Prisches
Prisches est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Prisches | |||||
Centre du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de l'Avesnois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Fovez 2020-2026 |
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Code postal | 59550 | ||||
Code commune | 59474 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Prischois, Prischoises | ||||
Population municipale |
1 036 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 04′ 44″ nord, 3° 46′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 153 m Max. 202 m |
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Superficie | 23,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-sur-Helpe | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Prisches se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du Parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».
En fait, Prisches fait partie administrativement de l'Avesnois, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.
La commune se trouve à 93 km de Lille (préfecture du Nord), à 119 km de Reims, à 122 km de Bruxelles (B), à 43 km de Valenciennes, à 59 km de Mons (B), à 68 km de Charleroi, à 33 km de Maubeuge, à 26 km de Fourmies, à 13 km d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture), à 8 km de Maroilles et de 6 km de Cartignies.
Prisches se trouve à 20 km de la Belgique et jouxte le département de l'Aisne.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 49 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Prisches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (82,1 %), terres arables (16 %), zones urbanisées (2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Prices en 1169 (cartulaire de l'abbaye de Maroilles); Perices en 1174 (charte de Jacques d'Avesnes); Prichez en 1184 (J.de G., ann. du Hainaut, XII, 339); Prisches en 1237 (bulle du pape Grégoire IX); Prisches en 1290 (cart. de l'abb. de Maroilles); Prisch en 1299 (Testament de Hugues 1er de Châtillon); Prisse en 1648 (Vinchant, ann. du Hainaut, 18); Briches en 1769 (carte du diocèse de Cambrai par Villaret).[réf. nécessaire]
Histoire
Première guerre mondiale : Prisches se trouve en zone occupée par les troupes allemandes d' jusqu'au , date où des troupes Anglaises libèrent le village.
Politique et administration
Maire en 1802-1803 : Thomas Jean[21].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 1 036 habitants[Note 6], en augmentation de 1,57 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 520 hommes pour 538 femmes, soit un taux de 50,85 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Nicolas de 1550, agrandi en 1769, récemment rénovée. À l'arrière arrière se trouve un calvaire remarquable intégrée au mur.
- Le bâtiment de la mairie avec l'école.
- Le Monument de la Charte de 1158, inauguré en 1958.
- Le Monument aux Morts, 1920.
- L'hôpital, 1701, maladrerie et hôpital pour démunis.
- L'ancienne brasserie Béthune. Article détaillé : Brasseries du Nord-Pas-de-Calais
- La Pierre des Vallées.
- Cinq calvaires et une vingtaine de chapelles-oratoires disséminées sur la commune[29].
- Église Saint-Nicolas
- La statue de saint Etton avec des vaches.
- La grotte de Lourdes à l'intérieur de l'église.
- Monument aux morts.
- Le calvaire à l'arrière de l'église.
- Chapelle Ave Maria gratia Plena.
- Chapelle dans un mur.
- Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs-et-Sainte-Saturnine (1873).
- Chapelle Saint-George-et-Saint-Laurent.
- Calvaire de chemin.
- Calvaire sur une façade.
Personnalités liées à la commune
- 1319 Mort de Guillaume de Prisches doyen de la Collégiale Saint-Amé de Douai Plaque funéraire en plomb retrouvée lors de fouille en 2004
Héraldique
Blason | D’azur à la fasce d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Prisches, village en Avesnois
- Prisches sur le site de l'Institut géographique national
- Carte ancienne de la forêt de priches et de l'Helpe Mineure ; Atlas de Trudaine, vers 1745-1780 (Base de données ARCHIM, Centre historique des Archives nationales)
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Étreux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Prisches et Étreux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Étreux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Prisches et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 277, lire en ligne.
- « Jean- Claude Fovez réélu maire », L'Observateur de l'Avesnois, no 19462, , p. 33 (ISSN 0183-8415).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Prisches (59474) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Calvaires, chapelles et oratoires à Prisches sur prisches.free.fr
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