Régiment de Hainault (1762)

3 drapeaux, dont un blanc Colonel, et 2 d’Ordonnance « feuilles mortes, verts, bleux & violets par opposition, & croix blanches »[1].

• Drapeaux d’Ordonnance
• 
  régiment de Vendôme de 1651 à 1712
• 
  régiment du Duc de Berry de 1712 à 1714
• 
  régiment de Barrois de 1714 à 1717
• 
  régiment de Vendôme de 1717 à 1727
• 
  régiment d’Ourouer de 1727 à 1743
• 
  régiment de Stainville de 1743 à 1745
• 
  régiment de La Roche-Aymon de 1745 à 1761
• 
  régiment de Montmorency-Logny de 1761 à 1762
• 
  régiment de Royans en 1762
• 
  régiment de Hainault de 1762 à 1791

• Uniformes
• 
  régiment d’Ourouer de 1727 à 1734
• 
  régiment d’Ourouer de 1734 à 1740
• 
  de 1740 à 1762
• 
  grenadier, de 1762 à 1767

• 
  régiment de Hainault de 1776 à 1779
• 
  régiment de Hainault de 1779 à 1791
• 
  50^e régiment d’infanterie de ligne de 1791 à 1793

• 25 février 1651 : César, duc de Vendôme, † 22 octobre 1665
• 22 novembre 1665 : Louis, duc de Vendôme, † 12 août 1669
• 30 septembre 1669 : Louis-Joseph, duc de Vendôme, brigadier le 25 février 1677, maréchal de camp le 20 janvier 1678, lieutenant général le 24 août 1688, maréchal de France le 8 juin 1695, † 11 juin 1712
• 15 août 1712 : René-Jean-Baptiste de Coskaer d’Ablois, marquis de La Vieuville
• 22 mars 1717 : Philippe, chevalier de Vendôme, † 1727
• 25 juin 1726 : N. de Grivel de Gamaches, marquis d’Ourouer
• 8 avril 1737 : Paul de Grivel de Gamaches, marquis d’Ourouer
• 21 mai 1743 : Étienne-François de Choiseul, marquis de Stainville
• 15 janvier 1745 : Antoine-Louis-François, marquis de La Roche-Aymon
• 20 juin 1761 : Charles-Sigismond de Montmorency, marquis de Royan
• 13 avril 1780 : Abraham-Frédéric, vicomte d’Hautefort
• 10 mars 1788 : Armand-Jérôme-Aimé, comte de Neel
• 21 octobre 1791 : Marie-Alexis-François-Régis Regnaud
• 19 décembre 1791 : Claude de Saint-Simon
• 1792 : Jean-Ignace de Bordenave

• 1651 : pendant la Fronde, le cardinal Mazarin confie à César de Vendôme le gouvernement de Bourgogne dont le gouverneur en titre, le prince de Condé, s'était rebellé. César lève le nouveau régiment de Vendôme (plus tard de Hainaut) : il s'empare de plusieurs petites places en Bourgogne[2].
• 1652 : en Provence, le régiment soumet Toulon[2].
• 1653 : campagne en Guyenne, siège de Bordeaux tenue par le parti de l'Ormée et qui capitule le 2 juillet[2].
• 1656 : siège de Valenciennes[3].
• 1667-1668 : campagne en Roussillon contre les Espagnols, siège de Bellegarde[4].
• 1669 : le régiment, réduit à deux compagnies, est envoyé en renfort aux Vénitiens pendant le siège de Candie en Crète[4].
• 1673 : siège de Maastricht[4].
• 1674 : siège de Besançon et de Dole[4].
• 1688-1690 : guerre de la Ligue d'Augsbourg, campagne en Rhénanie[5].
• 1690-1695 : campagne en Italie, bataille de La Marsaille[6].
• 1697-1698 : campagne en Catalogne, siège de Barcelone[7].
• 1701-1714 : guerre de Succession d'Espagne, les deux bataillons séparés font campagne en Italie, aux Pays-Bas espagnols et en Allemagne[8].
• 1738-1741 : conquête de la Corse[9].
• 1742 : siège de Prague[10].
• 1757 : pendant la guerre de Sept Ans, le régiment fait campagne en Allemagne du Nord. Assiégé dans Harbourg par les Hanovriens, il capitule le 30 décembre et se retire avec les honneurs de la guerre contre promesse de ne plus servir contre le Hanovre et ses alliés[11].

• Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français de 1762, le régiment de Montmorency conserve ses deux bataillons et prend le nom de régiment de Hainault, laissé vacant par la dissolution du premier régiment de ce nom.
  L'ordonnance arrête également l'habillement et l'équipement du régiment comme suit[12]
  Habit, veste et culotte blancs, parements, revers et collet jaunes-citron, pattes ordinaires garnies de trois boutons, autant sur la manche, quatre au revers et autant dessous : boutons blancs et plats, avec le n^o 33. Chapeau bordé d'argent.
• Le 25 avril 1767 entre en vigueur le « Règlement arrêté par Le Roi Pour L’Habillement de Ses Troupes »[13] pour l’Infanterie, la Gendarmerie, la Cavalerie, les Troupes Légères, les Ingénieurs ainsi que les Officiers-majors des Places des Armées et Aides de Camp. Ce règlement d’environ 120 pages est suivi d’une « Instruction aux Majors »[14] de 34 pages incluant les devis, qui approfondit ces instructions et précise nombre de détails. HAINAULT : Habit, veste & culotte blancs, parements revers & collet de drap cramoisi. Pattes ordinaires (horizontales) garnies de 3 boutons. Le dessous de la manche & du parement fermé par 6 petits boutons, 6 au revers & 3 au dessous. Boutons blancs (étain) n°33. Chapeau bordé d’un galon blanc de 16 lignes (36 mm) pour les fusiliers et grenadiers, galon argenté pour les fourriers, sergents & tambours-majors de tous les régiments.

• 1777-1783 : un bataillon, envoyé aux Antilles françaises, participe à la guerre d'indépendance américaine. En 1779, il est à la prise de la Grenade puis au siège de Savannah[15].
• 1790 : affaire de Nancy[16].
• 1792 : maintien de l'ordre dans le Comtat Venaissin[17].

Le 50^e régiment d’infanterie de ligne a fait les campagnes de 1793 à 1794 à l’armée d’Italie.

• Italie, en Corse, par Livourne[1]

• Bonnot pierre , lieutenant , tué au siège du fort Saint-Philippe en 1756.

• Chronologie historique-militaire, par M. Pinard, tome 1, Paris 1760
• Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française, vol. 5, Paris, 1851 (lire en ligne), p. 312-331.

• 50^e régiment d'infanterie (dernier régiment ayant entretenu la tradition du régiment de Hainault)

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