Pont Saint-Mihiel
Le pont Saint-Mihiel est situé à Nantes, entre les quartiers Hauts-Pavés-Saint-Félix et Malakoff-Saint-Donatien, au nord du centre-ville. Il relie la place Châteaubriand à la place de la Bonde en franchissant l'Erdre avant que celle-ci n'emprunte le tunnel Saint-Félix.
Pont Saint-Mihiel | |||||
Géographie | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Commune | Nantes | ||||
Coordonnées géographiques | 47° 13′ 22″ N, 1° 33′ 10″ O | ||||
Fonction | |||||
Franchit | Erdre | ||||
Fonction | pont routier et piéton | ||||
Caractéristiques techniques | |||||
Type | tablier poutres métalliques | ||||
Longueur | ≈ 30 m | ||||
Largeur | ≈ 10 m | ||||
Matériau(x) | acier et maçonnerie pour les piles | ||||
Construction | |||||
Construction | 1913 | ||||
Architecte(s) | M. Charrière | ||||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : France
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Historique
Ce pont a été construit au début du XXe siècle pour remplacer une passerelle dont l'état de vétusté était « inquiétant pour la batellerie et la circulation des piétons », comme les habitants des quartiers alentour le signalent en 1909[1]. Cette passerelle de bois avait été installée en 1876[2]. M. Charrière remporte le concours d'architecture en 1911, avec son projet d'un « pont métallique continu à trois travées »[1]. En 1913, la construction d'un pont en pierre et acier est réalisée sur commande de la municipalité de Paul Bellamy[2]. La fonderie Voruz réalise le pont, le dotant notamment d'un modèle original de réverbère[1]. L'ouvrage est baptisé « pont de Barbin »[2], nom déjà porté par un quai, du fait de la proximité du quartier éponyme.
Il prend le nom de « pont Saint-Mihiel » le , après un vote du conseil municipal, en référence à la ville de Saint-Mihiel dans la Meuse. Cette commune, occupée durant les quatre années que dura la Première Guerre mondiale, fut libérée lors de la bataille du saillant de Saint-Mihiel qui eut lieu les 12 et . Elle bénéficia d'une aide nantaise (et lyonnaise) pour sa reconstruction après le conflit[3].
Pendant l'été 2011, des travaux de rénovation de divers éléments de l'ouvrage (réfection de ses rives et de sa chaussée) et de sa protection anticorrosion sont réalisés[4]. Pendant l'épidémie de covid-19, le pont figurait parmi les infrastructures provisoirement fermées aux voitures[5]. Sa réouverture aux voitures a fait polémique[6].
Dans les arts
Le pont sert de décor pour une scène du film Cessez-le-feu d'Emmanuel Courcol, sorti en 2017[7].
À proximité
- Île de Versailles
- Square du Maquis-de-Saffré
- Station « Saint-Mihiel » de la ligne 2 du tramway
Articles connexes
Notes et références
- « Catalogue de l'exposition Le Vert nantais », sur http://www.archives.nantes.fr, Archives municipales de la ville de Nantes (consulté le ).
- Étienne Ravilly et Jacques-Yves de Sallier-Dupin, La Ville de Nantes de la monarchie de juillet à nos jours, Nantes, éditions Reflets du passé, , 304 p. (ISBN 2-86507-019-0), p. 255.
- « Nantes pendant la guerre 1914-1918 », sur http://www.archives.nantes.fr, Archives municipales de la ville de Nantes (consulté le ).
- « Le pont St-Mihiel tout rénové, bientôt en service ? - Nantes », sur https://www.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Nantes. Pont St- Mihiel, la piétonnisation fait des heureux », sur https://nantes.maville.com/, Ouest-France (consulté le ).
- « Les voitures de retour sur le pont Saint-Mihiel à Nantes : "le symbole d'une métropole qui hésite" », sur https://actu.fr/, actu.fr (consulté le ).
- « Cessez le feu », sur filmfrance.net, Commission nationale du film France (consulté le ).
Liens externes
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