Quadruplice

La Quadruplice ou Empires centraux désigne le bloc d'alliances mis en place autour de l'Empire allemand durant la Première Guerre mondiale, entre l'intervention de la Bulgarie dans le conflit à partir du et le retrait de ce royaume le , date de la signature par les Bulgares défaits de l'armistice de Thessalonique. Cette alliance — composée du Reich impérial[alpha 1], de l'Empire austro-hongrois, de l'Empire ottoman[alpha 2] et du royaume de Bulgarie — laborieusement constituée à partir du déclenchement de la Première Guerre mondiale, démontre rapidement son efficacité, mais aussi sa vulnérabilité en donnant au Reich, son principal animateur, un poids prépondérant, fatal à long terme, en dépit de l'égalité théorique entre les quatre monarchies qui la composent. De plus, ce groupe d'alliance demeure fragilisé par les rivalités qui peuvent exister entre les différents partenaires du Reich, tandis que les responsables allemands se montrent dans l'incapacité d'opérer des choix clairs dans les rivalités qui apparaissent entre leurs alliés.

Carte postale de propagande : les quatre monarques des États de la Quadruplice.

Constitution de la Quadruplice

Été 1914-automne 1915 : constitution d'un bloc d'alliance

Les Ottomans dans le conflit : carte postale de propagande.

Le , l'Autriche-Hongrie, soutenue par l'Allemagne, déclare la guerre à la Serbie[1]. Le Reich soutient alors son seul allié sûr et fiable, la double monarchie, et tente de localiser le conflit austro-serbe, sans succès[2].

Officiellement neutre lors du déclenchement du conflit, l'Empire ottoman est cependant lié au Reich par un traité secret ; pendant près de deux mois, le gouvernement ottoman louvoie, mène une politique favorable aux intérêts allemands et se prépare à entrer en guerre mais ne s'engage pas formellement[3]. L'automne 1914 est marqué par l'échec stratégique du Reich et de la double monarchie[alpha 3], et le , une action des croiseurs vendus à l'empire ottoman en [alpha 4], décide de l'entrée en guerre de l'Empire ottoman aux côtés des puissances centrales[4].

L'intervention bulgare

Carte postale de propagande allemande magnifiant l'intervention bulgare dans le conflit. Inscription : Bulgarien mit uns! en français : « La Bulgarie avec nous ! ».

Au cours de l'année 1915, le gouvernement bulgare est sollicité par les deux blocs d'alliance, mais, devant les promesses lointaines et hypothétiques des Alliés, le gouvernement se rapproche du Reich et ses alliés, signant un traité d'alliance avec les puissances centrales, la double monarchie et l'Empire ottoman ; la signature de ce traité fige les alliances du Reich jusqu'au , date de l'entrée en vigueur de l'armistice entre la Bulgarie et les Alliés[5].

Ainsi, le roi Ferdinand, « très porté sur les agrandissements territoriaux », lie son pays au bloc d'alliance qui lui garantit des annexions rapides sur ses rivaux serbes[alpha 5],[6].

Dans le cadre de cette convention, le gouvernement bulgare accepte la soumission de son armée aux consignes données par l'empereur allemand[7].

Évolution

Des rivalités entre partenaires

Rapidement après les premiers succès de la Quadruplice, ses membres se disputent la dévolution des territoires conquis et l'influence économique prépondérante sur ces territoires.

Ainsi, à la suite de la conquête de la Serbie, les Austro-hongrois et les Bulgares se disputent le centre de la Serbie[alpha 6], menant l'une contre l'autre une guerre de patrouilles sur la ligne de démarcation entre zones occupées par les Austro-hongrois et zones contrôlées par les Bulgares ; le , un accord est trouvé entre les deux protagonistes, sous l'égide du Reich : les zones d'occupation sont définies sans que soient évoqué le statut définitif des territoires occupés par les Austro-Hongrois et les Bulgares[8].

En 1916, une fois la Roumanie conquise par l'offensive coordonnée des quatre membres de la Quadruplice[alpha 7], les revendications bulgares sur la Dobroudja, ainsi que le refus de Ferdinand de Bulgarie d'accepter les rectifications de frontières au profit des Ottomans en Thrace, contribuent à tendre les relations entre Sofia et Constantinople, que les déclarations inconsidérées de Guillaume II ne contribuent pas à apaiser[alpha 8],[9].

Devant maintenir la cohésion de ses alliés en prenant en compte ces rivalités, les diplomates allemands suggèrent à leurs partenaires d'établir la liste des objectifs politiques, territoriaux et économiques qu'ils assignent au conflit dans ce cadre d'une paix de victoire : la double monarchie publie ses buts de guerre sous la forme d'une note adressée à ses alliés le , les deux autres partenaires du Reich font de même peu de temps après[9]. Les buts de guerre de la double monarchie, clairement exposés par Stephan Burián von Rajecz, alors ministre des affaires étrangères, apparaissent clairement concurrents des visées bulgares sur la Serbie et des ambitions allemandes sur certains ports et villes stratégiques des Balkans. En effet, la Serbie est, en 1915, destinée à être partagée entre la Bulgarie et la double monarchie, la nature de la tutelle austro-hongroise n'étant alors pas fixée, mais la ligne de démarcation entre régions occupées les Austro-hongrois et régions occupées par les Bulgares n'est pas précisément fixée et entraîne des frictions entre les deux puissances occupantes[10]. L'Albanie, selon Burián, est également destinée à devenir un protectorat dépendant de la double monarchie, mais les Allemands aspirent à annexer Valona, afin de donner au Reich un port de guerre en Méditerranée[11].

Peu de temps après, au début du mois de , des négociations sont ouvertes entre le Reich, la Bulgarie et l'Empire ottoman, afin de clarifier les termes de la convention secrète du , dont les clauses territoriales n'auraient alors reçu, selon Berlin, qu'un « simple assentiment », alors donné « sans aucune garantie »[9].

Enfin, le Reich, amené à intervenir dans les rivalités entre ses alliés, se voit rapidement érigé en arbitre des rivalités au sein de sa coalition : ainsi, à la fin de l'année 1915, le partage de la Serbie en deux zones d'occupation, une austro-hongroise et une bulgare, ne met pas un terme aux rivalités entre la double monarchie et la Bulgarie, sans pour autant clarifier les intérêts allemands[8]. Cette intervention permet d'exposer ses revendications politiques, économiques et militaires en Serbie et de les voir satisfaites par une série d'accords signés entre le Reich et ses alliés, la Bulgarie et la double monarchie au fil de l'année 1916[12].

Le poids du Reich

Rapidement, le Reich s'affirme face à ses partenaires comme la principale puissance de la quadruplice et son principal fournisseur en équipements militaires. En effet, les offensives menées par des armées composées de contingents de chaque allié, en Serbie en 1915 et en Roumanie en 1916, fournissent au Reich et à son armée l'occasion de fournir à ses alliés la majeure partie des effectifs et des moyens engagés, ainsi que de leur faire sentir l'importance de sa contribution à l'effort commun[13].

De plus, une solidarité économique est mise en place avec célérité ; cependant, la fourniture de matériel à l'ensemble de ses alliés finit par peser sur l'économie allemande, engagée dans une guerre d'usure, alors que les Alliés ont établi autour du Reich un blocus maritime dont les effets vont croissant à mesure que le conflit se prolonge[13]. Cette fourniture de matériel de guerre, si elle pèse sur le Reich et son économie, les demandes de prêts sans cesse renouvelées de ses alliés, auxquelles ses banques satisfont régulièrement, octroient aussi aux gouvernements qui se succèdent à Berlin une influence sans précédent sur ses alliés, la double monarchie, l'Empire ottoman et la Bulgarie, dans le partage des conquêtes. Ainsi, en Serbie, par exemple, le Reich et la double monarchie parviennent à remettre en cause l'influence politique de la Bulgarie en contrôlant l'économie dans les régions occupés par l'armée de Sofia : ainsi, les mines de Bor, comprises dans les districts occupés par les Bulgares, sont rachetées par un consortium dont le capital est détenu pour une très grande part par des investisseurs allemands et austro-hongrois[14].

De plus, à partir de 1917, le Reich émet un veto à toute tentative de ses alliés pour sortir du conflit : à Kreuznach, en avril, puis en mai, Guillaume II, Hindenburg et son adjoint Erich Ludendorff s'opposent catégoriquement au souhait de Charles, le nouveau monarque austro-hongrois, d'ouvrir des négociations de paix avec les Alliés[alpha 9],[15].

Enfin, la constitution de groupes d'armées dont la colonne vertébrale est souvent constituée d'unités allemandes renforce la tutelle du Reich sur ses alliés, qui prennent rapidement conscience de leur incapacité à contenir avec leur seule armée les armées alliées ; ainsi, à partir du début de l'année 1916, la totalité des troupes austro-hongroises se trouvent placées sous un commandement opérationnel allemand[16]. Cette imbrication d'unités allemandes au sein des dispositifs austro-hongrois, bulgare et ottoman contribuent à donner au Reich les moyens politiques d'imposer sa prédominance sur ses alliés[alpha 10].

Un outil pour mener une guerre de coalition

La campagne de Serbie de 1915, puis la campagne de Roumanie à l'automne 1916, obligent les quatre partenaires de l'alliance à commencer à synchroniser leurs efforts. Les premiers signes de cette coordination se manifestent dans la mise en place d'un commandement unifié, nominalement confié à l'empereur Guillaume II.

L'intervention bulgare fournit le premier temps de cette guerre de coalition : en effet, le plan de la campagne des puissances centrales en Serbie est pensé à Vienne par les stratèges austro-hongrois et exécuté par des troupes austro-allemandes depuis les positions de Bosnie-Herzégovine et du Banat, et ottomanes et bulgares depuis la Macédoine bulgare[17].

Ainsi, l'arrivée à la tête du commandement allemand des Dioscures, Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, le , donne au gouvernement allemand les moyens politiques d'imposer à ses alliés la guerre de coalition qu'ils souhaitent mener[18]. Les deux généraux, conscients de la fatigue des armées de la Quadruplice, ordonnent l'arrêt de toutes les opérations offensives et la mise en œuvre de son corollaire, l'application d'une stricte défensive[19].

Dès le , un accord entre le Reich et la double monarchie, étendu peu de temps après à l'Empire ottoman et à la Bulgarie, place l'empereur Guillaume II à la tête des armées des puissances centrales[20] ; cet accord, signé au nom de Guillaume II par Paul von Hindenburg[21], se traduit dans les faits par le contrôle des armées austro-hongroises par Hindenburg et Ludendorff[20] : les directives destinées à l'Armeeoberkommando austro-hongrois sont adressées aux militaires de la double monarchie par Paul von Hindenburg au nom de l'Oberste Heeresleitung allemand[22] ; cependant, Conrad, au départ hostile à dispositions de l'accord du , parvient à éviter toute ingérence allemande sur les opérations menées en Italie et en Albanie[7].

L'accord du entre les membres de la quadruplice reprend les termes de l'accord germano-austro-hongrois du  : la planification générale du conflit est confiée à l'empereur allemand, conseillé par l'Oberste Heeresleitung et les états-majors austro-hongrois, bulgares et ottomans[23] ; cependant, chaque partenaire reste maître des moyens logistiques pour mener à bien les opérations décidées collégialement[23]. Dans les faits, cette directive donne aux Dioscures un rôle de coordination des armées engagées dans le conflit, mais exclut de leur pouvoir les questions politiques et économiques[24].

La sujétion des alliés du Reich est aussi matérialisée par la standardisation des armes, des uniformes et des procédures au sein des armées de la Quadruplice : dès la fin de l'année 1915, l'armée austro-hongroise adopte la tenue Feldgrau, réalisée avec du tissu importé d'Allemagne[20] ; cette mesure vestimentaire est étendue à la Bulgarie, tandis que les troupes ottomanes adoptent elles aussi un uniforme imposé par le Reich.

De plus, pour renforcer les liens entre les différentes armées, des échanges d'officiers et des formations communes sont organisés, dans un premier temps entre Allemands et austro-hongrois, tandis que les cours des écoles de guerre allemandes et austro-hongroises sont uniformisés, voire données à des officiers de deux empires en même temps[22]. Enfin, la nouvelle doctrine allemande des Sturmbataillonen est enseignée avec le plus grand soin aux officiers de la double monarchie, permettant la mise en place des premiers de ces bataillons dans l'armée austro-hongroise en [22].

Dislocation de la Quadruplice

Une solidarité moindre

La guerre se prolongeant, les alliés du Reich tentent progressivement de s'émanciper de l'influence allemande.

Ainsi, la disparition de François-Joseph et l'arrivée au pouvoir de son successeur Charles marquent un changement de paradigme dans les relations entre le Reich et la double monarchie. En effet, rapidement, le Habsbourg tente de mettre une certaine distance avec la politique menée dans le Reich : cette distance se matérialise par le transfert du siège de l'AOK, le haut-commandement austro-hongrois de Teschen, à proximité de Pless, siège de l'OHL, à Baden, près de Vienne ; cette prise de distance doit entraîner, selon ses concepteurs, un relâchement de la tutelle du Reich sur la double monarchie[25].

De plus, à partir de 1916, les responsables de la double monarchie cherchent à sortir du conflit à tout prix, conscients des risques de dislocation si le conflit se prolonge[26].

Enfin les traités de paix du début de l'année 1918 ont entraîné la chute du gouvernement bulgare de Vasil Radoslavov et son remplacement par Alexandre Malinov, moins fidèle à l'alliance de 1915. S'estimant lésés par le partage des conquêtes de 1915 et 1916, les responsables bulgares entretiennent le mécontentement face au conflit, en finançant des campagnes de presse défavorables au Reich et à la double monarchie[27].

La défection bulgare

Sous le commandement de Louis Franchet d'Espérey, les troupes franco-serbes montent une offensive de rupture face à des unités bulgares affaiblies par les privations, gangrenées par les désertions, la propagande pacifiste[27] et épuisées par trois années de guerre de position en Macédoine[28]. Rapidement, cette percée rompt le front de Macédoine et met en pièce le dispositif bulgare par la conquête rapide et audacieuse de la ville d'Uskub par les troupes franco-serbes[29].

Face à cette situation préoccupante, le haut-commandement allemand ordonne le déploiement dans les Balkans d'unités des troupes d'occupation en Ukraine, et l'organisation d'un front au sud de Nič[29]. De plus, le , Erich Ludendorff ordonne au commandant des quelques divisions allemandes positionnées dans les Balkans de se redéployer dans les environs de Sofia, afin de garantir l'engagement bulgare aux côtés de ses partenaires de la quadruplice, sans succès en raison de la rapidité des négociations d'armistice[alpha 11],[30].

Notes et références

Notes

  1. Entre 1871 et 1945, le nom officiel de l'État national allemand est Deutsches Reich, simplement désigné par le terme Reich par la suite.
  2. Comme cette alliance a initialement été composée de trois empires, elle est souvent connue sous l'expression « Empires centraux », en raison de la position centrale en Europe qu'avaient alors l’Empire allemand et l’Empire austro-hongrois.
  3. Les troupes allemandes ont échoué sur la Marne, l'armée commune austro-hongroise a dû abandonner la Galicie aux Russes et ne parvient pas à réduire la Serbie.
  4. Deux croiseurs allemands, pourchassés par la flotte britannique s'étaient réfugiés dans les Détroits ; officiellement vendus aux Ottomans, ils étaient restés sous commandement allemand.
  5. À la suite de la deuxième guerre balkanique, les Bulgares ont dû céder au royaume de Belgrade la Macédoine du Vardar.
  6. La double monarchie et la Bulgarie aspirent à contrôler la région stratégique du centre de la Serbie.
  7. Un corps ottoman participe à l'offensive, appuyant les unités bulgares engagées face à la Roumanie.
  8. L'empereur allemand a promis la satisfaction des revendications territoriales bulgares sans aucune compensation, lors d'un entretien avec Vasil Radoslavov peu de temps auparavant.
  9. Le monarque austro-hongrois proposait la cession de l'Alsace-Lorraine à la France, en échange de la cession de la Galicie à la Pologne, incorporée au Reich.
  10. Cet ascendant est exercé en prenant cependant soin de maintenir l'égalité théorique entre les quatre partenaires de l'alliance.
  11. Les plénipotentiaires bulgares ont accepté, sans chercher à les négocier, les conditions imposées au royaume défait par Louis Franchet d'Espèrey au nom des Alliés.

Références

  1. Renouvin 1934, p. 205.
  2. Renouvin 1934, p. 207.
  3. Renouvin 1934, p. 259.
  4. Renouvin 1934, p. 260.
  5. Renouvin 1934, p. 318.
  6. Fischer 1970, p. 367.
  7. Laparra et Hesse 2011, p. 366.
  8. Le Moal 2008, p. 116.
  9. Fischer 1970, p. 326.
  10. Fischer 1970, p. 325.
  11. Fischer 1970, p. 324.
  12. Le Moal 2008, p. 142.
  13. Renouvin 1934, p. 339.
  14. Le Moal 2008, p. 144.
  15. Laparra et Hesse 2011, p. 105.
  16. Ortolan 2017, p. 485.
  17. Le Moal 2004, p. 86.
  18. Bled 2014, p. 222.
  19. Laparra 2006, p. 179.
  20. Bled 2014, p. 223.
  21. Laparra et Hesse 2011, p. 100.
  22. Ortholan 2017, p. 485.
  23. Laparra et Hesse 2011, p. 367.
  24. Laparra et Hesse 2011, p. 101.
  25. Bled 2014, p. 255.
  26. Lacroix-Riz 1996, p. 27.
  27. Renouvin 1934, p. 606.
  28. Renouvin 1934, p. 599.
  29. Renouvin 1934, p. 600.
  30. Renouvin1934, p. 608.

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Paul Bled, L'agonie d'une monarchie : Autriche-Hongrie 1914-1920, Paris, Taillandier, , 464 p. (ISBN 979-10-210-0440-5). 
  • Fritz Fischer (trad. Geneviève Migeon et Henri Thiès), Les Buts de guerre de l’Allemagne impériale (1914-1918) Griff nach der Weltmacht »], Paris, Éditions de Trévise, , 654 p. (BNF 35255571). 
  • Annie Lacroix-Riz, Le Vatican, l'Europe et le Reich : De la Première Guerre mondiale à la guerre froide, Paris, Armand Colin, coll. « Références Histoire », (réimpr. 2010), 539 p. (ISBN 2-200-21641-6). 
  • Jean-Claude Laparra, La machine à vaincre. L'armée allemande 1914-1918, Paris, 14-18 éditions, , 324 p. (ISBN 978-2-9519539-8-7). 
  • Jean-Claude Laparra et Pascal Hesse, L'envers des parades : Le commandement de l'armée allemande : réalités et destins croisés 1914-1918, Paris, 14-18 éditions, , 388 p. (ISBN 978-2-916385-77-8). 
  • Frédéric Le Moal, La Serbie du martyre à la victoire. 1914-1918, Paris, Éditions Soteca, 14-18 Éditions, coll. « Les Nations dans la Grande Guerre », , 257 p. (ISBN 978-2-916385-18-1). 
  • Henri Ortholan, L'armée austro-hongroise : 1867-1918, Paris, Bernard Giovannangeli Éditeur, , 526 p. (ISBN 978-2-7587-0180-4). 
  • Pierre Renouvin, La Crise européenne et la Première Guerre mondiale, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Peuples et civilisations » (no 19), , 779 p. (BNF 33152114). 

Articles connexes

Liens externes

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