Mainzac
Mainzac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Minzac.
Mainzac | |||||
Mairie de Mainzac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes La Rochefoucauld - Porte du Périgord | ||||
Maire Mandat |
Patrice Dominici 2020-2026 |
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Code postal | 16380 | ||||
Code commune | 16203 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mainzacois | ||||
Population municipale |
115 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 33′ 10″ nord, 0° 29′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 119 m Max. 192 m |
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Superficie | 11,29 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Val de Tardoire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.mainzac16.com | ||||
Géographie
Localisation et accès
Mainzac est une commune du sud-est de la Charente limitrophe du département de la Dordogne, située à 28 km au sud-est d'Angoulême.
Appartenant au canton de Montbron, le bourg de Mainzac est à 13 km au sud de Montbron. Il est aussi à 7 km au sud-est de Marthon, 14 km à l'ouest de Nontron, 18 km au nord-est de Villebois-Lavalette et 45 km de Périgueux[2].
À l'écart des routes importantes, la commune de Mainzac est à 5 km au sud de la D 4 (D 75 en Dordogne), route d'Angoulême à Nontron, qui passe à Marthon et Javerlhac, et à 6 km au sud-est de la D 16, route de Montmoreau à Confolens par Villebois et Montbron. Le bourg est au croisement de la D 93, D 65 et D 111[3].
Hameaux et lieux-dits
La commune compte quelques fermes et petits hameaux : Faurias, Puymasson, le Maine au Clair, la Ferrière, Ferdinas et Labadias en limite de département, le Rocher, la Breuille plus près du bourg, etc.[3].
Communes limitrophes
Mainzac est limitrophe de six autres communes, dont la moitié dans le département de la Dordogne.
Géologie et relief
Le terrain est calcaire et date du Jurassique moyen (Bajocien au nord et au centre de la commune, Callovien ailleurs). Les collines, souvent boisées, sont recouvertes par endroits de terrain détritique d'origine tertiaire (argile et galets), en particulier aux bois du Lac et de Faurias[4],[5],[6].
Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 160 m. De nombreuses vallées sèches ou combes parcourent ce plateau. Quelques hauteurs occupent le nord-est de la commune. Le point culminant est à une altitude de 192 m, situé à l'est du bourg au bois du Lac. Le point le plus bas est à 119 m, situé en limite nord-est près du Maine au Clair. Le bourg est à 160 m d'altitude[3].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. La commune étant située sur un plateau karstique, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune[8],[Carte 1].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Mainzac est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,3 %), zones agricoles hétérogènes (28,1 %), terres arables (26,1 %), cultures permanentes (3,5 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Les formes anciennes sont Minziaco en 1272, Minzac, Minzaco, Minzacum au XIVe siècle[15].
L'origine du nom de Mainzac remonterait à un nom de personne gallo-romain Mintius ou Magentius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Mintiacum, « domaine de Mintius »[16],[Note 2].
Histoire
Les registres de l'état civil remontent à 1682.
L'ancien château, situé près de l'église et dont il reste quelques vestiges, était le siège d'une seigneurie qui relevait de l'évêché d'Angoulême et dont les possesseurs sont connus depuis le XIIe siècle. Au XVe siècle, le mariage d'Agnès de Beaulieu, dame de Mainzac, avec Jean de Villars porta la seigneurie de Mainzac dans cette dernière famille qui la conserva jusqu'au milieu du XVIIe siècle. En 1639, Marie de Villars épousa Jean de Fornel et lui porta en dot la terre de Mainzac.
Le château de Remondias était le siège d'une autre seigneurie, dépendant aussi de l'évêché d'Angoulême. Au XVe siècle, cette seigneurie était partagée entre la famille Vigier de la Motte et la famille de Villars. En 1588 elle est passée à la famille Chapiteau, qui l'a conservée jusqu'au XXe siècle.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Mainzac était riche en minerai de fer, qui était ramassé à même le sol, et qui approvisionnait les forges alentour, notamment entre Feuillade et Javerlhac, puis la fonderie de Ruelle un certain temps.
Au début du XXe siècle, l'élevage des moutons et des porcs dans des prairies artificielles (par manque d'eau) était une principale source de revenus dans la commune[19].
Administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 115 habitants[Note 3], en augmentation de 21,05 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 56 hommes pour 56 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[27].
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Maurice, datant du XIIe siècle, possède une crypte du Xe siècle[28].
- La façade occidentale.
- La nef.
- La crypte.
- Le vieux château de Remondias.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Minzac (Dordogne) et Moissat (Puy-de-Dôme) ont la même étymologie (réf: Dauzat).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Mainzac » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montbron », sur Infoterre, (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Mainzac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 173,174,182,183
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 424.
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 227,228.
- http://montbron.blogs.charentelibre.fr/archive/2014/02/27/mainzac-patrice-dominici-maire-sortant-presente-sa-liste-180592.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mainzac (16203) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- Site de la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Catillus Carol, « Mainzac », (consulté le )
- Amigos del Románico, fiche descriptive de l'église romane Saint-Maurice
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