Prizren

Prizren est située aux pieds d'une vallée, ce qui lui offre un climat sec en hiver et une chaleur agréable en été.

Vue générale de Prizren

Dans l'antiquité la ville était connue sous le nom de Theranda et habitée par les Dardans, Dardanes ou Dardaniens. La ville actuelle de Prizren est mentionnée pour la première fois en 1019.

Le 10 juin 1878 à Prizren a lieu la réunion (La Ligue de Prizren) des 300 représentants des territoires albanais ainsi que des représentants de Bosnie et du sandjak.

Vue aérienne de la forteresse de Prizren

Localisation de la commune/municipalité de Prizren au Kosovo

La commune/municipalité de Prizren comprend les localités suivantes :

Prizren compte 35 mosquées. L'islam y est largement majoritaire, mais il existe aussi une communauté catholique assez notable et une petite communauté juive. Des Albanais ont été décorés de la médaille des Justes après avoir hébergé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale[4]. Il ne reste en revanche que quelques dizaines de Serbes, à la suite des pogroms de 2004, qui ont chassé la quasi-totalité des habitants serbes ; cette expulsion s'est accompagnée de l'incendie des églises orthodoxes de la ville ainsi que de la résidence de l'évêque. La cathédrale orthodoxe est depuis protégée par des militaires. La Turquie compte aussi des représentants et a financé le nouveau porche d'une mosquée, inauguré en 2010^{[réf. nécessaire]}.

Le turc est la deuxième langue la plus parlée en raison de la colonisation ottomane qui a eu lieu pendant cinq siècles en territoire du kosovar et notamment dans la ville de Prizren. D'autant plus que la langue turque est une langue officielle dans cette ville. La troisième langue la plus parlée est le serbe en raison là aussi de la colonisation serbe, puis vient l'allemand comme quatrième langue utilisée en raison de la présence d'anciens immigrés en Allemagne, de la présence de 2 000 Allemands dans le contingent de la KFOR et de touristes[5]. A ne pas oublier également qu'il s'agit d'une ville prisée par les touristes en été et l'utilisation de l'anglais commence par conséquent à gagner du terrain par rapport aux autres langues utilisées quotidiennement.

• 
  La mosquée de Sinan Pacha à Prizren
• 
  La Cathédrale Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours à Prizren

L'assemblée de Prizren compte 41 membres, qui, en 2007, se répartissaient de la manière suivante[2] :

Ramadan Muja, membre du PDK, a élu maire de la commune/municipalité[2].

L'église de la Vierge de Leviša

L'église du Saint-Sauveur

L'église Saint-Nicolas

La mosquée Kërëk

La mosquée de Gazi Mehmed Pacha

Le vieux pont de pierre

Le minaret de la mosquée Arasta

Le hammam de Gazi Mehmed Pacha

Le bâtiment de la Ligue de Prizren

Prizren est une ville dont le centre ancien abrite de nombreux monuments culturels.

• la forteresse de Prizren (XI^e-XVI^e siècles)[6]
• l'église de la Vierge de Leviša (1306-1307)[7]
• l'église du Saint-Sauveur (1330)[8]
• l'église Saint-Nicolas (1331-1332)[9]
• le monastère des Saints-Archanges (1340-1360)[10]
• l'ermitage de Saint-Nicolas (XIV^e siècle)[11]
• la forteresse de Višegrad (XIV^e siècle)[12]
• la mosquée Kërëk (1455)[13]^,[14]
• l'église de la Présentation de la Mère-de-Dieu (XIV^e siècle)[15]
• la vieille tour de l'horloge (XV^e siècle)[16]
• le vieux pont de pierre (XV^e-XVI^e siècles)[17]^,[18]
• le vieux pont de pierre à l'embouchure de la rivière Lumbardhi/Bistrica (Moyen Âge)[19]
• l'église Saint-Georges Runović (XV^e ou XVI^e siècle)[20]^,[21]
• la mosquée de Suzi Çelebi (1513)[22]
• la mosquée de Gazi Mehmed Pacha (1516)[23]^,[24]
• la mosquée Saraç (1531)[25]^,[26]
• la mosquée d'Ilijaz Kuka (XVI^e siècle)[19]
• la mosquée de Xhafer Efendi (XVI^e siècle)[19]
• le minaret de la mosquée Arasta (XVI^e siècle)[27]^,[28]
• la tombe de Suzi Çelebi (XVI^e siècle)[29]
• le turbe de Musa efendi (XVI^e siècle)[19]
• le turbe de Kalendar baba (XVI^e siècle)[19]
• la mosquée de Sinan Pacha (1615)[30]
• le hammam de Gazi Mehmed Pacha (XVII^e siècle)[31]
• la mosquée de Haxhi Ramadan (XVII^e siècle)[19]
• la mosquée de Haxhi Kasëm (XVII^e siècle)[19]
• la tekke de Tarikat Sinan (XVII^e siècle)[19]
• la mosquée de Terzi Mehmed Bey (1721)[19]
• la mosquée Muderiz Ali Efendi (XVIII^e siècle)[32]
• la mosquée de Terxhyman Iskender (XVIII^e siècle)[19]
• la maison de Sheh Zadin (XVIII^e siècle)[33]
• la maison de Sheh Hasan (XVIII^e siècle)[34]
• la maison de Musa Shehzade (XVIII^e-XIX^e siècles)[19]
• la nouvelle tour de l'horloge (XIX^e siècle)[35]
• la mosquée d'Emin Pacha (1831)[36]
• la tabahana de Prizren (XIX^e siècle)[37]
• la tombe d'Emin Pacha (XIX^e siècle)[38]
• la mosquée de Çatip Sinan (XIX^e siècle)[19]
• la mosquée de Ahmed Bey (XIX^e siècle)[19]
• la mosquée de Qohaxhi Mahmudi (XIX^e siècle)[19]
• la tekke de Tarikat Halveti (XIX^e siècle)[39]
• la tekke de Tarikat Kaderi Zingjiri (XIX^e siècle)[40]
• le bâtiment de la famille Grazhdo (XIX^e siècle)[41]
• le quartier de Maraš (XIX^e siècle)[42]
• l'ensemble urbanistique de Potkaljaja, Pantelija et Potok mahala (XIX^e siècle)[43]
• le bâtiment de la Ligue de Prizren (XIX^e siècle)[44]
• le bâtiment de l'école Rushdie (XIX^e siècle)[45]
• la cathédrale Saint-Georges (XIX^e siècle)[19]
• la co-cathédrale Notre-Dame-de-Bon-Secours (XIX^e siècle)[19]
• le tombeau de Rufaive (XIX^e siècle)[19]
• le tombeau de Kaderive (XIX^e siècle)[19]
• le turbe de Tezqir baba (XIX^e siècle)[19]
• le turbe de Dallgën baba (XIX^e siècle)[19]
• la médersa de Sinan Pacha (XIX^e siècle)[19]
• la maison d'Adem–aga Gjon (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Fishekçiu (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Pomaku (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Myftiu (XIX^e siècle)[19]
• la maison d'Ymer Prizren (XIX^e siècle)[19]
• la maison de Destan Kabash (XIX^e siècle)[19]
• la maison de Shani Efendi (XIX^e siècle)[19]
• la maison d'Ismet Sokol (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Rekathati (XIX^e siècle)[19]
• la maison de Shemsedin Kirjatani (XIX^e siècle)[19]
• une maison 16 rue Pushkatarëve (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Arapi (XIX^e siècle)[19]
• la maison de Jonuz Agallar (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Ookqaboll (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Agallari (XIX^e siècle)[19]
• la maison de Zija Bey (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Shpejti (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Mijiq (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Paçarizi (XIX^e siècle)[19]
• la maison de la famille Perolli (XIX^e siècle)[19]
• le bâtiment d'un vieux couvent (XIX^e siècle)[19]
• l'église Saint-Pantaléon (XIX^e siècle)[19]
• l'ensemble de Karabash (XIX^e siècle)[19]
• le séminaire orthodoxe (XIX^e-XX^e siècles)[19]
• l'ensemble épiscopal (XIX^e-XX^e siècles)[19]
• une maison située 65 rue Borisa Kidriča à Prizren (1919)[46]
• la centrale hydroélectrique Prizrenka (1926-1828)[47]
• le Lycée Jovanka Radivojević-Kica (1932)[48]
• un bâtiment avec une plaque commémorative 92 rue Moša Pijade à Prizren (XX^e siècle)[49]
• une maison avec une plaque commémorative 122 rue Dragica Nekić à Prizren (XX^e siècle)[50]
• une chapelle commémorative dans le cimetière de Prizren (XX^e siècle)[51]
• les chapelle et tombe de Stjefan Konstantin Dječov (XX^e siècle)[52]
• la fontaine de Tash (XX^e siècle)[53]
• la fontaine Bedelija (XX^e siècle)[54]
• la fontaine de Destan Kabash (XX^e siècle)[55]
• la mosquée Mezxhid (XX^e siècle)[19]
• l'Église Saint-Cyriaque
• l'école de musique Lorenc Antoni

A Prizren le sport est très pratiqué.

L'économie de la commune/municipalité de Prizren est fondée sur l'agriculture, le commerce, la construction et l'agroalimentaire ; la plupart des entreprises de la région sont privatisées[2].

En plus des richesses architecturales de la ville intra muros, la commune/municipalité abrite de nombreuses richesses architecturales. L'église de la Mère-de-Dieu, à Sredska/Sredskë, a été construite en 1646-1647 ; ornée de fresques, elle est inscrite sur la liste des monuments culturels d'importance exceptionnelle de la République de Serbie[56].

Autres monuments

L'ermitage et monastère Saint Pierre-de-Koriša

L'église de la Mère-de-Dieu de Sredska

• la nécropole dardanienne de Romajë/Romaja (VIII^e-III^e siècle av. J.-C.)[57]
• les ruines de la forteresse de Gradište à Korishë/Koriša (II^e-V^e siècles)[58]
• l'ermitage et monastère Saint Pierre-de-Koriša à Korishë/Koriša (XII^e siècle-XIII^e siècles)[59]
• les ruines de l'église Saint-Nicolas de Korishë/Koriša (XIV^e siècle)[60]
• les ruines de l'église Saint-Georges de Korishë/Koriša (XIV^e siècle)[61]
• les ruines du monastère de Mužljak à Korishë/Koriša (XIV^e siècle)[62]
• les ruines de l'ruines de l'église de la Mère-de-Dieu-Immaculée de Korishë/Koriša (XIV^e siècle)[63]
• le monastère et l'église Saint-Marc de Korishë/Koriša (XIV^e-XVI^e siècles)[64]
• l'ermitage de la pierre des moines à Billushë/Biluša (XIV^e siècle)[65]
• les ruines de l'église de Luga Mahala à Kabash/Kabaš (XIV^e siècle)[66]
• les ruines médiévales de la colline de Čukalja à Kabash/Kabaš (XIV^e siècle)[67]
• les ruines de l'église de la colline de Ćuvik à Kabash/Kabaš (XIV^e siècle)[68]
• l'église Saint-Georges de Sredska/Sredskë (1530)[69]
• l'église de la Sainte-Parascève de Mushnikovë/Mušnikovo (1563-1564)[70]
• l'église Saint-Nicolas de Mushnikovë/Mušnikovo (Seconde moitié du XVI^e siècle)[71]
• l'église Saint-Georges de Gornjasellë/Gornje Selo (XVI^e siècle)[72]
• l'église Saint-Nicolas de Lubizhdë/Ljubižda (XVI^e siècle)[73]
• les ruines du monastère et de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Korishë/Koriša (XVI^e siècle)[74]
• l'église Saint-Nicolas de Drajçiq/Drajčići (dernier quart du XVI^e siècle)[75]
• les ruines de la vieille église de Shpenadi/Špinadija (XVI^e siècle)[76]
• le turbe d'Ymer baba à Lez/Lez (XVI^e siècle)[19]
• l'église Saint-Nicolas de Bogoševci (première moitié du XVII^e siècle)[77]
• l'église de la Mère-de-Dieu de Vrelo, près de Korishë/Koriša (XVII^e siècle)[78]
• l'église Saint-Élie de Llokvicë/Lokvica (XIX^e siècle)[79]
• l'église de la Mère-de-Dieu de Pllanjan/Planjane (XIX^e siècle)[80]
• l'Église du Saint-Sauveur[81].
• l'église Saint-Nicolas de Sredska/Sredskë (XIX^e siècle)[82]
• le vieux konak de Novak/Novake (XIX^e siècle)[83]
• la tour horloge de Mahmud Pacha à Mamushë/Mamuša (XIX^e siècle)[19]
• le moulin de Rexhep Shatri à Dedaj/Dedaj (XIX^e siècle)[19]
• la tour d'Ismail Hodaj Poga à Krajk/Krajk (XIX^e siècle)[19]
• la tour-résidence de Pjetër Prenk Palaj à Zym i Hasit/Zjum Has (XIX^e siècle)[19]
• la tour-résidence de Zef Lekaj à Zym/Zjum Has (XIX^e siècle)[19]
• la tour-résidence de Tahir Reshit à Kojushë/Kojuš (XIX^e siècle)[19]
• la maison de Katarina Josip à Zym/Zjum Has (XX^e siècle)[19]
• le parc commémoratif avec le monument de Boris Vukmirović et Ramiz Sadiku à Landovicë/Landovica (1943)[84]
• le monument des héros nationaux Boris Vukmirović et Ramiz Sadiku à Landovicë/Landovica (1963)[85]
• le tombeau de Sheh Beqa à Lukinjaj/Ljukinaj[19]
• le tombeau de Sheh Rexha à Lukinjaj/Ljukinaj[19]
• le turbe de Baba Hasan à Krushë e Vogël/Mala Kruša[19]

• Ali Haydar Şen, homme d'affaires qui a réussi en Turquie ;
• Almen Abdi, footballeur ;
• Ardian Kozniku, footballeur ;
• Arjan Beqaj, footballeur ;
• Bekim Fehmiu, acteur ;
• Bersant Celina, footballeur ;
• Duda Balje, personnalité politique ;
• Lek Kcira, footballeur ;
• Shaban Gashi, cinéaste ;
• Ukshin Hoti, personnalité politique, activiste ;
• Ymer Prizreni, personnalité politique ;
• Tayna,

Prizren est le siège de l'une des cinq cours de district entre lesquelles s'articule l'organisation judiciaire du Kosovo, et a reçu à ce titre la participation de juges internationaux des Nations unies, rendant la Justice avec les magistrats kosovars. C'était aussi le siège du commandement d'une des brigades de la KFOR (Kosovo Force) de l'OTAN, le contingent allemand étant le plus important dans cette brigade.

Vue de Prizren

•  Tirana (Albanie)