Protéa

Protéa est un film d'espionnage français en 4 parties de Victorin Jasset réalisé en 1913 aux Studios Éclair et mettant en scène l'héroïne du même nom (Josette Andriot) : c'est une détective adepte des déguisements (d'où son nom rappelant le dieu grec Protée) et pratiquant le jiu-jitsu.

Pour le genre végétal, voir Protea. Pour la mascotte olympique, voir Proteas.

Protéa
Josette Andriot dans Protéa
Réalisation Victorin Jasset
Scénario Victorin Jasset
Acteurs principaux
Sociétés de production Films Éclair
Pays de production France
Genre Espionnage
Durée 50 minutes (durée conservée) 1.475 m
Sortie 1913

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Cette femme d'action en collants noirs précède de 2 ans celle des Vampires de Louis Feuillade, dont le premier épisode ne sort qu'en 1915.

Sorti après la mort de Victorin Jasset, le film a rencontré un grand succès et donné lieu à quatre autres épisodes aux Studios Éclair :

Synopsis

Le préfet de police de Messénie reçoit ordre d'obtenir par tous les moyens un exemplaire d'un traité secret signé entre la Celtie et la Savonie. Il confie la mission à Protéa, espionne de génie, et à son assistant l'Anguille qui est libéré de prison pour l'occasion.

Tous deux se rendent en Celtie. Repérés dans le train par le comte de Varallo, ils se débarrassent habilement de lui en le faisant arrêter par la police. En Celtie, ils multiplient les ruses et les déguisements pour s'introduire au ministère des affaires étrangères où ils finissent par subtiliser le document.

La fuite n'est pas de tout repos : pour échapper à leurs poursuivants, Protéa doit un temps devenir dompteuse de fauves dans une ménagerie où l'Anguille est déguisé en singe. Tous deux se transforment finalement en officiers celtes pour franchir un barrage de l'armée et rentrer en Messénie. C'est sous cet aspect qu'ils sont conduits au préfet de police, qui les reconnaît et les félicite pour la réussite de leur mission.

Fiche technique

Distribution

Restauration

Alors que le film a été invisible jusqu'aux années 1990, la Cinémathèque française a reconstruit en 1998 une version de Protéa à partir d'un intermédiaire issu du négatif original nitrate incomplet, d'une copie néerlandaise fragmentaire et d'un intermédiaire 16 mm argentin. La copie a été restaurée numériquement en 2013. La typographie des cartons a été élaborée par Francis Lacassin. Cette version, dans laquelle plusieurs passages manquants sont remplacés par des descriptions textuelles, a une durée de 50 minutes[1].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Francis Lacassin, « Protéa : 1913 - Victorin Jasset », dans Philippe Arnaud, Jacques Aumont, Antoine de Baecque et al., La persistance des images : tirages, sauvegardes et restaurations dans la collection films de la Cinémathèque française, Paris, Cinémathèque française, Musée du cinéma, , 258 p. (ISBN 2-900596-17-3), p. 36-37.

Liens externes

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