Quédillac

Quédillac est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Cet article possède un paronyme, voir Cadillac (Gironde).

Quédillac

Église Saint-Pierre.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Communauté de communes de Saint-Méen Montauban
Maire
Mandat
Hubert Lorand
2020-2026
Code postal 35290
Code commune 35234
Démographie
Gentilé Quédillacais, Quédillacaise
Population
municipale
1 194 hab. (2019 )
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 01″ nord, 2° 08′ 29″ ouest
Altitude 78 m
Min. 60 m
Max. 121 m
Superficie 26,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montauban-de-Bretagne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Quédillac
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Quédillac
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Quédillac
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Quédillac
Liens
Site web www.quedillac.fr

    Géographie

    Localisation

    Quédillac se situe dans le canton de Saint-Méen-le-Grand et dans l'arrondissement de Rennes, au nord-est de Saint-Méen-le-Grand. La commune est frontalière avec le département des Côtes-d'Armor.

    Situation de la commune

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie entre 60 et 121 mètres[1].

    Hydrographie

    Le ruisseau du Guy Renault est le principal cours d'eau de la commune. Il y en prend sa source à l'est du territoire puis rejoint le centre et remonte du sud vers le nord. C'est un affluent de la Rance[2].

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    Plusieurs routes traversent le territoire de la commune. Les principales sont les suivantes[2] :

    Voies ferroviaires

    Quédillac est desservie par la gare de Quédillac (halte SNCF) située sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 751 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 848,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 37 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Quédillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54 %), zones agricoles hétérogènes (31,6 %), prairies (7,8 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (1,8 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Kidillac en 1008, Chedilac au XIIIe siècle, puis Quédillac au XVIe siècle[23].

    Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -acum, terminaison à valeur localisante.

    L'hypothèse kaé-deilak, terme gallo pour une « tranchée de bonne terre »[réf. nécessaire] ne relève d'aucune source ancienne écrite. D'usage récent, dont une première mention dans le bulletin municipal, il semble prendre sa source dans un néologisme subjectif.

    Le nom gallo de la commune est Queudya[24].

    Histoire

    La découverte d'outils en pierre polie[réf. nécessaire] ainsi que de tessons en céramique du IIe siècle[25] sur le territoire de la commune témoigne de l'occupation du site de Quédillac depuis la préhistoire jusqu'à l'antiquité.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La commune de Quédillac fait partie de la communauté de communes de Saint-Méen Montauban et du Pays de Brocéliande.

    Le conseil municipal comprend quinze élus soit, en plus du maire, trois adjoints et onze conseillers municipaux[26].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1935 27 novembre 1938 Pierre Rouxel    
    27 novembre 1938 11 decembre 1944 Jean-Louis Legalais    
    11 decembre 1944 11 novembre 1974 Louis Carré    
    19 mars 1977 11 juin 1995 Marcel Flamanch   Sous-chef de gare
    11 juin 1995 mars 2008 Francis Levrel   Directeur technique
    mars 2008 mars 2014 André Guitton   Cuisinier
    mars 2014 En cours Hubert Lorand[27] SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].

    En 2019, la commune comptait 1 194 habitants[Note 7], en augmentation de 0,76 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5981 6741 6351 6461 6361 5201 5251 5591 572
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5921 6471 6641 7171 7091 7461 7091 7411 685
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6671 6601 6081 4051 5091 5161 5031 2201 213
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 2221 1131 0461 0151 0189661 0361 1511 184
    2019 - - - - - - - -
    1 194--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Quédillac dispose d'une école primaire privée, l'école Saint-Joseph. L'effectif est de 151 élèves en 2013.

    Il n'y a pas d'école publique[31].

    Sports

    Plusieurs associations sportives sont présentes sur la commune, dans les domaines de la gymnastique, de la danse, du football, du volley-ball, du cyclisme et du tennis de table[32].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Trois bâtiments sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel sur la commune de Quédillac.

    L'église paroissiale Saint-Pierre, de fondations romanes, date du XVe siècle. Elle est remaniée aux XIXe et XXe siècles[33]. Son mobilier comprend une porte en granit du XVe siècle, un baptistère en granit de 1520[34], la dalle funéraire d'Amice de Quédillac, abbesse de Saint-Georges morte en 1274, ainsi que des boiseries et stalles notables. L'église conserve également des reliques de saint Méen et de saint Antoine de Padoue[35]. Le baptistère[36] et la dalle funéraire[37] sont classés aux monuments historiques.

    La chapelle Notre-Dame-de-la-Villée date du XVIIe siècle. On peut y voir les armes de la famille Henry, commanditaire probable de la construction. C'est une chapelle frairienne[38].

    L'ancien moulin à blé de Trégueneuc, devenu minoterie, est aujourd'hui une maison privée. Bien que mentionné dès 1656, le bâtiment actuel date du XIXe siècle[39].

    On trouve également à Quédillac une double croix médiévale en granit, dite des Sept-Loups[40], la grotte Notre-Dame-de-Lourdes, édifiée au XIXe siècle[41], et le pigeonnier de la Ville Mouart, construit au XVIIIe siècle[42]. Il y a enfin deux autres bâtiments remarquables : le manoir de La Heuzelais, construit entre les XVIe et XVIIIe siècles, et le manoir de Ranléon, construit entre les XVIIe et XVIIIe siècles[43].

    Équipements culturels

    Quédillac dispose d'un espace culturel regroupant à la fois la bibliothèque municipale et un espace numérique labellisé Cybercommune[44].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Ernest Le Barzic, « Histoire d'une école depuis 1854 (école Saint-Joseph, Quédillac) », Bulletin du doyenné de Saint-Méen,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    2. Carte IGN sous Geoportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Caulnes-Edf - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Quédillac et Caulnes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Caulnes-Edf - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Quédillac et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Le Moing, Jean-Yves., Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5 et 9782903708047, OCLC 236056804).
    24. (br) Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 168
    25. Alain Provost et Gilles Leroux, Carte archéologique de la Gaule : L'Ille-et-Vilaine, vol. 35, Académie des inscriptions et belles-lettres, (ISBN 2-87754-013-8 et 978-2-87754-013-1, OCLC 463616145), p. 250
    26. Site de la mairie, section Élus et commissions
    27. « L'annuaire des élus 2014 d'Ille-et-Vilaine », Dimanche Ouest-France, 20 avril 2014
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    31. Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale
    32. Site de la mairie, section Sports
    33. Notice no IA00130901, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Notice no PM35000399, base Palissy, ministère français de la Culture.
    35. Site de la maire, section Patrimoine, page 1
    36. Notice no PM35000399, base Palissy, ministère français de la Culture.
    37. Notice no PM35000398, base Palissy, ministère français de la Culture.
    38. Notice no IA00131000, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. Notice no IA35000514, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. Site de la maire, section Patrimoine, page 2
    41. Site de la maire, section Patrimoine, page 3
    42. Site de la maire, section Patrimoine, page 4
    43. Site de la maire, section Patrimoine, page 5
    44. Site de la Mairie, section Espace culturel
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