Portet-de-Luchon

Portet-de-Luchon est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Portet.

Portet-de-Luchon

Le village de Portet-de-Luchon au premier plan.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Haut Garonnaises
Maire
Mandat
Anne Soye
2020-2026
Code postal 31110
Code commune 31432
Démographie
Gentilé Portetois(e)
Population
municipale
38 hab. (2019 )
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 48′ 48″ nord, 0° 29′ 10″ est
Altitude Min. 1 229 m
Max. 1 928 m
Superficie 4,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bagnères-de-Luchon
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Portet-de-Luchon
Géolocalisation sur la carte : France
Portet-de-Luchon
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Portet-de-Luchon
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Portet-de-Luchon

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Portet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Portetois.

    Portet-de-Luchon est une commune rurale qui compte 38 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 181 habitants en 1846. .

    Géographie

    Localisation

    La commune de Portet-de-Luchon se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 117 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 38 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Jurvielle (0,5 km), Poubeau (0,9 km), Cathervielle (1,6 km), Gouaux-de-Larboust (2,1 km), (2,4 km), Garin (2,5 km), Billière (3,3 km), Cazeaux-de-Larboust (3,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Portet-de-Luchon fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].

    Portet-de-Luchon est limitrophe de cinq autres communes, dont deux dans le département des Hautes-Pyrénées.

    Communes limitrophes de Portet-de-Luchon[6]
    Jurvielle
    Mont
    (Hautes-Pyrénées)
    Poubeau
    Loudervielle
    (Hautes-Pyrénées)
    Garin

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Portet, le ruisseau des Artigues, le ruisseau du Bousquet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8],[Carte 1].

    Réseaux hydrographique et routier de Portet-de-Luchon.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 7,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 8,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 111 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Paul-d'Oueil », sur la commune de Saint-Paul-d'Oueil, mise en service en 1999[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,8 °C et la hauteur de précipitations de 989,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 56 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,3 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[21] :

    • les « affluents et rivière de l'One » (61 ha), couvrant 12 communes du département[22] ;
    • les « estives de Peyresourde à Pouyaué » (1 049 ha), couvrant 7 communes dont trois dans la Haute-Garonne et quatre dans les Hautes-Pyrénées[23] ;
    • les « massifs du Luchonnais et du Larboust » (16 267 ha), couvrant 13 communes dont dix dans la Haute-Garonne et trois dans les Hautes-Pyrénées[24] ;
    • la « vallée d'Oueil et soulane du Larboust » (6 150 ha), couvrant 27 communes dont 21 dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées[25] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] :

    Urbanisme

    Typologie

    Portet-de-Luchon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[28],[I 2],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (69,8 %), prairies (30,2 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Histoire

    Monographie de la commune de Portet-de-Luchon, datée du  :

    « D'après certains écrits, la vallée du Larboust faisait partie de la Gaule et était habitée par les Celtes. La contrée correspondante du versant méridional était habitée par les Ibères. Les Ibères peuple nomade, repoussèrent les Celtes vers le centre de la Gaule et occupèrent les vallées de Luchon. Plus tard ces vallées firent partie de l'Aquitaine ; le peuple qui occupait la vallée du Larboust prit le nom de Garumni, mot dérivé de Garonne. Quelque temps après les Liguriens vinrent aussi peupler ces hautes vallées. Ces divers peuples se faisaient toujours la guerre et vivaient sans ordre et sans discipline. Cependant certaines tribus comprenant l'utilité des règlements étaient parvenues à se réunir et à confier l'autorité à des magistrats. Ces représentants des tribus prenaient le nom de Décuriones, ils formaient leur curio, pouvoir administratif qui offre beaucoup de ressemblance avec le conseil actuel de nos communes.

    Sous la domination romaine, une grande prospérité se fit sentir dans ces vallées. Pompée ayant soumis l'Espagne, passa dans les vallées de Luchon et les réunit en une seule tribu connue sous le nom de Convènes. Les Convènes établirent leur centre de réunion à Lugdunum aujourd'hui Saint-Bertrand-de-Comminges ; ils se confondirent avec les Garumnis et se gouvernèrent par leurs propres lois quoique soumis au grand peuple.

    Sous la féodalité ces vallées appartenaient au comte de Comminges et étaient par conséquent gouvernées par lui. Les habitants réunis en divers groupes étaient entièrement assujettis à leur seigneur.

    Mais sous le règne de Louis VI les paysans du Larboust, comme les paysans du nord, réclamèrent au comte de Comminges des droits et des libertés. Ils voulaient avoir le droit de se réunir et de discuter les affaires intéressant leur commune ; ils voulaient une mairie, une église avec son beffroi. Sur le refus du seigneur, les paysans se révoltèrent et le comte fut enfin obligé de leur faire quelques concessions. C'est là le premier progrès du peuple dans la voie de la liberté. Dès lors les rois accordèrent peu à peu de nombreuses concessions et les communes acquirent plus de droits, de liberté et d'influence.

    Mais au XVIIIe siècle l'esprit humain déploya une remarquable activité. Le tiers-état réclamait vivement la réforme d'une organisation politique et sociale dont souffrait le pays tout entier. La nation déclara ouvertement ses vœux et ses volontés qui se résument ainsi : la liberté et l'égalité de tous les citoyens, la souveraineté du peuple, l'admissibilité de tous les citoyens aux emplois publics, la liberté de la presse, du commerce et de l'industrie. C'est sur de tels principes que la Révolution de 1789 établit les bases de notre société contemporaine. C'est depuis cette époque de rénovation que les communes possèdent les droits et les libertés dont elles jouissent aujourd'hui[31]. »

    L'ancien presbytère (1781)

    Le presbytère, en haut à droite de l'image (2008).

    Le presbytère est construit sur une éminence de 1781 à 1786, pour le curé du village. En 1942, la bâtisse est transformée en auberge de jeunesse, puis abrite des réfugiés belges[32].

    De 1965 à 1980, le presbytère est loué aux Francs et franches camarades du Tarn, qui le transforment en colonie de vacances pour une cinquantaine d'enfants et adolescents de 7 à 14 ans. Il est ensuite loué par le comité d'entreprise de la Société générale[32], puis laissé vacant.

    En 2014, le presbytère a été reconverti en quatre logements sociaux[33].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 2001 (réélu en mars 2014) mai 2016 Léon Peyré PS Retraité
    mai 2016 mai 2020 Anne Delpech-Soye[34]    
    2020 En cours Bernadette Chevrel    

    Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

    En 2019, la commune comptait 38 habitants[Note 8], en augmentation de 2,7 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    168150151112149149164181164
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    142149137139135128121133128
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    109121100726371668063
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    644045354032282737
    2018 2019 - - - - - - -
    3838-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Groupe d'élèves sur le perron de l'école en 1949.

    L'école du village a fermé ses portes vers les années 1960 faute d'effectif suffisant. Les enfants sont d'abord allés à l'école du village voisin, ensuite il n'y en eut plus aucun. Lorsque quelques enfants ont à nouveau fait leur apparition dans le village, on a pensé pouvoir rouvrir l'école mais le phénomène n'était pas durable. Un regroupement pédagogique intercommunal a vu le jour dans la vallée du Larboust. Grâce à lui, deux communes ont pu préserver leur école. Il compte aujourd'hui trois classes, dont une maternelle, et une cinquantaine d'élèves. Son avenir est incertain car l'effectif est voisin du seuil minimum de fermeture d'une classe.

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 5]0 %9,5 %5,6 %
    Département[I 6]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 18 personnes, parmi lesquelles on compte 83,3 % d'actifs (77,8 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 16,7 % d'inactifs[Note 9],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 8]. Elle compte emplois en 2018, contre 5 en 2013 et 8 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 14, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,9 %[I 9].

    Sur ces 14 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 78,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 14,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Secteurs d'activités

    Un seul établissement[Note 10] relevant d’une activité hors champ de l’agriculture est implanté à Portet-de-Luchon au [I 12].

    Entreprises et commerces

    Troupeau de vaches lors de l'estive.

    L'installation récente[Quand ?] d'un jeune agriculteur a permis de sauvegarder l'activité principale du village qui est le pastoralisme. Le tourisme a fait son apparition vers les années 1980 avec la transformation des granges et bâtiments d'élevage en gîtes ruraux. Aujourd'hui, l'économie du village est orientée vers ces deux secteurs. Les résidents à l'année sont en majorité des retraités, un moniteur de parapente est installé sur la commune. De nombreuses résidences secondaires font leur apparition et le village prend de l'ampleur. Afin de lui redonner vie, la municipalité en place souhaite développer les locations à l'année, il y en a trois en 2011.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations6423
    SAU[Note 11] (ha)845628170

    La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 170 ha[41],[Carte 5],[Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le chemin de la Seigue dit aussi chemin de l'estive va du village au col de Peyresourde. Ce chemin est mentionné par des panneaux situés au fond du village près de l'abreuvoir de Garlet et sur la D 76 à proximité de l'embranchement avec la route du col, on peut y pénétrer des deux côtés. Ce chemin est en fait un ancien chemin d'intérêt commun allant de Portet-de-Luchon à Arreau. Il a été récemment réhabilité du village jusqu'à l'intersection avec la D 76 par la commune de Portet. Il est aujourd'hui principalement utilisé par les agriculteurs et permet de conduire les troupeaux jusqu'à l'estive au moment de la transhumance. Accessoirement, il sert aussi de chemin de randonnée. Son parcours est ombragé et fort agréable, il longe un ruisseau et à mi-chemin on fait la rencontre surprenante avec des cabanes en bois, construites à la manière des trappeurs canadiens par un habitant du village passionné de nature.

    Les deux moulins au bord du ruisseau de Labach.
    L'église de Portet-de-Luchon.

    À l'entrée du village, le site des moulins, sur les bords du ruisseau de Labach est un lieu frais, reposant et tranquille. Les deux moulins, à proximité du pont aux cinq arches qui marque l'entrée du village, étaient encore en service au XIXe siècle et sont à peu près bien conservés. Ils sont l'objet de toutes les attentions de la part de la municipalité en place qui envisage la restauration de l'un d'eux. La pachère, sorte de bief alimentant en eau le moulin d'en bas a été refaite. Ce lieu a aussi bénéficié de quelques aménagements au cours des dernières années : installation d'une table de pique-nique, élargissement du virage du pont avec enrochement et plus récemment renforcement par empierrement des berges du ruisseau pour protéger la route des crues du torrent avec aménagement d'un parking destiné aux randonneurs et utilisateurs des gîtes. Le projet d'aménagement de ce site prévoit la réhabilitation du sentier permettant l'accès piétonnier au village, le dégagement et la restauration des murs de pierre, l'entretien des espaces verts et la création d'un nouveau sentier. Ce sentier passera sous une arche du pont, longera le ruisseau et après le franchissement d'une échelle ou escalier, débouchera derrière l'église et rejoindra les différents sentiers de randonnée traversant le village : la Passéjade, le tour d'Oueil-Larboust et le GR 10 menant au col du Lion et passant par la cabane de Conques.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Portet-de-Luchon » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Portet-de-Luchon et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Portet-de-Luchon et Saint-Gaudens », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Portet-de-Luchon et Bagnères-de-Luchon », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Portet-de-Luchon », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    8. « Fiche communale de Portet-de-Luchon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Saint-Paul-d'Oueil - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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