Brantôme en Périgord

Brantôme en Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée le , sous le statut de commune nouvelle, en regroupant les deux anciennes communes de Brantôme et de Saint-Julien-de-Bourdeilles, puis a absorbé le , six autres anciennes communes : Cantillac, Eyvirat, La Gonterie-Boulouneix, Saint-Crépin-de-Richemont, Sencenac-Puy-de-Fourches et Valeuil[1].

Brantôme en Périgord

L'hôtel de ville, ancienne abbaye.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Maire
Mandat
Monique Ratinaud
2020-2026
Code postal 24310, 24460 et 24530
Code commune 24064
Démographie
Population
municipale
3 670 hab. (2019)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 51″ nord, 0° 38′ 48″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 246 m
Superficie 133,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Brantôme en Périgord
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Brantôme en Périgord
Liens
Site web brantomeenperigord.fr

    Géographie

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    • 1Carte dynamique
    • 2Carte Openstreetmap
    • 3Carte topographique

    Au , Brantôme en Périgord est composée des anciennes communes de Brantôme et Saint-Julien-de-Bourdeilles.

    Au , son périmètre s'élargit avec l'arrivée de six autres anciennes communes : Cantillac, Eyvirat, La Gonterie-Boulouneix, Saint-Crépin-de-Richemont, Sencenac-Puy-de-Fourches et Valeuil. Avec 133,33 km2, elle devient alors la deuxième commune la plus étendue de la Dordogne, derrière Mareuil en Périgord.

    L'altitude minimale, 92 mètres, se situe au sud-ouest, en amont du barrage du Capinet (territoire de Valeuil), là où la Dronne quitte le territoire communal et continue sur celui de Bourdeilles. L'altitude maximale avec 246 mètres est localisée au nord-ouest, au lieu-dit Puyssegné (territoire de Saint-Crépin-de-Richemont).

    Communes limitrophes

    En 2019, Brantôme en Périgord est limitrophe de quatorze autres communes, dont Mareuil en Périgord en deux endroits disjoints séparés par la commune de Saint-Félix-de-Bourdeilles.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Brantôme en Périgord est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2b, date du Turonien inférieur à moyen, composée de calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 734 - Nontron » et « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].

    Carte géologique de Brantôme en Périgord.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 92 m et 246 m[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 133,33 km2[11],[Note 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 919 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[20] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[21],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 58 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[24], à 13,1 °C pour 1981-2010[25], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[26].

    Parc naturel

    Parmi les huit communes fondatrices de la commune nouvelle, une seule, Saint-Crépin-de-Richemont, fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[27].

    ZNIEFF

    La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « landes des Trois Pierres » qui s'étend sur 513 hectares est très marginalement comprise dans le territoire de Brantôme en Périgord (ancienne commune de Saint-Crépin-de-Richemont). Le reste fait partie du territoire de Mareuil en Périgord (anciennes communes de Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier et de Monsec). Trois espèces déterminantes de rapaces y ont été recensées : le Busard cendré (Circus pygargus), le Busard des roseaux (Circus aeruginosus) et le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) et trois autres de plantes : Droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), Narthécie des marais (Narthecium ossifragum) et Trompette de Méduse (Narcissus bulbocodium)[28],[29]. De plus, quatre espèces de mammifères, 50 d'autres oiseaux et 73 autres plantes y ont été recensées.

    Toujours sur le territoire de Saint-Crépin-de-Richemont, à environ un kilomètre et demi à l'est des landes des Trois Pierres, au sud du château de Bagatelle, une autre ZNIEFF de type I, la « zone tourbeuse du Bois d'Enfer »[30],[31], est un site de cinq hectares propice à la pousse d'une espèce déterminante floristique : la Droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia). Dans les années 1990 et 2000, quatre espèces de libellules y ont été recensées ainsi que 39 autres espèces de plantes et deux genres de plantes non détaillés.

    Sur le territoire de Saint-Crépin-de-Richemont, sur deux kilomètres en amont du château de la Barde, le Boulou, sa vallée, ses coteaux et la partie aval de ses affluents font partie d'une ZNIEFF de type I « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou amont » qui concerne également les deux autres communes en amont, Sceau-Saint-Angel et La Chapelle-Montmoreau[32],[33].

    Vingt-deux espèces déterminantes y ont été répertoriées :

    De très nombreuses autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : six amphibiens, six reptiles, 79 oiseaux, 229 insectes, et dix espèces de plantes.

    Le territoire des anciennes communes de La Gonterie-Boulouneix, Saint-Crépin-de-Richemont et Saint-Julien-de-Bourdeilles est arrosé par le Boulou ; sa vallée, la partie aval de ses affluents le Belaygue et le Jallieu, ainsi que leurs coteaux, forment une autre ZNIEFF de type I « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou aval », présentant une importante variété faunistique[34],[35].

    Trente espèces déterminantes y sont répertoriées :

    Deux plantes rares : la Colchique d'automne (Colchicum autumnale) et la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), y sont également présentes.

    De très nombreuses autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : cinq amphibiens, cinq reptiles, 69 oiseaux, 307 insectes ainsi que 40 plantes.

    Ces deux ZNIEFF du Boulou (amont et aval) font partie d'une ZNIEFF de type II plus vaste « Vallée et coteaux du Boulou » représentant la quasi-totalité du cours du Boulou, depuis sa source jusqu'à la route départementale 106, 200 mètres avant sa confluence avec la Dronne[36],[37],[Note 7].

    La vallée du Boulou représente « un intérêt national » par la « richesse exceptionnelle » en espèces d'insectes  notamment en Lépidoptères et en Odonates  répertoriées dans ces trois ZNIEFF[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Brantôme en Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[38],[39],[40]. La commune est en outre hors attraction des villes[41],[42].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2014 pour la Dronne  qui traverse les anciennes communes de Brantôme et Valeuil , impactant ses rives jusqu'à une largeur pouvant dépasser 350 mètres au nord du moulin de Lombraud, ainsi que l'intégralité de l'île du centre-bourg de Brantôme et la partie aval de son affluent la Côle (les 1 700 derniers mètres)[43],[44].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre la ville de Brantôme et les bourgs proprement dits des sept autres communes fondatrices, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits détaillés sur les pages suivantes : Brantôme, Cantillac, Eyvirat, La Gonterie-Boulouneix, Saint-Crépin-de-Richemont, Saint-Julien-de-Bourdeilles, Sencenac-Puy-de-Fourches et Valeuil.

    Histoire

    La création de la nouvelle commune, entérinée par l'arrêté du 14 décembre 2015[45], est effective le , entraînant la transformation des deux anciennes communes, Brantôme et Saint-Julien-de-Bourdeilles, en communes déléguées.

    Au , la commune fusionne avec six autres communes pour former la commune nouvelle (élargie) de Brantôme en Périgord[46]. À cette date, les sept communes fondatrices deviennent communes déléguées.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    À sa création en 2016, la commune de Brantôme en Périgord dépend de l'arrondissement de Périgueux puis est rattachée en 2017 à l'arrondissement de Nontron[47],[48].

    Sur le plan électoral, elle est le bureau centralisateur du canton de Brantôme[49] qui prend le nom de canton de Brantôme en Périgord en 2020, et dépend de la 3e circonscription législative[50].

    Intercommunalité

    À sa création en 2016, Brantôme en Périgord fait partie de la communauté de communes Dronne et Belle[49].

    Administration municipale

    En janvier 2016, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des deux anciennes communes (dix-neuf pour Brantôme et sept pour Saint-Julien-de-Bourdeilles, soit un total de vingt-six)[45]. Le maire de la nouvelle commune est élu début 2016. Les maires des deux anciennes communes deviennent maires délégués.

    En janvier 2019, avec l'arrivée de six nouvelles communes, le conseil municipal est composé de 54 conseillers[46] répartis de la façon suivante :

    • 25 pour Brantôme en Périgord (commune de 2016),
    • 7 pour Valeuil,
    • 5 pour Eyvirat et pour La Gonterie-Boulouneix,
    • 4 pour Cantillac, Saint-Crépin-de-Richemont et Sencenac-Puy-de-Fourches.

    La population de la commune étant comprise entre 3 500 et 4 999 habitants au recensement de 2017, vingt-sept conseillers municipaux auraient dû être élus en 2020[51]. Cependant, s'agissant du premier renouvellement du conseil municipal d'une commune nouvelle, le nombre de conseillers élus est celui de la strate supérieure (théoriquement vingt-neuf)[52], mais qui ne peut être inférieur au tiers de l'addition des conseillers municipaux élus lors du précédent renouvellement général des conseils municipaux, conformément à l'article L. 2121-2, dans chaque commune regroupée avant la création de la commune nouvelle, arrondi à l'entier supérieur et augmenté d'une unité en cas d'effectif pair[53], ce qui se traduit par 31 conseillers municipaux[54] (détail : 19 conseillers pour 1 commune + 11 conseillers pour 6 communes + 7 conseillers pour 1 commune = 92, divisé par 3 = 30,66, arrondi à l'unité supérieure = 31).

    Communes fondatrices

    Fondée au à partir des deux communes de Brantôme et Saint-Julien-de-Bourdeilles, Brantôme en Périgord s'élargit au par l'adjonction de six autres communes.

    Liste des communes fondatrices
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Brantôme
    (siège)
    24064CC Dronne et Belle34,652 125 (2016)61


    Saint-Julien-de-Bourdeilles24430CC Dronne et Belle5,9585 (2015)14
    Cantillac24079CC Dronne et Belle8,12189 (2016)23
    Eyvirat24170CC Dronne et Belle17,95292 (2016)16
    La Gonterie-Boulouneix24198CC Dronne et Belle11,79249 (2016)21
    Saint-Crépin-de-Richemont24391CC Dronne et Belle25,58222 (2016)8,7
    Sencenac-Puy-de-Fourches24530CC Dronne et Belle10,79234 (2016)22
    Valeuil24561CC Dronne et Belle18,50352 (2016)19

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2016[55]
    (réélue en mai 2020[56]
    En cours Monique Ratinaud DVD Avocate
    Réélue maire de la commune nouvelle pour le mandat 2019-2020[57]

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Brantôme en Périgord relève[58] :

    Équipements et services publics

    Un espace France Services est inauguré fin à Brantôme, place du Champ-de-Foire ; il regroupe des permanences de l'Agence départementale pour l'information sur le logement (ADIL), de l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), de la Caisse d'allocations familiales (CAF), de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), du Centre départemental d'information des droits des femmes et des familles (CIDFF), de la Mutualité sociale agricole (MSA), ainsi que d'un conciliateur de justice[59].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2019, la commune comptait 3 670 habitants[Note 9].

    Évolution de la population  [modifier]
    2017 2018 2019
    3 7023 6883 670
    (Sources : Insee à partir de 2017[60].)

    L'importante augmentation de population constatée entre 2016 et 2017 tient au fait que la première année, seules les anciennes communes de Brantôme et Saint-Julien-de-Bourdeilles sont concernées, alors qu'ensuite le recensement englobe les six autres anciennes communes intégrées en 2019.

    Économie

    Emploi

    En 2018[61], sur le territoire correspondant à Brantôme en Périgord dans sa configuration de 2019, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentaient 1 560 personnes, soit 42,3 % de la population municipale. Il y avait 173 chômeurs, soit un taux de chômage de cette population active de 11,1 %.

    Établissements

    Au , sur ce même territoire, il y avait 525 établissements[62], dont 317 au niveau des commerces, transports ou services, 73 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 60 dans l'industrie, 46 dans la construction, et 29 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[63].

    Entreprises

    Dans le secteur industriel, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Euroflash impression » (fabrication de cartonnages) située à Brantôme en Périgord se classe en 48e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 4 347 k€[64].

    Installée à Brantôme depuis 1978, l'entreprise « Font Vendôme » fabrique des fourgons aménagés et emploie 270 personnes début 2021, dont une soixantaine d'intérimaires. En 2020, 43 % de sa production a été exportée[65].

    Tourisme

    À compter du et pour une durée de cinq ans, Brantôme en Périgord est déclarée commune touristique, en même temps que cinq autres communes de la communauté de communes Dronne et Belle (Bourdeilles, La Chapelle-Faucher, Mareuil, Saint-Crépin-de-Richemont et Villars)[66].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[17].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. La ZNIEFF de type I du Boulou aval impacte le territoire de Léguillac-de-Cercles sur environ quatre hectares, alors que la ZNIEFF de type II l'impacte sur environ une dizaine d'hectares supplémentaires sur le coteau, au sud et à l'est du lieu-dit les Genièvres.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Commune de Brantôme en Périgord (24064) », sur le Code officiel géographique de l'Insee (consulté le ).
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Brantôme en Périgord » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Brantôme en Périgord », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Brantôme en Périgord », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    19. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    20. « Station Météo-France La Tour Blanche - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    21. « Orthodromie entre Brantôme en Périgord et La Tour-Blanche-Cercles », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station Météo-France La Tour Blanche - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    23. « Orthodromie entre Brantôme en Périgord et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    27. FR8000035 - Périgord-Limousin, INPN, MNHN, consulté le .
    28. [PDF] « Landes des Trois Pierres », INPN, consulté le 17 février 2021.
    29. Carte de la ZNIEFF 720012866, INPN, consulté le 17 février 2021. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
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