Puyrenier
Puyrenier, parfois orthographiée Puyrénier, est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Puyrenier | |||||
La mairie déléguée et la chapelle de Puyrenier en 2019. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dronne et Belle | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Pierre Morin 2020-2026 |
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Code postal | 24340 | ||||
Code commune | 24344 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Puyrénois | ||||
Population | 54 hab. (2019) | ||||
Densité | 7,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 28′ 44″ nord, 0° 28′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 203 m |
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Superficie | 7,42 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Brantôme en Périgord | ||||
Historique | |||||
Date de fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Mareuil en Périgord | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Au , elle fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.
Géographie
Généralités
Dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, la commune déléguée de Puyrenier se situe dans la partie orientale de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord. Elle s'étend sur 7,42 km2. Elle est bordée au nord sur plus de six kilomètres par la Lizonne, ici appelée Nizonne, qui marque la limite avec la commune de Rudeau-Ladosse.
L'altitude minimale avec 105 mètres se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, là où la Nizonne quitte la commune déléguée et sert de limite entre Beaussac et Les Graulges. L'altitude maximale avec 203 mètres est située à l'ouest du bourg, au sud du lieu-dit Nanchères[1]. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaires du Crétacé au nord et à l'est, de sables, argiles ou graviers pléistocènes au sud, avec des alluvions holocènes dans la vallée de la Nizonne[2].
À l'écart des routes principales, le petit bourg de Puyrenier est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomètres au nord-est du bourg de Mareuil et quinze kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Nontron.
Le territoire communal est desservi à l'est par la route départementale 93.
Communes limitrophes
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, Puyrenier était limitrophe de six autres communes. Au sud-est, son territoire était distant d'environ 120 mètres de celui de Vieux-Mareuil.
Parc naturel
La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[3] depuis la création de celui-ci en 1998[4], adhésion renouvelée en 2011[5].
ZNIEFF
La vallée de la Nizonne est protégée dans sa traversée du territoire communal au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[6],[7].
Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :
- vingt mammifères, dont la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola) et dix-huit espèces de chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), la Noctule commune (Nyctalus noctula), la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), l'Oreillard gris (Plecotus austriacus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), le Petit murin (Myotis blythii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), la Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- sept insectes dont quatre papillons : l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), et trois libellules : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- deux amphibiens, la Rainette verte (Hyla arborea) et le Triton marbré (Triturus marmoratus) ;
- un reptile : la Cistude d'Europe (Emys orbicularis).
Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).
Une mince bande d'environ 35 hectares, le long de la Nizonne, fait partie d'une ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne »[8],[9] dans laquelle ont été recensées douze espèces déterminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbré (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espèces déterminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espèces animales et 156 autres espèces végétales y ont été répertoriées.
Natura 2000
La vallée de la Nizonne est aussi une zone Natura 2000 avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive habitats de l'Union européenne[10],[11] :
- dix espèces de mammifères dont huit chauves-souris (Barbastelle d'Europe, Grand murin, Grand rhinolophe, Minioptère de Schreibers, Murin à oreilles échancrées, Murin de Bechstein, Petit murin et Petit rhinolophe), ainsi que la Loutre d'Europe et le Vison d'Europe (Mustela lutreola) ;
- parmi les insectes, le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), plus six espèces déjà protégées dans la ZNIEFF du même nom, hormis l'Azuré de la croisette ;
- la tortue Cistude d'Europe ;
- le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri).
Urbanisme
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Puyrenier proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[12] :
- les Bailles
- la Borderie
- Champellat
- Chez Picou
- la Combe
- Croix d'Agneau
- les Fayes
- Lacaud
- les Landes
- Matassia
- la Meynardie
- la Meyrie
- Nanchères
- Nardouillères
- Pont du Râteau
- Ségélard
- les Vergnes.
Toponymie
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de PuyRénier[13]
Aux XXe et XXIe siècles, si « Puyrenier » correspond à la typographie officielle de l'Insee[14], le nom s'écrit également parfois « Puyrénier »[15]. « Puy », la première partie du toponyme correspond à une hauteur, une petite colline, et la seconde partie, « Reinier », dérive d'un nom de personnage d'origine germanique (Ragin-hari-)[16].
Histoire
Au , Puyrenier fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord dont la création a été entérinée par l'arrêté du 26 septembre 2016, entraînant la transformation des neuf anciennes communes en « communes déléguées »[18].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Puyrenier (orthographiée Puirenier dans un premier temps) est rattachée au canton de Larochebeaucourt qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Mareuil dépendant de l'arrondissement de Nontron[19].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[20]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.
Intercommunalité
Fin 1995, Puyrenier intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Mareuil-en-Périgord. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Dronne et Belle.
Administration municipale
La population de la commune étant inférieure à 100 habitants au recensement de 2011, sept conseillers municipaux ont été élus en 2014[21],[22]. Seuls trois d'entre eux siégeront au conseil municipal de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[18].
Liste des maires puis des maires délégués
Démographie
Les habitants de Puyrenier se nomment les Puyrénois[26].
En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Puyrenier comptait 57 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016 pour Puyrenier[27]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Puyrenier compte 54 habitants[28].
Économie
Les données économiques de Puyrenier sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Dolmen disparu dit « la Pierre Tournante ».
- Chapelle Saint-Jean de Puyrenier[30].
- Château de Bellevue, XVIIe siècle[31], et sa chapelle Saint-Jean du XVIe siècle[32].
- Château de la Combe, XVIIe et XVIIIe siècles[33], un des fiefs de la famille de Maillard.
- Château de Lacaut (ou Lacaud), attesté en 1904[34].
- La chapelle Saint-Jean.
- Le clocher de la chapelle.
- Le monument aux morts adossé à la chapelle.
- Le monument aux morts.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Puyrenier sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Puyrenier sur le site de la communauté de communes Dronne et Belle
Notes et références
Notes
- Pendant des années, Edmonde Gury a été la doyenne des maires de France. En 2008, à 91 ans, elle a cessé de se présenter aux élections municipales. Source : « La Légion d'honneur est arrivée trop tard », Sud Ouest, 3 janvier 2011, consulté le 18 mars 2014.
Références
- « 203 » sur Géoportail (consulté le 26 octobre 2019)..
- Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
- Parc Naturel Régional Périgord - Limousin, DREAL Aquitaine, consultée le 25 octobre 2019.
- Décret 98-150 du 9 mars 1998 sur Légifrance, consulté le 25 octobre 2019.
- Décret 2011-998 du 24 août 2011 sur Légifrance, consulté le 25 octobre 2019.
- [PDF] Vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 25 octobre 2019.
- Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181, INPN, consulté le 25 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
- [PDF] 720020064 - Marais alcalins de la vallée de la Nizonne, GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 720020064, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] FR7200663 Vallée de la Nizonne, INPN, 31 mai 2019, consulté le 25 octobre 2019.
- Carte de localisation de la zone Natura 2000 FR7200663, INPN, consulté le 25 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
- « Puyrenier » sur Géoportail (consulté le 25 octobre 2019).
- « PuyRénier » sur Géoportail (consulté le 25 octobre 2019).
- Commune de Puyrenier (24344) commune déléguée, Insee, consulté le 25 octobre 2019.
- Carte de randonnée 1833 O de l'IGN, mai 2007.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 278.
- Le nom occitan des communes du Périgord - Puei Rainier sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 20 septembre 2021.
- « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord », sur Préfecture de la Dordogne (recueil des actes administratifs), (consulté le ), p. 124-128
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 3 décembre 2016.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 3 décembre 2016.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 13.
- « À Puyrenier », Sud Ouest édition Périgueux, 10 avril 2014, p. 20.
- Puyrenier, Communauté de communes Dronne et Belle, consulté le 21 août 2020.
- Fiche commune Puyrenier, Union des maires de la Dordogne, consultée le 22 novembre 2016.
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le )
- [PDF] Populations légales 2019 à compter du - Fichier Dordogne, p. 24-9 sur le site de l'Insee, consulté le 20 janvier 2022.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
- Note sur la porte de la chapelle, vue le 3 octobre 2019.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 31.
- Patricia Négrier, « La chapelle a été inaugurée », Sud Ouest édition Périgueux, 14 juillet 2016, p. 21.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 86.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 147.
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