxf5 fxe5 26. Te1 Fd6 27. Fxe5 Rd7 28. c4 c5 29. Fxd6 cxd6 30. Te6 Tah8 31. Texd6+ Rc8 32. T2d5 Th3+ 33. Rg2 Th2+ 34. Rf3 T2h3+ 35. Re4 b6 36. Tc6+ Rb8 37. Td7 Th2 38. Re3 Tf8 39. Tcc7 Txf5 40. Tb7+ Rc8 (diagramme) 41. Tdc7+ Rd8 42. Txg7 Rc8 1-0.

Autres parties remarquables

Polgár utilise une nouveauté théorique pour casser le front de pion de Shirov. Elle utilisa seulement 48 minutes pour gagner cette partie.
L'ancien entraîneur des sœurs Polgár, le maître international Tibor Károlyi (en), qualifia cette partie comme la plus belle jamais jouée par une femme[34],[35].
L'adversaire de Polgár craque pour un piège astucieux, s'attendant à ce qu'elle joue 14.Fxa8 (la tour noire en a8 est en prise) pour lui répondre par 14...g4!, mais celle-ci le devance et joue 14. g4!![36].

Ouvrages traduits en français

  • Les leçons d'échecs de Judit Polgár, t. 1 : Comment j'ai battu le record de Fischer, Saint-Paul, Olibris, , 429 p. (ISBN 978-2-916340-89-0).
  • Les leçons d'échecs de Judit Polgár, t. 2 : En route pour le top 10, Saint-Paul, Olibris, , 432 p. (ISBN 978-2-916340-95-1).
  • Les leçons d'échecs de Judit Polgár, t. 3 : Dans la cour des grands, Saint-Paul, Olibris, , 432 p. (ISBN 979-10-97140-12-0).

Notes et références

Notes

  1. Sa sœur Susan Polgár a été no 1 mondiale quand Judit était inactive au classement de la FIDE.

Références

  1. (en) Fiche de Judit Polgár sur le site de la Fédération internationale des échecs avec la date où elle reçut le titre de grand maître.
  2. (en) David Shenk, The Immortal Game : Or How 32 carved pieces on a board illuminated our understanding of war, art, science, and the human brain, Anchor Canada/Random House, , 352 p. (ISBN 978-0-385-66227-7), p. 132
  3. (en) New York Times Service, « Hungarian teen-ager achieves rank of chess grandmaster », The Globe and Mail, Toronto, , A9
  4. (en) « Hungarian chess whiz is youngest grandmaster ever », The News, Boca Raton, Florida, , p. 3A
  5. A true legend sur en.chessbase.com
  6. The Week in Chess 308, octobre 2000.
  7. Benidorm 2002, The Week in Chess.
  8. UNAM 2010
  9. Fiche de J. Polgar sur olimpbase.org.
  10. Championnats d'Europe par équipe
  11. (en) Jonathan Berry, « Kramnick, 20 Tops the rating list », The Globe and Mail, Toronto, , A12
  12. (en) « All Time Rankings:FIDE Top 10 1970–1997 », The University of Edinburgh (consulté le )
  13. grille finale de Wijk aan Zee 2005
  14. (en) « Judit Polgar to retire from competitive chess », Chessbase.com, 13 août 2014.
  15. Le Tournoi d'échecs des Candidats 2018 sur chess-and-strategy.com, le 12 mars 2018.
  16. (en) Andrew McGettigan, Sporting Facts : The World Chess Championship sur lrb.co.uk, le 9 novembre 2018.
  17. (en) Associated Press, « Anand wins chess "Battle of the Sexes" », Milwaukee Journal Sentinel, , p. 6A
    The Associated Press story on Aug.17/18, 2003 on the Polgár–Anand match explicitly refers to Polgár with the words "by far the strongest woman chess player ever".
  18. (en) « Polgar, Judit », Encyclopædia Britannica Online (consulté le )
  19. (en) « Super-GM tournament in Sofia starts », Chessbase.com,
  20. (en) « Judit Polgár: 'I can work myself into the top ten again' », ChessBase,
  21. (en) Dylan Loeb McClain, « Chess; The Secret of Playing Blindfold: Memory May Be the Least of It », The New York Times, (lire en ligne)
  22. (en) « Women Grandmasters in Chess », MichaelBluejay.com (consulté le )
  23. (en) Malcolm Pein, « A crown for Kosteniuk », Telegraph Media Group Limited, Londres, (lire en ligne)
    Malcolm Pein, British IM and Executive Editor of "CHESS magazine", when speaking of A. Kosteniuk's victory over Hou Yifan for the Women's World Champtionship, said "Currently Judit Polgár is in another league from any other female player".
  24. (en) « Elite Players Of Chess To Compete », The New York Times, (lire en ligne)
  25. (en) James M. Humber et Robert F. Almeder, Human cloning, Humana Press inc., , 214 p. (ISBN 978-0-89603-565-2 et 0-89603-565-4), p. 87
  26. (en) Bruce Weber, « Next Move? Chess enthusiasts puzzle over game's gender imbalance », Milwaukee Journal Sentinel, , p. 17A
  27. (en) Patrick Wolff, Complete Idiot's guide to chess, Penguin Group (USA) Inc., , 367 p. (ISBN 0-02-864182-5), p. 277
  28. (en) Lubomir Kavalek, « Chess », The Washington Post, , p. C12
    Kavalek, GM in the top 100 players for 26 years, called Polgár, "the all-time best female player".
  29. (en) Bruce Pandolfini, Treasure Chess : Trivia, Quotes, Puzzles, and Lore from the World's Oldest Game, Random House, , 288 p. (ISBN 978-0-375-72204-2), p. 84
    Panolfini, chess author and coach, writes "Judit Polgár is simply the strongest female chess player in history".
  30. (en) A Gender Divide In The Ultimate Sport Of The Mind sur npr.org, le 15 août 2010
  31. (en) « Judit Polgar vs. Garry Kasparov », Chess.com, (consulté le 10 mai 2016).
  32. (en) « The 'Queen of Chess' who defeated Kasparov », BBC News.com, 10 février 2016 (consulté le 10 mai 2016).
  33. (en) La partie sur Chessgames.com (consulté le 10 mai 2016).
  34. (es) Leontxo García (en), « La húngara Judit Polgár crea arte y vence a Anand en el torneo de Dos Hermanas », El País, (lire en ligne)
  35. (en) « Seagaard Chess Reviews: Judit Polgár: The Princess of Chess », Seagaard.dk (consulté le )
  36. (en) Nikolay Minev, « The "Vera Menchik Club » [PDF], The Chess Library (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Nicolas Giffard et Alain Biénabe, Le Nouveau Guide des échecs. Traité complet, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1710 p. (ISBN 978-2-221-11013-3)
  • Tibor Károlyi (en), Judit Polgar, The Princess of Chess, Batsford, Londres, 2004.

Liens externes

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