Mareuil en Périgord

Mareuil en Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée le sous le statut de commune nouvelle et regroupe les anciennes communes Beaussac, Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, Les Graulges, Léguillac-de-Cercles, Mareuil, Monsec, Puyrenier, Saint-Sulpice-de-Mareuil et Vieux-Mareuil.

Pour les articles homonymes, voir Mareuil.

Mareuil en Périgord

Le château de Mareuil.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Maire
Mandat
Alain Ouiste
2020-2026
Code postal 24340
Code commune 24253
Démographie
Population
municipale
2 280 hab. (2019)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 06″ nord, 0° 27′ 09″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 251 m
Superficie 150,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Mareuil en Périgord
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Mareuil en Périgord
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Mareuil en Périgord
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Mareuil en Périgord
Liens
Site web mareuil-en-perigord.fr

    C'est la commune la plus étendue du département.

    Géographie

    Généralités

    La commune nouvelle de Mareuil en Périgord regroupe les neuf anciennes communes de Beaussac, Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, Les Graulges, Léguillac-de-Cercles, Mareuil, Monsec, Puyrenier, Saint-Sulpice-de-Mareuil et Vieux-Mareuil[1]. Son chef-lieu se situe à Mareuil.

    Avec plus de 150 km2, c'est la commune la plus étendue du département.

    Communes limitrophes

    Commune la plus étendue du département, Mareuil en Périgord est aussi celle qui a le plus de communes limitrophes, dix-sept dont Brantôme en Périgord en deux endroits disjoints et trois dans le département de la Charente.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mareuil en Périgord est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3-4, date du Bathonien supérieur au Callovien, composée de calcaire cryptocristallin, localement crayeux. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

    Carte géologique de Mareuil en Périgord.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 98 m et 251 m[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 150,48 km2[10],[Note 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 927 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[19] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[20],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[21]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cognac », sur la commune de Châteaubernard, dans le département de la Charente, mise en service en 1945 et à 65 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 12,9 °C pour la période 1971-2000[23], à 13,3 °C pour 1981-2010[24], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[25].

    Parc naturel

    Parmi les neuf communes fondatrices de la commune nouvelle, sept font partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[26]. Seules Les Graulges et Mareuil en sont absentes.

    ZNIEFF

    La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Landes des Trois Pierres » qui s'étend sur 513 hectares est presque intégralement comprise dans le territoire de Mareuil en Périgord (anciennes communes de Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier et de Monsec)[Note 7]. Trois espèces déterminantes de rapaces y ont été recensées : le Busard cendré (Circus pygargus), le Busard des roseaux (Circus aeruginosus) et le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) et trois autres de plantes : Droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), Narthécie des marais (Narthecium ossifragum) et Trompette de Méduse (Narcissus bulbocodium)[27],[28]. De plus, quatre espèces de mammifères, 50 d'autres oiseaux et 73 autres plantes y ont été recensées.

    Bordant le territoire de Léguillac-de-Cercles à l'est du lieu-dit Puygombert sur moins d'un kilomètre, le Boulou ainsi que sa vallée et ses coteaux forment une autre ZNIEFF de type I « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou aval », présentant une importante variété faunistique sur Léguillac-de-Cercles et sept autres communes ou anciennes communes[29],[30].

    Trente espèces déterminantes y sont répertoriées :

    Deux plantes rares : la Colchique d'automne (Colchicum autumnale) et la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), y sont également présentes.

    De très nombreuses autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : cinq amphibiens, cinq reptiles, 69 oiseaux, 307 insectes ainsi que 40 plantes.

    Cette ZNIEFF, tout comme la ZNIEFF « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou amont »[31], fait partie d'une ZNIEFF de type II plus vaste « Vallée et coteaux du Boulou » représentant la quasi-totalité du cours du Boulou, depuis sa source jusqu'à la route départementale 106, 200 mètres avant sa confluence avec la Dronne[32],[33],[Note 8].

    La vallée du Boulou représente « un intérêt national » par la « richesse exceptionnelle » en espèces d'insectes  notamment en Lépidoptères et en Odonates  répertoriées dans ces trois ZNIEFF[32].

    Hormis sur ses trois derniers kilomètres en aval, la Belle s'écoule sur le territoire de Mareuil en Périgord (anciennes communes de Monsec, Vieux-Mareuil et Mareuil). En tant qu'affluent de la Nizonne, la vallée de la Belle est protégée au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[34],[35]. Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :

    Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

    Sous-ensemble de la ZNIEFF précédente, la vallée de la Belle est une ZNIEFF de type I[36],[37]. Deux espèces déterminantes y ont été identifiées, un mammifère : le Vison d'Europe, et une plante : la Fritillaire pintade.

    Une autre ZNIEFF de type I « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » présente des pelouses calcaires[38],[39] où s'épanouissent plus de 160 espèces de plantes dont plusieurs sont considérées comme déterminantes : la Cardoncelle (Carduncellus mitissimus), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges retombantes (Fumana procumbens), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), la Laîche humble (Carex humilis), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa) et le Thésium couché (Thesium humifusum), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres : la Céphalanthère rouge Cephalanthera rubra, l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), la Listère à feuilles ovales (Neottia ovata), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis bouffon (Anacamptis morio), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis mâle (Orchis mascula), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera) et la Platanthère à fleurs verdâtres (Platanthera chlorantha). Sur Beaussac, l'ensemble des coteaux de la Nizonne et du ruisseau de Beaussac concernés par cette ZNIEFF s'étend sur environ deux kilomètres carrés d'un seul tenant, à leur confluence.

    Riveraine de la Nizonne, une mince bande de près de deux kilomètres carrés s'étendant depuis Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier jusqu'aux Graulges, fait partie d'une autre ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne »[40],[41] dans laquelle ont été recensées douze espèces déterminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbré (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espèces déterminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espèces animales et 156 autres espèces végétales y ont été répertoriées.

    Natura 2000

    Dans leur traversée de la commune, la Nizonne, la Belle (en aval du bourg de Mareuil) et leurs vallées[42] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 également appelée « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[43] :

    Urbanisme

    Typologie

    Mareuil en Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[44],[45],[46]. La commune est en outre hors attraction des villes[47],[48].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre les bourgs proprement dits des neuf communes fondatrices, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits détaillés sur les pages suivantes : Beaussac, Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, Les Graulges, Léguillac-de-Cercles, Mareuil, Monsec, Puyrenier, Saint-Sulpice-de-Mareuil et Vieux-Mareuil.

    Toponymie

    Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

    Histoire

    Mareuil en Périgord est une commune nouvelle créée le pour une prise d'effet au [49].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    À sa création en 2017, la commune de Mareuil en Périgord dépend de l'arrondissement de Nontron[50].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Brantôme[50], qui prend le nom de canton de Brantôme en Périgord en 2020, et de la 3e circonscription législative[51].

    Intercommunalité

    À sa création, Mareuil en Périgord fait partie de la communauté de communes Dronne et Belle[50].

    Communes fondatrices

    Liste des communes fondatrices
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Mareuil
    (siège)
    24253CC Dronne et Belle25,131 002 (2016)40


    Beaussac24033CC Dronne et Belle18,05165 (2016)9,1
    Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier24099CC Dronne et Belle23,48163 (2016)6,9
    Les Graulges24203CC Dronne et Belle4,1361 (2016)15
    Léguillac-de-Cercles24235CC Dronne et Belle21,47292 (2016)14
    Monsec24283CC Dronne et Belle12,45199 (2016)16
    Puyrenier24344CC Dronne et Belle7,4257 (2016)7,7
    Saint-Sulpice-de-Mareuil24503CC Dronne et Belle11,35112 (2016)9,9
    Vieux-Mareuil24579CC Dronne et Belle27,00344 (2016)13

    Administration municipale

    Pendant une période courant jusqu'au prochain renouvellement des conseils municipaux (prévu en 2020), le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de 56 conseillers, répartis comme suit, compte tenu des populations de chaque commune[49] :

    • Mareuil : 14 sièges ;
    • Vieux-Mareuil : 9 sièges ;
    • Léguillac-de-Cercles : 8 sièges ;
    • Monsec : 6 sièges ;
    • Beaussac : 5 sièges ;
    • Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier : 4 sièges ;
    • Saint-Sulpice-de-Mareuil : 4 sièges ;
    • Les Graulges : 3 sièges ;
    • Puyrenier : 3 sièges.

    La population de la commune étant comprise entre 3 500 et 4 999 habitants au recensement de 2017, vingt-sept conseillers municipaux auraient dû être élus en 2020[52]. Cependant, s'agissant du premier renouvellement du conseil municipal d'une commune nouvelle, le nombre de conseillers élus est celui de la strate supérieure (théoriquement vingt-neuf)[53], mais qui ne peut être inférieur au tiers de l'addition des conseillers municipaux élus lors du précédent renouvellement général des conseils municipaux, conformément à l'article L. 2121-2, dans chaque commune regroupée avant la création de la commune nouvelle, arrondi à l'entier supérieur et augmenté d'une unité en cas d'effectif pair[54], ce qui se traduit par 33 conseillers municipaux[55] (détail : 15 conseillers pour 1 commune + 11 conseillers pour 6 communes + 7 conseillers pour 2 communes = 95, divisé par 3 = 31,66, arrondi à l'unité supérieure = 32, arrondi au chiffre impair supérieur = 33).

    Liste des maires

    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2017[56]
    (réélu en mai 2020[57])
    En cours Alain Ouiste SE Cadre technique retraité,
    Ancien maire de Mareuil (2005-2016)

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Mareuil en Périgord relève[58] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2019, la commune comptait 2 280 habitants[Note 10].

    Évolution de la population  [modifier]
    2015 2016 2017 2018 2019
    2 4512 3952 3422 3152 280
    (Sources : Insee à partir de 2015[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Bassillac et Auberoche ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

    L'emploi des habitants

    En 2016, sur le territoire correspondant à Mareuil en Périgord dans sa configuration de 2017, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans[60], les actifs représentaient 943 personnes, soit 39,4 % de la population municipale. Il y avait 114 chômeurs, soit un taux de chômage de cette population active de 12,1 %.

    L'emploi sur la commune

    En 2016, sur ce même territoire, la commune offre 739 emplois pour une population de 2 395 habitants[61].

    Répartition des emplois par domaines d'activité

      Agriculture Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Nombre d'emplois 63 180 60 210 227
    Pourcentage 8,5 % 24,3 % 8,1 28,4 % 30,7 %
    Source des données[61].

    Le secteur regroupant l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale occupe une place prépondérante au sein de l'emploi de la commune (227 emplois, soit plus de 30 % du total), devant le secteur regroupant commerce, transports et services, avec 210 emplois (28,4 %)[61].

    Établissements

    Au , la commune compte 294 établissements[62], dont 146 au niveau des commerces, transports ou services, 50 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, 35 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 33 dans la construction, et 30 dans l'industrie[63].

    Entreprises

    Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « SELP » (fabrication de produits de consommation courante en matières plastiques) située à Mareuil en Périgord se classe en 35e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 28 545 k€[64]. Sur la même période, elle se classe en 5e position parmi les entreprises industrielles du département[65], et en ce qui concerne le chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016, tous secteurs confondus, elle se classe en 6e position avec 16 621 k€[66].

    Culture locale et patrimoine

    Sites et monuments

    Voir aussi

    Bibliographie

    Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[16].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Seuls trois hectares de la ZNIEFF « Landes des Trois Pierres » sont situés sur le territoire de Brantôme en Périgord (ancienne commune de Saint-Crépin-de-Richemont.
    8. La ZNIEFF de type I du Boulou aval impacte le territoire de Léguillac-de-Cercles sur environ quatre hectares, alors que la ZNIEFF de type II l'impacte sur environ une dizaine d'hectares supplémentaires sur le coteau, au sud et à l'est du lieu-dit les Genièvres.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Commune de Mareuil en Périgord (24253) », sur le Code officiel géographique de l'Insee (consulté le ).
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Mareuil en Périgord » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Mareuil en Périgord », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Mareuil en Périgord », sur le site de l'Insee (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    13. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    14. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    15. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    16. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    17. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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