Paussac-et-Saint-Vivien
Paussac-et-Saint-Vivien est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Vivien.
Paussac-et-Saint-Vivien | |||||
![]() Le village de Paussac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Code postal | 24310 | ||||
Code commune | 24319 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Paussacois-et-Vivianais | ||||
Population municipale |
474 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 20′ 54″ nord, 0° 32′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 202 m |
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Superficie | 22,17 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Brantôme en Périgord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.paussacstvivien.fr | ||||
Géographie
Généralités
Localisée au nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois, la commune de Paussac-et-Saint-Vivien s'étend sur 22,17 km2. Elle est arrosée par deux affluents de la Dronne, le Boulou à l'est et l'Euche au sud, ainsi que par un affluent de cette dernière, la Sandonie, à l'ouest.
Au nord-ouest et au nord, la commune est limitrophe du parc naturel régional Périgord-Limousin.
Le bourg de Paussac, traversé par la route départementale 93, est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres à l'ouest de Brantôme et 19 kilomètres au nord-est de Ribérac.


La commune est également desservie au sud par les routes départementales 106 et 2, cette dernière traversant le bourg de Saint-Vivien.
Au nord-est, le sentier de grande randonnée GR 36 fait une courte incursion sur le territoire communal et passe au village de la Verrerie.
Communes limitrophes

Paussac-et-Saint-Vivien est limitrophe de six autres communes. Au sud, son territoire est distant de moins de 150 mètres de celui de Lisle.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Paussac-et-Saint-Vivien est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c1, date du Cénomanien indifférencié, composée d'argiles et marnes vertes gypsifères et pyriteuses à niveaux de lignite, sables fins à grossiers, calcaires gréseux à préalvéolines. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 734 - Nontron » et « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène | non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléocène | non présent | |||||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 82 mètres[6] au sud, là ou l'Euche quitte le territoire communal pour un ultime parcours long d'une centaine de mètres entre les communes de Creyssac et Grand-Brassac avant de rejoindre la Dronne, et 202 mètres[6] au nord, près du lieu-dit les Landes[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 22,17 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 22,28 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Boulou, l'Euche et la Sandonie, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Boulou, d'une longueur totale de 23,94 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne en rive droite en limite de Bourdeilles et de Creyssac[16],[17]. Il traverse la commune du nord-est au sud-est sur près de six kilomètres et demi, dont plus de deux servent de limite territoriale en deux tronçons, face à Brantôme en Périgord (territoire des anciennes communes de La Gonterie-Boulouneix et Saint-Julien-de-Bourdeilles) et Bourdeilles.
L'Euche, d'une longueur totale de 12,21 km, prend sa source dans la commune de Bourg-des-Maisons et se jette en rive droite de la Dronne à Grand-Brassac, face à Bourdeilles[18],[19]. Elle arrose la commune de l'ouest au sud sur quatre kilomètres dont la moitié marquent la limite en deux tronçons, face à Saint-Just et Creyssac.
La Sandonie, d'une longueur totale de 9,76 km, prend sa source dans la commune de Mareuil en Périgord (territoire de l'ancienne commune de Léguillac-de-Cercles) et se jette dans l'Euche en rive gauche, en limite de Paussac-et-Saint-Vivien et de Saint-Just[20],[21]. Elle traverse la commune du nord-ouest au sud-ouest sur cinq kilomètres dont un en limite de Saint-Just.
- Le Boulou près du lieu-dit les Farges.
- L'Euche à Saint-Vivien.
- La Sandonie au lieu-dit le Moulin de l'Étang.
- Réseaux hydrographique et routier de Paussac-et-Saint-Vivien.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[30] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[31],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[32]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 55 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[34], à 13,1 °C pour 1981-2010[35], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[36].
Urbanisme
Typologie
Paussac-et-Saint-Vivien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[37],[38],[39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,9 %), zones agricoles hétérogènes (37,9 %), prairies (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), terres arables (0,1 %)[42].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Bien que la commune ne soit pas directement mentionnée dans le plan de prévention du risque inondation (PPRI) approuvé en 2014 pour la Dronne, la partie aval de l'Euche y est concernée par celui-ci, sur environ 400 mètres[43],[44].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Paussac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45] :
- la Blancherie
- les Boissières
- au Brandeau
- le Breuil
- Chassignoles
- les Chauses
- le Chautet
- les Cheyroux
- les Clos
- le Clos du Breuil
- le Communal
- la Croix
- la Croix Neuve
- les Farges
- la Font Loriot
- la Forêt
- la Forge
- les Fouillouses
- les Grellières
- les Guichards
- la Jaufrenie
- les Landes
- Léguillou
- le Maine d'Euche
- Maison Neuve
- les Mazeaux
- les Merlandes
- la Monerie
- le Moulin de l'Étang
- le Moulin des Guichards
- le Moulin Rompu
- le Parc
- le Petit Chautet
- Peyre Dermale
- Peygnefort
- le Pleyssat
- Prézat Bas
- Prézat Haut
- Puy de Levy
- Puy Fromage
- les Quatre Fontaines
- le Repère
- les Rilloux
- Saint-Vivien
- le Saut du Roi
- Taillefer
- la Verrerie
- le Vieux Breuil.
Toponymie
Le nom actuel de la commune remonte à 1830, date de la fusion des communes de Saint-Vivien et de Paussac[6]. Paussac tire son nom d'un personnage gallo-roman (qui pourrait être Paucius[46]) suivi du suffixe -acum, alors que Saint-Vivien fait référence à saint Vivien, évêque de Saintes au Ve siècle[47].
En occitan limousin[48], la commune porte le nom de Pauçac e Sent Bébian[46].
Les habitants de la commune se nomment les Paussacois-et-Vivianais[49].
Histoire
Le dolmen de Peyrelevade indique une présence humaine sur le territoire communal au Néolithique[50].
Les deux églises paroissiales ont été bâties au XIIe siècle[51],[52]. Celle de Paussac a été fortifiée vers 1210-1215[53].
Les premières mentions écrites connues des deux cités remontent au XIIe siècle pour Paussac (Perusac) et en 1365 pour Saint-Vivien (Sanctus Bibianus)[47]. À cette époque, le prieuré de Saint-Vivien dépendait de l'abbaye de Brantôme[54].
Créées en 1790, les deux communes de Saint-Vivien et de Paussac fusionnent en 1830 sous le nom de Paussac-et-Saint-Vivien[6].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Paussac a été rattachée au canton de La Tour Blanche qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Montagrier dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, puis de l'arrondissement de Périgueux[6]. Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[55]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.
Intercommunalité
Fin 2002, Paussac-et-Saint-Vivien intègre dès sa création la communauté de communes du Val de Dronne. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].
Liste des maires

Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Paussac-et-Saint-Vivien relève[60] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Démographie de Saint-Vivien
Démographie de Paussac, puis de Paussac-et-Saint-Vivien
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[63].
En 2019, la commune comptait 474 habitants[Note 9], en augmentation de 8,72 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
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La pierre calcaire est exploitée dans plusieurs carrières sur le territoire communal.
Emploi
En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 188 personnes, soit 41,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (13) a diminué par rapport à 2010 (21) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 7,1 %.
Établissements
Au , la commune compte 41 établissements[66], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'industrie, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[67].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Dolmen de Peyrelevade, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1960[50].
- Peyre d'Ermale (ou Peyre Dermale), monolithe faussement considéré comme un dolmen[68],[69], inscrit au titre des monuments historiques depuis 1960[70].
- Manoir de Paussac, XVe ou XVIe siècle, transformé en maison ; une gargouille marque son angle ouest[71].
- Château de Peignefort (ou manoir de Peignefort), daterait du XVIe siècle, remanié au XIXe siècle[72].
- Manoir du Prezat, XVIe siècle[73].
- Pigeonnier du XVIIe siècle avec toit en lauzes[74].
- Sites d'escalade de la Forge du Boulou[75] et du Vieux Breuil[76].
- Le monument aux morts, surmonté de la statue du Poilu au repos, réalisée par Étienne Camus (d).
Le dolmen de Peyrelevade. La Peyre d'Ermale. Le château de Peignefort. Le pigeonnier de Paussac. Le site d'escalade du Vieux Breuil. Le monument aux morts.
Patrimoine religieux
- Église Saint-Timothée de Paussac, XIIe au XIVe siècle, classée monument historique depuis 1902[77],[51]. Avec son clocher carré, sa chambre forte et ses traces de mâchicoulis, c'est une église fortifiée[53].
- Église Saint-Vivien, XIIe et XIIIe siècles[52],[78].
- Presbytère Saint-Michel de Paussac, datant de 1901, de l'architecte Maxime Dannery (1858-1936)[79].
L'église Saint-Timothée. L'église Saint-Vivien. Le presbytère de Paussac.
Parc naturel régional Périgord-Limousin
Au nord et au nord-est, la commune est limitrophe de Léguillac-de-Cercles, commune intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
ZNIEFF et Natura 2000

Paussac-et-Saint-Vivien présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, la vallée de la Sandonie, s'étendant sur 973 hectares partagés avec les communes voisines de Léguillac-de-Cercles et Saint-Just, la plus grande partie concernant Paussac-et-Saint-Vivien. Sur ce site se trouvent certaines espèces animales protégées : l'Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus), le Moineau soulcie (Petronia petronia) ou la Genette commune (Genetta genetta)[80],[81].
À l'intérieur de cette ZNIEFF, un secteur plus restreint de 612 hectares, majoritairement sur Paussac-et-Saint-Vivien, est protégé en tant que zone Natura 2000 : le « vallon de la Sandonie » où six espèces de chauves-souris ont trouvé des sites d'hivernage ou de reproduction dans des grottes calcaires[82],[83].
Traversant le territoire communal du nord-est vers le sud-est sur environ sept kilomètres, le Boulou ainsi que sa vallée et ses coteaux forment une autre ZNIEFF de type I « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou aval », présentant une importante variété faunistique sur Paussac-et-Saint-Vivien et six autres communes ou anciennes communes[84],[85].
Trente espèces déterminantes y sont répertoriées :
- dix insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la faucille (Cupido alcetas), l'Azuré du serpolet (Phengaris arion), le Cordulégastre annelé (Cordulegaster boltonii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Gomphe vulgaire (Gomphus vulgatissimus), le Lepture erratique (Judolia erratica (en)), l'Onychogomphe à crochets (Onychogomphus uncatus) et le Petit mars changeant (Apatura ilia) ;
- sept mammifères : la Genette commune (Genetta genetta), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que quatre espèces de chauves-souris : Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), Noctule commune (Nyctalus noctula), Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et Vespertilion de Bechstein (Myotis bechsteinii) ;
- sept oiseaux : le Cincle plongeur (Cinclus cinclus), le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), le Hibou moyen-duc (Asio otus), le Moineau soulcie (Petronia petronia), le Pic mar (Dendrocopos medius), le Pic noir (Dryocopus martius) et le Pigeon colombin (Columba oenas).
- les mêmes cinq amphibiens que dans la ZNIEFF amont : l'Alyte accoucheur (Alytes obstetricans), la Grenouille rousse (Rana temporaria), le Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus), la Rainette verte (Hyla arborea), le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) et le Triton marbré (Triturus marmoratus) ;
- une tortue, la Cistude (Emys orbicularis).
Deux plantes rares : la Colchique d'automne (Colchicum autumnale) et la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), y sont également présentes.
De très nombreuses autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : cinq amphibiens, cinq reptiles, 69 oiseaux, 307 insectes ainsi que 40 plantes.
Cette ZNIEFF, tout comme la ZNIEFF « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou amont »[86], fait partie d'une ZNIEFF de type II plus vaste « Vallée et coteaux du Boulou » représentant la quasi-totalité du cours du Boulou, depuis sa source jusqu'à la route départementale 106, 200 mètres avant sa confluence avec la Dronne[87],[88].
La vallée du Boulou représente « un intérêt national » par la « richesse exceptionnelle » en espèces d'insectes — notamment en Lépidoptères et en Odonates — répertoriées dans ces trois ZNIEFF[87].
- Au sud de Tabaterie, entre Paussac-et-Saint-Vivien (à gauche) et La Gonterie-Boulouneix.
- Au lieu dit le Moulin des Guichards.
- Le Boulou au lieu dit la Forge du Boulou.
Voir aussi
Bibliographie
- Anatole de Rouméjoux, « Montagrier, Marouate, Saint-Vivien, Paussac, etc », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1890, tome 17, p. 387-392 (lire en ligne)
- Abbé Gabriel Chaumette, « Monuments mégalithiques et cluseaux de la région de Paussac », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1943, tome 70, p. 204-217, p. 259-262, 1944, tome 71, p. 18-23
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Paussac-et-Saint-Vivien » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Paussac-et-Saint-Vivien » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Paussac-et-Saint-Vivien », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Paussac-et-Saint-Vivien », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
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