Agonac

Agonac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Agonac

L'église Saint-Martin d'Agonac.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Christelle Boucaud
2020-2026
Code postal 24460
Code commune 24002
Démographie
Gentilé Agonacois
Population
municipale
1 772 hab. (2019 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 40″ nord, 0° 45′ 09″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 224 m
Superficie 37,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trélissac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Agonac
Géolocalisation sur la carte : France
Agonac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Agonac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Agonac
Liens
Site web www.agonac.fr

    Géographie

    Généralités

    Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune d'Agonac s'étend sur les deux versants de la vallée de la Beauronne, un ruisseau affluent de l'Isle.

    Traversé par la Beauronne, le bourg d'Agonac est situé, en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud-est de Brantôme et douze kilomètres au nord de Périgueux, au croisement des routes départementales 3, 3E7, 69 et 106. Il est également desservi par la ligne de chemin de fer Limoges - Périgueux. Ce bourg du Périgord blanc est situé au milieu d'une région de collines où abondent les noyers et les chênes truffiers.

    Communes limitrophes

    Carte d'Agonac et des communes avoisinantes en 2018.

    Agonac est limitrophe de six autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Agonac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2a, date du Turonien inférieur, composée de calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].

    Carte géologique d'Agonac.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 110 m au sud-ouest, près du hameau Bosquely, là où la Beauronne quitte le territoire communal pour entrer sur celui de Château-l'Évêque, et 224 m au nord du bourg, à l'ouest du lieu-dit Gerveries[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 37,22 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 38,11 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Beauronne, l'Alemps[Note 3],[15], et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[16],[Carte 1].

    La Beauronne, d'une longueur totale de 28,16 km, prend sa source dans la commune de Négrondes et se jette dans l'Isle à Marsac-sur-l'Isle[17]. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec Périgueux.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 939 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[27],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 53 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Agonac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[33],[34],[35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), terres arables (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[38].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2012 pour la Beauronne et son affluent l'Alemps, ainsi que leurs rives, sur une largeur pouvant dépasser les 300 mètres[39],[40].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg d'Agonac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41] :

    • à l'Allée
    • la Barrière
    • Bas Vaure
    • Beaurouchou
    • Berbessou
    • Berzac
    • au Bois
    • Borie de Domme
    • Borie des Cailloux
    • Borie Neuve
    • Borie Vieille
    • Bosquely
    • Bourbou
    • la Bourgeade
    • Bracou
    • Broudissoux
    • Buffier
    • les Cadagnes
    • les Carassonnes
    • Chaberlin
    • Chantegreil
    • Chapot
    • Chauly
    • la Cheyssas
    • le Clauzélou
    • le Cluzeau
    • la Combe de Borie
    • les Combes
    • les Combettes
    • les Communaux
    • Couyès
    • Croutarias
    • Fayard
    • la Faye
    • Fontroubade
    • la Forêt
    • la Forêt[Note 10]
    • Galabert
    • Galingaud
    • les Gavis
    • les Genêts
    • Gerveries
    • les Gondies
    • Gourjou
    • Haut Vaure
    • Haute Lâge
    • Labesse
    • Labrousse
    • Lagrange
    • Lamoure
    • les Landes
    • Lannerie
    • Lascouleyrias
    • Léger
    • le Lyonnet
    • le Maine
    • Maison Neuve
    • Maret
    • la Martinie
    • Massenaud
    • Mirlandois
    • Montauban
    • Moyenne Lâge
    • Neyssant
    • Palenque
    • Pancette
    • Paritou
    • Perveyrie
    • Petit Palenque
    • le Peyrat
    • Peyrimas
    • le Pigner
    • la Porcherie
    • la Porte
    • Pouliquet
    • les Pourrades
    • Puy Blanc
    • Puychassier
    • Puydegand
    • Puyjala
    • Puylauraud
    • Puypouzy
    • les Rebières
    • les Rousselles
    • Ruffinie
    • Saigne-Bœuf
    • Saleuil
    • Sanet
    • les Sardenas
    • la Siguenie
    • Thouard
    • Toublanc
    • Tranche Pouge
    • Versailles
    • Veynas
    • le Vignaud
    • Virolas.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Castrum agonacum au XIIe siècle, Agonag en 1249, Agonhac en 1276[42].

    Toponyme se terminant en -ac, d'une origine germanique Ago(n) avec le suffixe -acum[42].

    En français comme en occitan, le nom de la commune s'écrit de la même manière[43].

    Histoire

    Aux lieux-dits "Borie-Vieille" et "Les Cadagnes", des fouilles ont attesté une occupation de la région dès les temps préhistoriques.

    Au Xe siècle, l'évêque Frotaire de Gourdon choisit une colline d'accès difficile dominant la vallée pour y édifier l'une des cinq forteresses qui devaient protéger la région contre les invasions normandes.

    Au Moyen Âge, Agonac était une ville close protégée par des remparts et à laquelle on accédait par quatre passages : la porte De Ripagay, la porte Palenchart, la porte Foscheyrencha et au nord-est, la seule encore existante, la porte Salseyron[44].

    Le village est identifié sous le nom d'Agonat sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789.

    Lors de la Première Guerre mondiale, alors que la commune compte plus de 1 400 habitants, 276 d'entre eux montent vers le front, et 56 y perdent la vie[45].

    Dans la nuit du 13 au , des orages particulièrement violents accompagnés de pluies diluviennes ont entraîné une crue subite de la Beauronne. Une quarantaine de maisons ont été sinistrées à Agonac. Ces maisons ont été construites en fond de vallée de la Beauronne à partir des années 1980, là où il y avait avant des pâtures régulièrement inondées.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune d'Agonac (appelée dans un premier temps Agonat puis Agonnac) a été rattachée, dès 1790, au canton d'Agonat qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Agonat en 1800. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme dépendant de l'arrondissement de Périgueux[46].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , la commune est rattachée au canton de Trélissac pour les élections départementales de mars 2015[47].

    Intercommunalité

    Le , la commune adhère à la communauté de communes des Villages truffiers des portes de Périgueux. Cette intercommunalité étant dissoute au , Agonac rejoint la communauté d'agglomération périgourdine le [48].

    La communauté d'agglomération périgourdine disparait le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[49],[50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1870 1886 Adolphe Barbut   Négociant
    1886 décembre 1886 Pierre Picot   Adjoint faisant fonctions de maire
    décembre 1886 octobre 1913 Élie Simonet   Propriétaire
    octobre 1913 mai 1929 Louis Roux[Note 11]   Propriétaire
    mai 1929 mai 1935 Gabriel Simonnet   Propriétaire
    mai 1935 1944 Gaston Thibault   Propriétaire cultivateur
    octobre 1944 décembre 1951 Camille Barbut   Ingénieur négociant
    décembre 1951 mars 1959 Gaston Thibault   Propriétaire cultivateur
    mars 1959 mars 1977 Paul Mordiconi   Notaire
    mars 1977 mars 1983 Jean Demoures    
    mars 1983 mars 1989 Daniel Couder    
    mars 1989 avril 2014 Jean-Claude Brouillaud SE[51] Cadre retraité
    avril 2014[52]
    (réélue en mai 2020[53])
    En cours Christelle Boucaud PS[54],[55] Attachée parlementaire
    Conseillère départementale du canton de Trélissac (depuis 2015)
    Suppléante du sénateur Serge Mérillou depuis 2020

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Agonac relève[56] :

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[57].

    Jumelages

    Panneau de jumelage d'Agonac.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2018, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[58].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants d'Agonac se nomment les Agonacois[59].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].

    En 2019, la commune comptait 1 772 habitants[Note 12], en augmentation de 3,14 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5161 5551 5381 5411 7391 6721 7191 7141 586
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5771 6151 6291 5901 6311 6521 5641 5601 533
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4521 4351 4041 3001 3291 2761 2781 3011 236
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 2111 1621 0271 0591 3421 4511 5531 6001 637
    2014 2019 - - - - - - -
    1 7461 772-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé

    Début 2021, les locaux rénovés de l'ancienne école maternelle accueillent une maison de santé où sont installés quatre médecins généralistes, un cabinet de quatre infirmières, une art-thérapeute, un kinésithérapeute, une ostéopathe, une podologue et une psychologue[63].

    Sports

    En juillet, la Mike Bishop est une course pédestre de dix kilomètres, que suit une randonnée pédestre de neuf kilomètres (20e édition en 2022[64]).

    Manifestations culturelles ou festivités

    • Foire aux vins en août (34e édition en 2019)[65].

    Économie

    Emploi

    En 2017[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 786 personnes, soit 44,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (76) a augmenté par rapport à 2012 (72) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,6 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 121 établissements[67], dont cinquante au niveau des commerces, transports ou services, vingt relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix-sept dans la construction, dix-sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et dix-sept dans l'industrie[68].

    Entreprises

    Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Les Chênes verts » (EHPAD) située à Agonac se classe en 49e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 797 k€[69].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château d'Agonac, XIXe siècle. Fondé en 980 et rebâti à diverses époques
    • Le manoir d'Agonac, limite XVIIIe , XIXe siècle
    • Le logis de l'Hospice, XVIIe siècle, propriété privée
    • La chartreuse du Pouliquet, XIXe siècle, propriété privée
    • La chapelle Notre-Dame, XIXe siècle
    • La porte Salseyron, XIVe siècle, qui protégeait l'entrée nord du bourg au Moyen Âge
    • Le vieux bourg

    Personnalités liées à la commune

    • Michel Chadeuil (1947-), écrivain occitan, est né à Agonac.
    • Patrick Vacher (1948-), footballeur professionnel de 1968 à 1980, est né à Agonac.
    • Ginette de Matha (1952-), diplomate de 1995 à 2018, ambassadrice de 2012 à 2018, est née à Agonac.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Sur les cartes du Géoportail, deux cours d'eau portent le nom d'Alemps ; celui en limite est de la commune est correct ; celui à l'ouest qui longe les lieux-dits Gourjou, Maret, la Martinie et Borie des Cailloux portait le nom de « Maret » sur le cadastre napoléonien, en limite des sections H1, G1, G2 et G3 à l'ouest et A1, A2 et A3 à l'est.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Deux lieux-dits du même nom, l'un 4,5 km à l'ouest du bourg, l'autre 2 km au sud-est du bourg.
    11. De 1915 à début 1919, les fonctions de maire ont été assurées par un conseiller municipal, Jean Barbut, pour cause de mobilisation simultanée du maire Louis Roux et de son adjoint Jean-Louis du Repaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Agonac » sur Géoportail (consulté le 15 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

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