Maison de Bonnot
La famille Bonnot est une maison noble originaire du Comté de Bourgogne. Elle a donné au clergé du Saint-Empire un certain nombre d'abbés et de chanoines. Le représentant le plus connu de cette lignée est le diplomate et militaire Jean Bonnot.
| Bonnot | ||
 Armes de la famille. | ||
| Blasonnement | D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux oiseaux d'argent, et en pointe un troisième de même. | |
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| Devise | Dignus es lugere. (Digne d'être pleuré) | |
| Période | 1293 - | |
| Pays ou province d’origine |  Comté de Bourgogne
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| Allégeance | .svg.png.webp){kind=small} Saint-Empire  État bourguignon Espagne  Palatinat du Rhin Royaume de France Pays-Bas
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| Fiefs tenus | co-seigneur de Frontenai, Cormaillon, Chasselambert, Roerheym. | |
| Charges | Bailli de Hal, Vicomte-Mayeur, Maître de la chambre des comptes, conseillier, Gouverneur de Veere | |
| Fonctions militaires | Capitaine,Maréchal général des logis, écuyer tranchant | |
| Fonctions ecclésiastiques | Abbaye de la Bussière, Chanoine de la sainte-chapelle de Dijon et de la dole | |
| Preuves de noblesse | ||
| Autres | ||
Armes actuelles de la famille Bonnot, depuis 2000
Registre des AD21 sur la maison de Bonnot
Armes de jean Bonnot, archives AD21 armorial de la chambre des comptes de Bourgogne
registre de l acquisition de la mairie de Flavy par richard bonnot
ARMES DE LA FAMILLE BONNOT 1409
Dossier militaire de Gaspard Bonnot
Histoire
La maison noble des Bonnot est originaire du Jura. Les Bonnot, qui tirent depuis le XIIIe siècle leur nom d'un fief, sont mentionnés dans les mémoires historiques sur la ville de Poligny[1], comme co-seigneur de Bonnot, des Fonds de Poligny et de la forêt de Vaivre octroyé par le comte palatin de Bourgogne Otton III.
Le fondateur de la maison est Guillemin Bonnot dit "le bonnot"[2] seigneur de Quemigny en 1292 [3], seigneur de Frontenay, vivant à Poligny[4]. Son héritier est Alain Bonnot vivant à Poligny.
En 1374, Richard Bonnot[5], fils de Pierre, docteur en droit, entre aux services de Philippe II de Bourgogne, comme conseiller[6] et représentant spécial auprès du Pape[7]. Il était représenté avec sa femme Julienne, sur la première porte de la chapelle du petit Saint-Bigne de Dijon, qu'il avait fondée; on y voyait aussi son écu portant un chevron d'or accompagné de trois oiseaux[8]. Il est le père de :
- Guy Bonnot, fait écuyer par le duc Jean I, seigneur de Blaisy, Vicomte-mayeur de Dijon de 1409 à 1415[9], marié à Jeanne La Berruière, en second noces à Jeanne de Saigney[8]. Sa fille Marguerite Bonnot épouse la 14 Novembre 1438 Nicolas Aurrillot de Langres[10].Son père Richard acquit pour lui la maison de Griffons à Dijon[11].
- Jean, Maitre des comptes des Ducs. Son fils deviendra seigneur de Cormaillon[8].
- Marguerite, épouse de jean de Blaisy[8].
- Jacotte qui épousa Jean de Ligney[8].
À la perte de la Bourgogne, les Bonnot entrent aux services des Hasbourg, s'installant à Malines. Jean Bonnot devient écuyer tranchant de Marguerite d'Autriche, puis maréchal général des logis de Marie d'Hongrie. Ils occupent des fonctions de diplomates, conseillers et militaires dans le cercle de Bourgogne. L'empereur octroie le titre héréditaire de Noble libre du Saint-Empire (Edelfrei).
Au XIV siècle, la maison de Bonnot se divise en 2 branches :
Branches de la famille Bonnot
Branche protestante, dans les Pays-Bas et en Allemagne.
La maison Bonnot, à partir de 1565, épouse la réforme protestante Calviniste des Pays-Bas. Jean de Bonnot Heer Van Cormaillon[12] et son épouse Helena de Barres sont des piliers de la réforme. Jugés par l'inquisition, ils sont bannis de Bréda le 17 Août 1568[13]. Ils s'installent en Palatinat, aux services de Frédéric III du Palatinat, de Guillaume d'Orange-Nassau et enfin de Jean-Casimir du Palatinat[14],[15].
Actif dans la diplomatie des Princes électeurs auprès de Huguenots français et des Anglais. Il est fait par Guillaume d'Orange-Nassau, gouverneur de Veere le 18 Mai 1573. Jean-Casimir invite la famille Bonnot au Palatinat-Rhin pour en faire les Principaux du Conseil.
Branche catholique, en France et Franche-Comté[16].
Les Bonnot retournés en France et en Franche-Comté offre des légistes aux parlements de Dole et un mayeur[17] de Dole en 1663 et 1672.A la suite de la conquête française, les Bonnot quitte la ville Dole[18], pour s'établir par mariage avec deux de ces filles avec des parlementaires de Besancon[19]. Marguerite-Françoise Bonnot épouse un conseiller au parlement de Besançon, ainsi que Etienne et N.Bonnot[20] Certains choisissent de se réfugier dans leur terre de la Ronce, ou ils feront souche[21].
Armoiries
Les armes familiales se blasonnent[5]:" D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux oiseaux d'argent, et en pointe un troisième de même."[22]
Le premier enregistrement des armes de la famille Bonnot remonte à 1409 dans l'Armoriale de la Chambre des Comptes de Bourgogne, par jean Bonnot[23]. Son père Richard, conseiller du Duc, l'utilisa comme sculpture sur la porte de la Chapelle du Petit Begne de Dijon vers 1374[24].
Personnages illustres[25]
- Jean Bonnot (1374-1443)[26] Clerc aux Comptes à partir du 23 février 1399, Auditeur le 06 Juin 1407 et maître de la chambre des comptes de Bourgogne 1408 à 1443, Lille et Besançon[27].
- Jean ou Jehan Bonnot (1503-) Noble libre de Saint Empire, écuyer tranchant[28] de Marguerite d'Autriche, Maréchal Général des Logis de Marie de Hongrie, Bailli de Hal en Hainaut[29].
- Jean Bonnot de Cormaillon (1539-1590), Gouverneur de Veere, Principaux du Conseil des princes électeur[30].
- Helena des Barres, épouse de jean Bonnot de Cormaillon, pilier de la réforme aux Pays-Bas.
- André Bonnot, chanoine de la Sainte-Chapelle de Dijon, abbé de la Bussière[31]
- Etienne Bonnot (1623-1686), vicomte-mayeur de Dole.
- Louis Bonnot, chanoine de Notre Dame de Dole[20].
- Julien Bonnot, sinologue et essayiste.
- Richard Bonnot, Procureur du Duc de 1354-1355, de 1370 à1384 conseiller au Parlement de Beaume[32], ainsi que conseiller au grand et petit conseils[33] du Duc Philippe II le Hardi de 1367-1388, acquit en 1377 la mairie de Flavy[34]. Le 25 septembre 1375, Richard est négociateur et représentant tout pouvoir du Duc de Bourgogne pour fixé à perpétuité les limites des provinces de Bourgogne et de Bourbonnais. Pierre Bonnot en (pere de Richard Bonnot conseiller du Duc de Bourgogne ) 1369 vendit à la comtesse de Flandre, d'Artois et de Bourgogne Marguerite de Male une maison dans le châteaux de Bracon[35],[36]
- Guyot Bonnot[37] , écuyer, seigneur de Behan et de Buxeuil, lieutenant et gouverneur général du Duc[38] de Bourgogne. Il prit part à l'annexion de la Haute-Alsace[39]. Il est la beau - père de Guy de Lantaiges[40](bailli de Bar-sur-Seine), ce dernier prend le nom de Bonnot-Lantaiges[41]. En 1481, Guyot achete les terres et la seigneurie de Balaon pour 600 Francs tournois[42].Le 12 juillet 1498, il est confirmé par le Roi de France Charles VII bailly et maître réformateur des eaux et forets et châtelain de Bar-sur-Seine[43]. Le 19 mars 1479, il est autorisé par Charles d'Ambroise a prendre possession de Villecomte et de Blaisy.
- Bernard Bonnot, frère de Richard fut nommé par le Duc Philippe, Maître particulier des Monnaies des Flandres, le 13 juin 1393[44].
- Noble Hippolyte Bonnot[45] , prêtre, curé de Bourguignon-Les-Conflans, 1745.
- Louis Bonnot , prêtre et chanoine de la collégiale de Dole [46]
- Marie Bonnot épouse en 1757 Jean d'Amarzit écuyer , enfant Jean antoine d'Amarzit officier au régiment Beaujolais épouse en 1780 Antoinette de Murat[47].
- Nicolas Bonnot secrétaire du Roi Louis XIII, seigneur de Champronds épouse Jeanne de Bourlon mort le 21 aout 1635 enterré en l'église de Fericy[48].
- Gaspard Bonnot , Lieutenant le 13 aout 1793 au 9 eme bataillon du Jura , capitaine durant l'an 11 ,chef de bataillon au 110 régiment d'infanterie par décret impérial du 06 octobre 1808, Fait officier de la légion d'honneur en 1812[49]. (photo Etats de service , 8 blessures ).
état de service de Gaspard Bonnot , chef de bataillon, officier de la légion d'honneur par décret impérial
Impôt du sang
- Bonnot Jean (le sieur),lieutenant au régiment de Champagne,mort des blessures qu'il reçut à la bataille de Parme,en 1734[50].
- Bonnot (le sieur)[51], lieutenant au régiment de Hainault, blessé d'un coupde fusil à la jambe au siége du fort Saint-Philippes,en 1756[50].
- Bonnot Claude , gentilhomme volontaire au régiment des Gardes-Françoises, tué à la bataille de Fleurus , en 1690[50].
- Bonnot Jean-Antoine , lieutenant au régiment Royal des vaisseaux, tué au siège de Mons[50].
- Bonnot Pierre ,lieutenant au régiment de Maulevrier-Infanterie, tué au siège de Barcelone[50].
- Bonnot Guillaume[52],[53], chevalier de Saint-louis, Brigadier des grades du corps et capitaine de cavalerie, blessé à la bataille d'Ettingen en 1743[50]. Il épouse Jeanne Marie e Barbier de la Serre. . Il arrêta Robert Damiens durant l'attentat contre Louis XV le 5 janvier 1757[54]et deposa contre ce dernier comme 4 eme témoin[55] .Retiré au château de Larroque avec une pension de1500 livres. Sans enfants.
- Bonnot Charles , brigadier au 47 régiment d'artillerie, tué à Polisy le 16 Mai 1915 [56]
- Bonnot Alexandre Camille, soldat au 44 régiment d'infanterie, tué à Montreuil-la-Fosse le 19 Juillet 1918[56].
- Bonnot león, lieutenant au 60 régiment d'infanterie, Allemagne le 22 septembre 1915 [56]
- Bonnot xavier, aspirant au 60 reniement d'infanterie, hôpital de Chalon le 28 septembre 1915 [56]
- Bonnot claude, sous-lieutenant au 85 demi-brigade de ligne, tué à la bataille de l Iéna [56]le 04 Octobre 1806[57]
- Bonnot , général de brigade [58] blessé mortellement le 03 septembre 1796 à Wurtzbourg. [59],[60]Agé de 27 ans , silhouette imposante et virile , beau visage, présentant de fortes marques d'esprit supérieur. Il servit en Italie, Espagne et Allemagne [61]
- Guillaume ou Guillemin Bonnot dit "le Bonnot" [62] (seigneur de Quenigny et de Montalivet[63],[64]) a servi le Duc Eudes Iv de Bourgogne , en 1326, pour aller en Viennois, reçu la solde et indemnités de guerre de chevalier de 10 sols par jour[63].
Curiosités
Il existe dans le Jura.
- Une rue des Bonnots dans le village de Desnes ((Jura).
- Un hermitage de Saint-Bonnot sur la commune d'Amanges. .
- Dijon , rue Amiral Roussin au 23. Les ornements qui décorent sont du goût de la renaissance. Il portrait autrefois le nom de Petit-Saint-Bénigne, et renfermait la chapelle de la Vicomté[65]. Sur la porte extérieur de la chapelle on voyait les statues agenouillés du "Vicomte" Richard Bonnot et de s femme ainsi que leurs écus. Démolie en 1809[66].
Notes et références
- François Félix Chevalier, Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny, avec des recherches rélatives à l'histoire du Comté de Bourgogne et de ses anciens souverains, et une collection de chartes intéressante, Pierre Delhorme, (lire en ligne)
- Archives 21, lettre sous sceau entier d'Hugues évêque d'Autun, Dijon, ARCHIVES DEPARTEMENTALES COTE-D OR, p. 5089 B10485"Lettre sous le sceau entier d’Hugues, évêque d’Autun, par laquelle Mile de Quemigny, écuyer, vend au duc de Bourgogne le fief que Guillemin le Bonnot tenait de lui à Quemigny du chef de la femme dudit Bonnot, excepté ce que ce dernier tient en fief de Guillemin de Montoillot, écuyer, et ce pour le prix de 25 l. dijonnaises. Mile vend au duc de Bourgogne l’arrière-fief que Dannons de Quemignerot, femme de feu Oudot de Saint-Léger tenait de Bonnot, en arrière-fief de Mile, pour le prix de cinquante sols dijonnais."
- Jules Maulbon d' Arbaumont, Procès-verbal de convocation du ban et de l'arrière-ban du bailliage de La Montagne ou de Chatillon-sur-Seine en 1568, J.-B. Dumoulin, (lire en ligne)
- Alphonse Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département: département du Jura, Bintot, (lire en ligne)
- Jules d' Arbaumont, Armorial de la Chambre des comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du père Gautier avec un chapitre supplémentaire pou les officiers du bureau des finances de la même ville, Lamarche, (lire en ligne)
- Recueil des édits, déclarations, lettres patentes, arréts du conseil, ordonnances et autres réglements émanés du roi et de son conseil, concernant l'administration des états de Bourgogne, (lire en ligne)
- Henri Beaune et Jules d' Arbaumont, La noblesse aux états de Bourgogne de 1350 à 1789, Mégariotis Reprints, (lire en ligne)
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- Georges Guimet de Juzancourt, Historique du 10e régiment de cuirassiers (1643-1891)., Librairie militaire Berger-Levrault, (lire en ligne)
- André Castelot et Alain Decaux, Histoire de la France et des Français au jour le jour: 1902-1969, la guerre et la paix, Librairie académique Perrin, (ISBN 978-2-262-00025-7, lire en ligne)
- (en) William Ticken, Santos de Montenos; or Annals of a Patriot Family, etc, (lire en ligne)
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- Claude Courtépée et Edme Béguillet, Description générale et particulière du duché de Bourgogne: précédée de l'abrégé historique de cette province. 2, Lagier, (lire en ligne)
- Joseph Moreau, Dijon à la fin du XVIIIe siècle, Champion-Slatkine, (ISBN 978-2-85203-142-5, lire en ligne)
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