Chemin de fer Québec Central
Le Chemin de fer Québec Central a été construit en 1870. D'abord tracé dans le but de relier Lévis aux États-Unis, la réalisation d'une telle voie fut bloquée par le relief de la région.
Chemin de fer Québec Central | |
Création | et |
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Disparition | et |
Prédécesseur | Massawippi Valley Railway (en) |
Sigle | QCR |
Siège social | Sherbrooke![]() |
Actionnaires | Ministère des Transports et Canadien Pacifique |


Le trajet initial relia Lévis à Sherbrooke.
Histoire
De 1894 à 1895 fut construit un tronçon reliant la section existante aux États-Unis, s'accrochant aux réseaux existants à Vallée-Jonction et à Lac-Mégantic. En 1913, le réseau est loué pour 99 ans à la compagnie Canadien Pacifique. Cette dernière l'exploite cependant avec des trains dans la livrée du Québec Central. En 1915, le réseau est de nouveau agrandi, atteignant Lac-Frontière à l'est. En 1926, le Québec Central a loué la ligne Massawippi Valley Railway entre Lennoxville et Newport (Vermont) pour faire liaison aux trains passagers américains. Le service passager était abandonné en 1960 vers les É-U et en 1967 au réseau complet. Les rails étaient enlevés de Beebe Plain en 1992; le Québec Central était abandonné en 1994.

En 2006, la compagnie, qui avait été acquise par l'homme d'affaires Jean-Marc Giguère pour une tentative de relance en 2000, s'est mise sous la protection de la loi de la faillite. Elle a finalement été acheté par le ministère des Transports du Québec. Une récente étude sur le potentiel commercial de l'emprise a conclu que le tronçon Charny/Vallée-Jonction/Sherbrooke présentait un réel potentiel ferroviaire alors que le tronçon Vallée-Jonction/Lac-Frontière devrait être utilisé à des fins récréo-touristiques[1],[2]. En 2019, le Ministère des Transports procède à la conversion de la section Vallée-Jonction - Lac Frontière en piste cyclable. En même temps, à la suite d'une étude des coûts relatifs à la réfection du pont de Vallée-Jonction sur la Chaudière en 2018, le même Ministère entreprend la réfection de ce pont et la remise en état de la voie jusqu'à Thetford Mines.
Le fonds d'archives de Quebec Central Railway est conservé au centre d'archives de l'Estrie de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[3].
Notes et références
- Morin, Pascal, Le Québec Central démantelé?, Journal de Sherbrooke, 10 août 2006, consulté le 29 mai 2007.
- On espère maintenir la vocation du Québec Central - Édition Beauce
- Fonds Quebec Central Railway (P40) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
Bibliographie
- Booth, Derek, Quebec Central Railway: From the St. Francis to the Chaudière, volume III in the series Railways of Southern Quebec, Railfare DC Books, Pickering, Ontario, 2006, 160 pages, (ISBN 978-1-897190-02-9)