Prière à saint Michel

La prière à saint Michel est une prière d'exorcisme écrite le par le pape Léon XIII (1878-1903) à la suite d'une extase durant laquelle il aurait entendu Satan demander 100 ans à Jésus-Christ pour détruire l'Église catholique[réf. souhaitée].

Pour les articles homonymes, voir Chapelet à saint Michel.

Statue de l'archange Michel, à l'université de Bonn, frappant Satan représenté en dragon. Quis ut Deus ? est inscrit sur le bouclier.

Le Rituel romain de 1922 l'associe au « Petit exorcisme de Léon XIII » qui est une autre prière à Saint-Michel, le petit exorcisme ne faisant pas partie desdites « Prières léonines ». Ces prières étaient récitées après chaque messe basse, sans faire partie de la messe elle-même, de 1884 à 1965, quand l'instruction Inter oecumenici les a supprimées[1] La prière, plus longue, dite du "Petit exorcisme"[2] est quant à elle encouragée comme prière personnelle pour les laïcs[3] et a, en 2018, été recommandée par le pape François[4].

Description

Cette prière et celle du Petit exorcisme peuvent être récitées en privé par tous les fidèles : laïcs, consacrés et ministres du culte. Ces prières personnelles ont été encouragées par le pape Jean-Paul II[5] et par le pape François[6] afin d'être récitée pour soi-même ; en revanche, seuls les prêtres dûment mandés par leur évêque sont autorisés à l'employer comme prière d'exorcisme pour un tiers, et plus encore lors des assemblées de prières ou si la personne est reconnue possédée comme prévu aux dispositions du Canon 1172 pour laquelle le prêtre exorciste récitera ledit Grand exorcisme[7]. La réponse de la Congrégation pour la doctrine de la foi du 29 septembre 1985 interdisant la prière de Léon XIII ne concerne que les réunions de prières.

Texte de la prière à St Michel

En latin
Sancte Michael Archangele,
defende nos in proelio;
contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium.
Imperet illi Deus, supplices deprecamur:
tuque, Princeps militiae Caelestis,
satanam aliosque spiritus malignos,
qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo,
divina virtute in infernum detrude.
Amen[8].

En français
Saint Michel Archange,
défendez-nous dans le combat
et soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous vous en supplions :
et vous, Prince de la Milice Céleste,
par le pouvoir divin qui vous a été confié,
précipitez au fond des enfers Satan
et les autres esprits mauvais qui
parcourent le monde pour la perte des âmes.
Amen.

La crise de 2018 et la réintroduction de la prière

À la suite du scandale sexuel impliquant plusieurs membres de l'épiscopat et du clergé, le pape François[9] a demandé aux fidèles du monde entier de réciter chaque jour, pendant le mois d'octobre, le rosaire à la Bienheureuse Vierge Marie, ainsi que le jeûne et la pénitence déjà demandés dans la Lettre au peuple de Dieu du [10] pour la protection de l'Église contre Satan, le « Grand Accusateur », et de terminer par l'ancienne prière Sub Tuum Praesidium dédiée à la Vierge et par la prière à saint Michel archange.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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