Étienne Bonnot

Étienne Bonnot, né le à Dole et décédé le à Dole est docteur en droit puis par deux fois mayeur[1] (premier échevin ) de la ville de Dole, en 1663 et 1672.

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Étienne Bonnot
Titre Écuyer
Autres fonctions Vicomte-Mayeur de Dole 1663 et 1672
Biographie
Dynastie Famille de Bonnot
Naissance
Dole
Comté de Bourgogne

Saint-Empire

Décès
Dole

Royaume de France

Père Jean-Etienne ( procureur au Parlement )
Mère Anne Bourrelot
Conjoint Jeanne-Louise Vagnaud (1626-1678)
Enfants J-Baptiste, Jeanne-Françoise, Jeanne-Philiberte, Anne-Marie, Barbe-Catherine

Acte de décès de "Monsieur" Étienne Bonnot , Avocat , Mayeur

Biographie

Situation familiale

Il est le fils de Jean-Étienne Bonnot, procureur au Parlement de Dole et d'Anne Bourrelot (fille de l'avocat au parlement Louis Bourrelot et de Marguerite Camus).

Il appartient à la noblesse comtoise[2] dont le fief de Vaivre près de Poligny, avait été donné par Othon IV de Bourgogne, comte palatin de Bourgogne, en 1295 à Alain Bonnot. Il est le descendant de Jean Bonnot , maître de la chambre des comptes de Bourgogne, et de Jehan Bonnot, chevalier, écuyer tranchant de l'archiduchesse d'Autriche.

Il est le neveu de Louis Bonnot, chanoine de la collégiale de Dole .

Il acquit le domaine d' Authume[3]

Mayeur de Dole

En 1666[4], Hugues Garnier, seigneur de Choisey et maïeur de Dole, Jean-Baptiste de la Clef, Étienne Bonnot, Antoine Lampinet et Claude Renard, députés de Dole à Besançon, se réunissent pour organiser la protection de la région contre la menace de la France. À la suite de cette assemblée de Besançon, le gouverneur envoie de nouvelles troupes à Dole.

Les députés des villes sont convoqués à Besançon pour le 26 mars 1668. Bonnot et Meillardet y représentent Dole.

En 1672, à la constitution d'un nouveau magistrat, Étienne Bonnot remplace Antoine Malabrun en qualité de mayeur[5]. Des rumeurs de guerre se répandent dès les premiers jours de février avec pour effet de donner une impulsion plus vive aux travaux de rétablissement des fortifications. Le nouveau mayeur ordonne que tous les habitants, même les ecclésiastiques, soient astreints à participer aux travaux.

L'année 1672 s'ouvrit à Dole par la constitution d'un nouveau magistrat. Noble Étienne Bonnot, docteur ès droits, remplaça, en qualité de mayeur, noble Antoine Malabrun, et les sieurs de Preigney et Broch furent nommés second et troisième échevins. Les douze conseillers étaient MM. Jantot, Bouhelier, de Mesmay, Bouton, Lampinet, Garnier, de Broissia, de Parcey, de Myon, de Moissey, de Marenches et de Mutigney[6]

Le 22 septembre, dans une réunion du magistrat, il est question de l'ordre du gouverneur de lever la milice pour le 26 septembre. Le vicomte-maïeur Bonnot propose d'envoyer "des commis auprès du seigneur marquis de Saint-Martin pour lui faire serment et reconnaître la juste et légitime domination de S.M. et lui garantir qu'ils sont résolus d'employer leur vies et leurs biens à lutter contre les Français[7].

Postérité

Étienne Bonnot [8], marié le 14 juin 1647 avec Jeanne Louise Vagnaud, eut comme enfants :

  • Jeanne Francoise Bonnot (1657)[9] épouse de l'avocat au parlement Claude-François Jantot ;
  • Jeanne-Philiberte Bonnot (1660-1727) épouse du capitaine du Saint-Empire Claude Bonaventure Baland[10] ;
  • Anne-Marie Bonnot (1662)[11] épouse de Barthélémy Raclet, ancien vicomte-maïeur de Dole ;
  • Barbe Catherine Bonnot[12] ;
  • Jean-Baptiste Bonnot (1653)[13]; quitte Dole vers 1674, pour s'installer en son fief acheté par son oncle le chanoine Louis Bonnot, à La Ronce, en avril 1637[14].

Héraldique

ARMES DE LA FAMILLE BONNOT 1409

Les armes de la famille Bonnot sont connues depuis Richard Bonnot, mais c'est Jean Bonnot, maître des comptes qui les enregistrent dans l'armorial de la chambre des comptes de Dijon[15].

  • Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux oiseaux d'argent, et en pointe un troisième de même.
  • Timbre : une couronne d'or de noble ou un heaume d'écuyer ou un mortier de président de chambre des comptes.
  • Devise de la famille Bonnot : Dignus es lugere (digne d' être pleuré ).

Notes et références

  1. societe d'emulation du jura, Mémoires de la société d'emulation du Jua, (lire en ligne), Bonnot Étienne mayeur de Dole, page 346
  2. François Félix Chevalier, Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny volume 2 (lire en ligne), Bonnot, pages 286-287
  3. MM. Rousset, Département du Jura, Dupont, (lire en ligne)
  4. Adolphe de Troyes, La Franche-Comté de Bourgogne sous les princes espagnols de la maison d'Autriche, volume 4, (lire en ligne), Étienne Bonnot, page 459
  5. Archives départementales du Jura, Inventaire sommaire des Archives départementales, église collégiale de Dole, Dole, (lire en ligne), Étienne Bonnot, pages 71,175,70
  6. Société d'émulation du Jura, Mémoires, (lire en ligne)
  7. Société d'émulation du Jura, Mémoire volume 23, Bibliothèque municipale de Lyon, (lire en ligne), Étienne Bonnot, page 384; 346
  8. Charles d'Hozier, Armorial général de France, (lire en ligne), louis bonnot page 132
  9. Archives départementales du Jura, Acte de baptême BMS Dole Acnum5/24 vue 142/167
  10. Archives départementales du Jura, Centre d'entraide généalogique de Franche-Comté Actes de mariages relevés par le CEGFC
  11. Archives départementales du Jura, AD 39 B Dole Acnum5/26 vue 61/289
  12. Archives départementales du Jura, AD 39 B Dole Acnum 5/26 vue 88/289
  13. Archives départementales du Jura, AD 39 BMS Dole Acnul 5/24 vue 80/167
  14. Archives départementales du Jura, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Département du Jura : évêché de Saint-Claude. Église collégiale de Dole, Imprimerie Lucien Declume, (lire en ligne)
  15. Pere Gautier, Armorial de la chambre des comptes de Dijon, Bonnot ( bonost) pages 15; 16; 120;121;122;313;314;315; 355; 498
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