Puilly-et-Charbeaux
Puilly-et-Charbeaux est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Puilly-et-Charbeaux | |
Rue Principale et église Saint-Sébastien. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Sedan |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Luxembourg |
Maire Mandat |
Jean-Bernard Choisit 2020-2026 |
Code postal | 08370 |
Code commune | 08347 |
Démographie | |
Population municipale |
220 hab. (2019 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 37′ 51″ nord, 5° 16′ 18″ est |
Superficie | 18,29 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Carignan |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
La commune est située dans la partie Est du département des Ardennes, aux portes de la Lorraine et de la Belgique, à quelques kilomètres de l'abbaye d'Orval plus à l'est et de Carignan plus à l'ouest, notamment.
Lieux-dits
La Chapelle, Charbeaux, Chêvres, Mandrezy, Olvesse, Saint-Saumont.
Géologie
La commune est située sur des terrains liasiques, avec des calcaires sableux et argineux (et de nombreux fossiles), et des marnes argileuses. Un fossile de baleine a été trouvé au XIXe siècle[1].
Hydrographie
Puilly est traversé par le ruisseau du Pâquis, affluent de la Marche. Plus au sud, le territoire de la commune est arrosé par le ruisseau du Pré de Pure.
Urbanisme
Typologie
Puilly-et-Charbeaux est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,6 %), forêts (28,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), terres arables (10,9 %), zones urbanisées (1,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Puilly est un toponyme gallo-romain, dérivant probablement de Pulliacum. La forme la plus ancienne cnnue est Pullei, en 1190[1]. Charbeaux est d'origine celtique. La forme la plus ancienne connue est Carbool, dans un document de 862, qui confirme les biens de l'abbaye de Stavelot[1].
Histoire
La commune a été longtemps tiraillée entre l'empire espagnol et le royaume de France. En 1639, les troupes impériales reprennent le village mais cet assaut est si violent, que la commune reste inoccupée trois ans par les villageois, qui préfèrent trouver refuge ailleurs. Le traité des Pyrénées décide de son rattachement au royaume de France en 1659, avec le pays d'Yvois[9].
En 1828, les villages de Puilly et Charbeaux sont réunis en une même commune[1].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2019, la commune comptait 220 habitants[Note 2], en diminution de 15,38 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Héraldique
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Les armes de Puilly-et-Charbeaux se blasonnent ainsi : tiercé en pairle : au 1) d’argent à la hure de sanglier arraché de sable allumée et défendue du champ, au 2) de sinople au besant d’or, au 3) de gueules à la roue de moulin d’or ; à la divise ondée d’argent brochant en pointe sur la partition[15].
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Lieux et monuments
Église Saint-Sébastien : église fortifiée, avec des bretèches de part et d'autre de la tour carrée. L'église comporte des peintures murales des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, rénovées par un couple d'artisans-artistes, Christian et Kathy Vibert, de l'Atelier de la Renaissance. Les vitraux ont également été rénovés par un maître-verrier de l'atelier Verre et lumière en Ardennes, Pascal Gérome. Un ciel étoilé est peint sur le plafond vouté. Le chœur, le maître-autel (surmonté d'un retable sculpté et peint) et la chaire sont du XVIIIe siècle[9].
Personnalités liées à la commune
Gustave Gobert ( - ) : professeur d'allemand, écrivain et conférencier (il a publié plusieurs ouvrages dont "À mon village" 1938 complété et réédité sous le titre "Un village des Ardennes" en 1944 consacré à Puilly-et-Charbeaux[16]), conseiller municipal, homme politique (radical socialiste), canditat aux élections législatives sur la circonscription de MEZIERES en 1928 et en 1932 (non élu), fondateur de l'une des premières sections d'anciens combattants des Ardennes, ancien combattant des deux guerres (1914-1918, 1939-1945), conseiller municipal, secrétaire et membre de "la Vénerie", colonie de vacances à Signy-l'Abbaye, président de la mutuelle bétail. Il a effectué les premiers échanges franco-allemand, et ceci déjà entre les deux conflits. Il est inhumé au cimetière de Puilly.
Père Louis Etienne (1877-1947) : missionnaire inhumé à Hong-Kong - Plaque commémorative au cimetière de Puilly
Colonel Henri François : né à Puilly le , fils de Auguste François et de Maria Louis.Epoux de Louise Marie Rettien, et père d'une fille Suzanne. Engagé volontaire en 1910, il participe comme artilleur à la guerre 1914-1918 et termine lieutenant avec cinq citations. Passé dans l'aviation, pilote à l'escadrille 55 il revient de Syrie avec une blessure et cinq nouvelles citations. De 1930 à 1939 il participe à différentes opérations aériennes et à des raids (Coupe Bibesco, Istres-Damas-Paris,Villacoublay-Bagdad...) Il participe à plusieurs cabinets ministériels. Pendant la guerre de 1939-1940 il s’illustre à la tête de son escadre de bombardiers de nuit. Commandant de la base aérienne d'Oran, il y décède le . Il est colonel et Grand officier de la Légion d'honneur[17].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Stéphane Gaber, « Puilly-et-Charbeaux », Revue Historique Ardennaise, no XVI, , p. 171-180
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Raphaël Huertas, « L'église de Puilly-et-Charbeaux », le journal L'Union, (lire en ligne)
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926593/21599469
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Banque du Blason
- Louis Jacob, « Gustave Gobert, Un village des Ardennes (1944) », Revue du Nord, t. 29, no 113, , p. 78-80. (lire en ligne)
- Gustave Gobert, À mon Village, Éditions de la Société des Écrivains Ardennais,
Liens externes
- Puilly-et-Charbeaux sur le site de l'Institut géographique national
- Puilly-et-Charbeaux dans sa Communauté de Communes
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