RU Ursae Minoris
RU Ursae Minoris est une étoile binaire de la constellation circumpolaire de la Petite Ourse, distante d'environ ∼932 a.l. (∼286 pc) de la Terre[1]. Il s'agit d'une variable à éclipses de type Beta Lyrae dont la magnitude apparente varie de 10 à 10,66 sur une période de 0,52 jours, cette variation étant due au passage d'une étoile devant l'autre relativement aux observateurs terrestres[2],[6].
Ascension droite | 13h 38m 56,8159s[1] |
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Déclinaison | +69° 48′ 11,1694″[1] |
Constellation | Petite Ourse |
Magnitude apparente | 10 - 10,66[2] |
Localisation dans la constellation : Petite Ourse |
Type spectral | F0 IV/V + K5Va[3] |
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Variabilité | β Lyr[2] |
Mouvement propre |
μα = +17,253 mas/a[1] μδ = −5,004 mas/a[1] |
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Parallaxe | 3,500 7 ± 0,031 7 mas[1] |
Distance | 285,657 2 ± 2,586 7 pc (∼932 a.l.)[1] |
Magnitude absolue | 2,45 ± 0,12 (A) / 5,88 ± 0,19 (B)[4] |
Masse | 2,32 ± 0,07 (A) / 0,76 ± 0,02 (B) M☉[4] |
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Rayon | 1,78 ± 0,02 (A) / 1,14 ± 0,02 (B) R☉[4] |
Gravité de surface (log g) | 4,30 ± 0,02 (A) / 4,20 ± 0,02 (B)[4] |
Luminosité | 7,63 ± 0,87 (A) / 0,54 ± 0,10 (B) L☉[4] |
Température | 7 200 ± 200 (A) / 4 630 ± 200 (B) K[4] |
Composants stellaires | RU UMi A, RU UMi B[4] |
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Demi-grand axe (a) | 3,99 ± 0,02 M☉ |
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Période (P) | 0,524 925 55 j |
Inclinaison (i) | 82,33 ± 0,05° |
Argument du périastre (ω) | ° |
Longitude du nœud ascendant (Ω) | ° |
Époque du périastre (τ) | 2 441 596,336 45 JJ |
Autres désignations
Le système est constitué par une composante primaire de type spectral F0IV/V et une composante secondaire de type spectral K5V, toutes les deux étant cependant légèrement plus lumineuses que les étoiles ordinaires de leur type spectral. Il s'agit d'une binaire semi-détachée, avec l'étoile secondaire qui est en train de remplir son lobe de Roche et qui transfère de la matière à l'étoile primaire[3]. L'étoile primaire est entre 2,2 et 2,3 fois plus massive que le Soleil, fait 1,8 fois son rayon et environ 8 fois sa luminosité. L'étoile secondaire est 0,72 fois aussi massive que le Soleil, mais son rayon vaut 1,1 fois celui du Soleil et sa luminosité vaut 0,58 à 0,86 fois celle du Soleil[7].
La période orbitale du système décroît très lentement, d'environ 0,15 seconde par an, suggérant que ses composantes se rapprochent et que le système évoluera vers une étoile binaire à contact[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « RU Ursae Minoris » (voir la liste des auteurs).
- (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
- (en) N. N Samus' et al., « General catalogue of variable stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1, , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
- (en) V. N. Manimanis et P. G. Niarchos, « A Photometric Study of the Near-contact System RU Ursae Minoris », Astronomy and Astrophysics, vol. 369, no 3, , p. 960–64 (DOI 10.1051/0004-6361:20010178, Bibcode 2001A&A...369..960M)
- (en) Jae Woo Lee et al., « A Long-term Photometric Study of the Near-contact Binary RU Ursae Minoris », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 120, no 869, , p. 720 (DOI 10.1086/589976, Bibcode 2008PASP..120..720L)
- (en) V* RU UMi -- Eclipsing binary of beta Lyr type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Christopher Watson, « RU Ursae Minoris », sur The International Variable Star Index, AAVSO, (consulté le )
- (en) Li-Ying Zhu, Sheng-Bang Qian et Fu-Yuan Xiang, « The Near-Contact Binary RU Ursae Minoris », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 58, no 2, , p. 361–66 (DOI 10.1093/pasj/58.2.361, Bibcode 2006PASJ...58..361Z)
Lien externe
- (en) RU Ursae Minoris sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
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