Prison de Ngaragba
La prison de Ngaragba (ou N'garagba ou Ngarabara) est la principale prison de Bangui en République centrafricaine. Construite en 1947 pour 400 prisonniers, elle était réputée pour ses difficiles conditions d'incarcération[1]. Parmi les proches de Bokassa, David Dacko y sera enfermé, Polycarpe Gbaguili y restera dix ans[2], Marie-Reine Hassen deux ans[3]. Martine Obrou y mourra ainsi que 26 écoliers en 1979[4]. De nombreux prisonniers politiques y furent détenus dans les années 1970[5]. La prison est détruite et réhabilitée à plusieurs reprises de 1996 à 2003[6]. Elle est constituée d'un bloc dénommé Maison Blanche pour les personnalités, et d'autres appelés Couloir et Irak[7].
Maison d'arrêt centrale de Ngaragba | |
Localisation | |
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Pays | République centrafricaine |
Région | 7e arrondissement |
Ville | Bangui |
Coordonnées | 4° 22′ 00″ nord, 18° 35′ 00″ est |
Installations | |
Type | Maison d'arrêt |
Capacité | 400 |
Fonctionnement | |
Opérateur | Ministère de la Justice (République centrafricaine) |
Date d'ouverture | 1947 |
Références
- Ngaragba, « l'impossible prison », Didier Bigo, Revue française de science politique, 1989
- Pouvoir et obéissance en Centrafrique, Didier Bigo, 1988
- L’empereur Bokassa Ier
- République Centrafricaine
- N'garagba maison des morts: Un prisonnier sous Bokassa, Thierry Jacques Gallo, 2000
- UNHCR, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada, 21 février 2005
- Le Monde : Le retour de la justice à Bangui, 26 juin 2014
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