Rémelfing

Rémelfing [ʁemɛlfɛ̃] est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Rémelfang.

Rémelfing

Château de Rémelfing (mairie de Rémelfing)

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarreguemines
Intercommunalité Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences
Maire
Mandat
Hubert Bouring
2020-2026
Code postal 57200
Code commune 57568
Démographie
Gentilé Rémelfingeois
Population
municipale
1 397 hab. (2019 )
Densité 533 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 31″ nord, 7° 05′ 34″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 263 m
Superficie 2,62 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sarreguemines (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Sarreguemines (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarreguemines
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rémelfing
Géolocalisation sur la carte : France
Rémelfing
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Rémelfing
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Rémelfing
Liens
Site web http://www.remelfing.fr/

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Rémelfing
    Sarreguemines
    Sarreinsming
    Neufgrange Zetting

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le canal des houillères de la Sarre, le ruisseau de le Buchholz et le ruisseau le Steinbach[Carte 1].

    La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)[1].

    Le Canal des houillères de la Sarre, d'une longueur totale de 65,1 km, prend sa source dans la commune de Grosbliederstroff et se jette dans la Sarre à Sarreguemines, après avoir traversé 24 communes[2].

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre et du canal des Houilleres de la Sarre, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Rémelfing est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarreguemines (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 7 communes[6] et 28 968 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49 %), forêts (22,4 %), prairies (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), terres arables (1,9 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    • D'un nom de personne germanique Romolf suivi du suffixe -ingen/-ing.
    • Rumelfingen (1398), Rumelfangen (1430), Romelfing (1482), Rumelfingen (1594), Rymelfanges (1625), Saar-Riemelfing (1693), Rimelfingen et Remelfingen (1756), Remelfing (1793), Remelfingen (1871-1918).
    • En francique lorrain : Rimelfinge[13].
    • Sobriquet des habitants : Rimelfinger Knippelspalter (les fendeurs de bûche de Rémelfing)[14].

    Histoire

    • Village et fief mouvant de la châtellenie de Sarreguemines, aurait été fondé vers 800. Vers le milieu du XVIIIe siècle, il appartenait en totalité à la famille de Hausen au sein du duché de Lorraine.
    • Steinbach était un écart de Rémelfing, démoli en 1891 afin d’y construire une voie de triage.
    • En 1891, l'industriel Edouard Jaunez devint propriétaire du château pour la somme de 41 000 francs et le transforma en château moderne.
    • Le château fut acquis en 1912 par l'administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine qui le fit démolir pour agrandir la voie de triage.
    • Le village fut évacué en 1939 à Cellefrouin et Valence en Charente.
    • Le village a été bombardé les 1er,   et . Il a été définitivement libéré par les troupes américaines le .
    • Le , le conseil municipal décida d'acquérir le château pour la somme de 350 000 francs dans le but de conserver ce patrimoine et de le rénover pour y aménager les services municipaux. La mairie y fut transférée en [15].

    Politique et administration

    )
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1857 1869 Paul Bardon   Propriétaire d'une fabrique d'allumette.
    Les données manquantes sont à compléter.
    Mars 1989 Mars 1995 Rémy Nussbaum    
    Mars 1995 Juillet 2005 Roger Schmitt    
    Juillet 2005 Mars 2008 Gérard Eidesheim    
    Mars 2008 En cours Hubert Bouring    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2019, la commune comptait 1 397 habitants[Note 3], en augmentation de 0,43 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1836 1841 1861 1866 1871 1875
    210222266372345485630502649
    1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921 1926
    6237417649011 0041 0721 1109531 052
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    9599369781 1511 2311 2341 3411 2621 310
    1999 2006 2011 2016 2019 - - - -
    1 4851 4581 4231 4061 397----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19]. |recens-prem=2006 |n.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Pierre

    Lieux et monuments

    • Château édifié en 1700 pour la famille de Gallonié, détruit en 1892 par l'industriel Edouard Jaunez qui fit reconstruire un nouveau château dans le style de la vallée de la Loire. L'administration des chemins de fer d'Alsace-Lorraine acquit le château pour agrandir la gare de triage et le démolit presque entièrement.
    • Château du XVIIIe siècle construit à l'entrée du village, bel édifice avec une chapelle disparue au XIXe siècle.
    • Église Saint-Pierre datant de 1853.

    Personnalités liées à la commune

    • Mansuy Dominique Roget, baron de Belloguet (1760-1832), général des armées de la République et de l'Empire y est décédé.
    • Edouard Jaunez, (1834-1918), ingénieur de l'Ecole Centrale de Paris et entrepreneur, est un député protestataire lorrain qui devint propriétaire du château de Rémelfing en 1891.
    • Maximilien Jaunez et sa femme Jeanne dite Pata de Montagnac (1882-1966) y vécurent[réf. nécessaire].
    • Nicolas Seiler (en religion, Frère Apollinaire-Marie), (1867-1949), Frère des Écoles Chrétiennes, savant-botaniste en Colombie. Fondateur de la Revista de la Sociedad Colombiana de Ciencias Naturales.
    • Joseph Halb, homme de théâtre.

    Héraldique

    Blason
    Ecartelé aux 1 et 4 de gueules à deux clefs d'or en pal adossées d'or, accostées de deux croix de Lorraine d'argent, aux 2 et 3 d'azur à l'ancre d'argent, accostée de deux étoiles du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Rémelfing » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « la Sarre »
    2. Sandre, « le canal des houillères de la Sarre »
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Sarreguemines (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Geoplatt
    14. entre Sarre & Blies, le journal de la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences, n° 21, décembre 2009
    15. Source : http://www.remelfing.fr/historique
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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