Prix international de poésie francophone Yvan-Goll
Le prix international de poésie francophone Yvan-Goll est un prix littéraire (annuel depuis 1998) décerné par la Fondation Yvan-et-Claire-Goll[1] lors du Marché de la poésie, manifestation annuelle se déroulant place Saint-Sulpice à Paris. Il est nommé en la mémoire du poète Yvan Goll.
Pour les articles homonymes, voir Goll.
Organisation
Doté d’une somme de 4 000 euros[2], il est placé sous le patronage du ministère de la Culture et de la Francophonie et du Haut Conseil de la Francophonie. Il est notamment destiné à promouvoir un jeune poète francophone, inconnu ou méconnu, ayant publié un ouvrage dans l’année en cours.
Membres du jury
Le jury est à ce jour[Quand ?] composé de Marie-Claire Bancquart, Denise Desautels, Nadine-Albert Ronsin, Anne-Marie-Vidal, Jean Bertho, Zéno Bianu, Seyhmus Dagtekin, Werner Lambersy, François Maubré, Jean-Baptiste Para, Yannick Poirier, Jean Portante, Claude Raimbourg et Serge Pey.
Lauréats
- 1994 : Werner Lambersy pour Architecture Nuit (Éditions PHI à Echternach, Luxembourg)
- 1996 : Jean Pierre Chambon pour Le Roi Errant (Éditions Gallimard)
- 1998 : Annie Marandin pour C’est étrange comme on meurt (Éditions l’Envol)
- 1999 : ex æquo Slaheddine Haddad pour Les Soutes à Langage (Éditions Comme ça et Autrement) et Seyhmus Dagtekin pour Les Chemins du Nocturne (Éditions Le Castor Astral)
- 2000 : ex æquo Stani Chaine pour Points d’eau (Éditions l’Envol) et Jean Yves Valat pour Cendre (Éditions l’Envol)
- 2001 : Serge Pey pour Les Aiguiseurs de Couteaux (Éditions l’Envol)
- 2002 : Antoine Emaz pour RAS (Éditions Tarabuste)
- 2003 : Zéno Bianu pour Le Battement du Monde (Éditions Lettres Vives)
- 2004 : Claude Ber pour La mort n’est jamais comme (Éditions Via Valeriano et Léo Scheer)
- 2005 : Sophie Loizeau pour Environs du Bouc (Éditions Comp’Act)
- 2006 : Yves Jouan pour Juste là (Éditions Dumerchez)
- 2007 : Marc Blanchet pour Les Naissances (Éditions Le Bois d’Orion)
- 2008 : Martin Rueff pour Icare crie dans un ciel de craie (Éditions Belin)
- 2009 : ex æquo Jean-Marie Kervich pour L’Évangile du gitan (Éditions Mercure de France) et Véronique Pittolo pour Hélène mode d’emploi (Éditions Al Dante)
- 2010 : non attribué
- 2011 : Déborah Heissler pour Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe (Éditions Cheyne)
- 2012 : Valérie Rouzeau pour Vrouz (Éditions de la Table ronde)
- 2013[3] : Dario de Facendis pour M. - de la terreur (Éditions du Noroît)
- 2014 : Constance Chlore pour Atomium (Atelier de l'agneau éditeur)
- 2015 : Mérédith Le Dez pour Journal d'une guerre (Folle Avoine)
- 2016 : Cédric Le Penven pour Nuit de peu (Tarabuste)
- 2017 : ex æquo Cécile A. Holdban pour Poèmes d’après suivi de La Route de sel (Arfuyen) et Anne Malaprade pour Notre corps qui êtes en mots (Isabelle Sauvage)
- 2018 : Isabelle Levesque pour Voltige ! (L’herbe qui tremble)
- 2019 : Christophe Langlois pour Seconde innocence (Gallimard)
- 2020 : Gwen Garnier-Duguy pour Enterre la parole suivi de La Nuit Phoenix, lettre et postface de Jean Maison (Nunc Editions de Corlevour)
- 2021 : Maud Thiria pour Blockhaus[4], encres de Jérôme Vinçon, préface de Jean-Michel Maulpoix (Æncrages & Co)
Notes et références
Lien externe
- Le prix international de poésie francophone Yvan-Goll sur le site ÉcriVosges
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