R Muscae

R Muscae est une étoile variable jaune-blanc de la constellation australe de la Mouche. Elle a une magnitude apparente visuelle moyenne de 6,31[4], ce qui est proche de la limite de visibilité à l'œil nu. Sa distance à la Terre, déterminée à partir de sa parallaxe annuelle de 1,00 mas[1], est d'environ 3260 années-lumière.

R Muscae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 42m 05,02561s[1]
Déclinaison −69° 24 27,1966[1]
Constellation Mouche
Magnitude apparente 5,93 - 6,73[2]

Localisation dans la constellation : Mouche

Caractéristiques
Type spectral F7 Ib[3] - G2[2]
Indice B-V 0,750 ± 0,020[4]
Variabilité δ Cep[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +3,8 ± 2,9 km/s[5]
Mouvement propre μα = −4,180 mas/a[1]
μδ = −2,127 mas/a[1]
Parallaxe 1,000 2 ± 0,029 1 mas[1]
Magnitude absolue 3,62[6]
Caractéristiques physiques
Rayon ~77 R[7]
Gravité de surface (log g) 2,0 ± 0,1
Température 5 985 ± 54 K[6]
Métallicité +0,10 ± 0,05[8]

Autres désignations

R Mus, CD−68 1119, CPD−68 1731, HD 110311, HIP 61981, HR 4820, SAO 251996, AAVSO 1236-68[9]

R Muscae est une étoile supergéante de type spectral F7 Ib[3]. C'est une variable céphéide classique variant entre les magnitudes apparentes 5,93 et 6,73[10] sur une période de 7,51 jours[6] et variant également entre les types spectraux F7 Ib et G2[10].

Elle a été suspectée posséder un compagnon détectable[11], mais cette découverte a été ensuite contestée[7]. Le satellite Gaia et le télescope spatial Hubble ont finalement permis de confirmer qu'il existait bel et bien un compagnon, qui est une étoile de quinzième magnitude distante de 7 secondes d'arc[12],[13]. Il existe également une source de rayons X avec une luminosité de 6,3.1029 erg s−1 située à une séparation angulaire de 1,9 seconde d'arc de R Muscae[13].

Références

  1. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) N. N Samus', E. V Kazarovets, O. V Durlevich, N. N Kireeva et E. N Pastukhova, « General catalogue of variable stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1, , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  3. (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, Dept. of Astronomy, University of Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546, , p. 14 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. (en) R. E. Luck, S. M. Andrievsky, V. V. Kovtyukh, W. Gieren et D. Graczyk, « The Distribution of the Elements in the Galactic Disk. II. Azimuthal and Radial Variation in Abundances from Cepheids », The Astronomical Journal, vol. 142, no 2, , p. 12 (DOI 10.1088/0004-6256/142/2/51, Bibcode 2011AJ....142...51L, arXiv 1106.0182)
  7. (en) W. Eichendorf, A. Heck, B. Caccin, G. Russo et C. Sollazzo, « UV, optical and IR observations of the Cepheid R MUSCAE », Astronomy and Astrophysics, vol. 109, no 2, , p. 274–278 (Bibcode 1982A&A...109..274E)
  8. (en) Caroline Soubiran, Jean-François Le Campion, Nathalie Brouillet et Laurent Chemin, « The PASTEL catalogue: 2016 version », Astronomy & Astrophysics, vol. 591, , A118 (DOI 10.1051/0004-6361/201628497, Bibcode 2016A&A...591A.118S, arXiv 1605.07384)
  9. (en) V* R Mus -- Classical Cepheid (delta Cep type) sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) « R Muscae », sur The International Variable Star Index, American Association of Variable Star Observers, (consulté le )
  11. (en) T. Lloyd Evans, « Cepheid binaries. II. New southern examples », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 199, , p. 925–941 (DOI 10.1093/mnras/199.4.925, Bibcode 1982MNRAS.199..925L)
  12. (en) Pierre Kervella, Alexandre Gallenne, Nancy Remage Evans, Laszlo Szabados, Frédéric Arenou, Antoine Mérand, Yann Proto, Paulina Karczmarek, Nicolas Nardetto, Wolfgang Gieren et Grzegorz Pietrzynski, « Multiplicity of Galactic Cepheids and RR Lyrae stars from Gaia DR2. I. Binarity from proper motion anomaly », Astronomy & Astrophysics, vol. 623, , A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201834210, Bibcode 2019A&A...623A.116K, arXiv 1903.03632)
  13. (en) Nancy Remage Evans, Ignazio Pillitteri, Scott Wolk, Margarita Karovska, Evan Tingle, Edward Guinan, Scott Engle, Howard E. Bond, Gail H. Schaefer et Brian D. Mason, « Resolved Companions of Cepheids: Testing the Candidates with X-Ray Observations », The Astronomical Journal, vol. 151, no 4, , p. 9 (DOI 10.3847/0004-6256/151/4/108, Bibcode 2016AJ....151..108E)

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