Réservoir Blanc

Le réservoir Blanc est un lac de barrage situé dans la ville de La Tuque, au Québec, au Canada. Ce lac a été créé en 1930 par la construction de la centrale de Rapide-Blanc sur la rivière Saint-Maurice. L'année 1996 a marqué la fin d'une période de 150 ans de drave sur la rivière Saint-Maurice ; conséquemment, les amateurs d'activités récréotouristiques se sont réapproprié la rivière Saint-Maurice dont le segment couvert par le réservoir Blanc.

Réservoir Blanc

Centrale de Rapide-Blanc avec le réservoir Blanc à l'amont
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Mauricie
MRC La Tuque
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 08″ N, 73° 12′ 23″ O[1]
Type Lac de barrage
Superficie 82,6 km2[2]
Longueur 54 km[1]
Largeur 2 km[1]
Altitude 326 m
Volume 466 millions de m3[2]
Hydrographie
Bassin versant 10 079 km2[2]
Alimentation Rivière Saint-Maurice
Émissaire(s) Rivière Saint-Maurice
Géolocalisation sur la carte : Mauricie
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada

Géographie

À la suite de l'érection du barrage de la Centrale de Rapide-Blanc, le haussement des eaux de la rivière Saint-Maurice sur le territoire limitrophe a créé la forme de ce réservoir. En amont, le réservoir Blanc débute au pied de la Centrale des Rapides-des-Cœurs et s'étend sur 22,75 km jusqu'à la Centrale de Rapide-Blanc. À partir de la Centrale des Rapides-des-Cœurs, la rivière coule vers le sud-est : d'abord sur deux km jusqu'à l'embouchure de la rivière Windigo, puis sur trois km avant d'atteindre un coude de la rivière près du hameau Mactavish. À cet endroit, la rivière s'élargit sur deux kilomètres et forme un "T" en recueillant les eaux du bras sud-ouest du réservoir. De là, la rivière se redirige en ligne droite vers le nord-est sur 13 km. Puis, la rivière bifurque vers le sud pour parcourir 4,75 km avant d'atteindre la Centrale de Rapide-Blanc. En passant devant la réserve indiennes de Coucoucache, la rivière s'élargit sur 3,5 km à cause d'une grande baie du côté sud.

Entre les hameaux de MacTavish et Windigo, la chemin de fer du Canadien National traverse sur 5,75 km (sur une jetée dans le sens nord-ouest vers le sud-est) le Réservoir Blanc (près de la rive ouest), là où la rivière forme un "T", reliant les bras nord-est et sud-est. À partir de ce "T", l'embranchement sud-ouest du réservoir s'étend sur six kilomètres, puis bifurque vers le sud sur 2,75 km avant d'atteindre l'Île Blanche, "La Pourvoirie du Lac Oscar inc" et la route forestière 25. La rivière Flamand se jette à la confluence avec la rivière Flamand Ouest dans le bras sud-ouest du Réservoir Blanc.

Le réservoir Blanc reçoit les eaux des tributaires suivants :

Île sauvage non identifiée sur le Réservoir Blanc.
Réservoir Blanc - Photo de juillet 2015 prise à la hauteur de l'embouchure de la Petite rivière Pierriche.

Toponymie

Jadis désigné réservoir du Rapide Blanc, la nouvelle désignation de ce réservoir commémore le rapide Blanc[1]. Ce rapide de la Rivière Saint-Maurice a été inondé lors de la construction de la centrale de Rapide-Blanc ; conséquemment, il ne reste que les rapides de la Tête du Rapide Blanc, qui sont situés à l'aval du barrage[3]. Le nom du rapide est connu depuis au moins le XIXe siècle[3].

Le toponyme Réservoir Blanc a été officialisé le à la Commission de toponymie du Québec[4].

Notes et références

  1. Gouvernement du Québec, « Réservoir Blanc », Banque de noms de lieux du Québec, sur Commission de Toponymie (consulté le )
  2. Gouvernement du Québec, « Rapide-Blanc, Barrage de », sur Centre d’expertise hydrique du Québec (consulté le )
  3. Gouvernement du Québec, « Rapide-Blanc », Banque de noms de lieux du Québec, sur Commission de Toponymie du Québec (consulté le )
  4. Commission de toponymie du Québec - Réservoir Blanc.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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