Rahul Pandharipande

Rahul Pandharipande, né en 1969, est un mathématicien indo-américain qui travaille en géométrie algébrique, et notamment en géométrie énumérative et sur les espaces de modules de courbes. Il est professeur à l'École polytechnique fédérale de Zurich.

Rahul Pandharipande
Biographie
Naissance
Nationalités
Formation
Université de Princeton
Université Harvard
University Laboratory High School (en)
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Dir. de thèse
Distinctions
Clay Research Award
Packard Fellowship for Science and Engineering (d) ()
Prix Infosys ()

Carrière

Rahul Pandharipande fait des études de mathématiques à l'université de Princeton où il obtient en 1990 un B. A. avec mention summa cum laude 1990, et à l'université Harvard où il obtient en 1994 un Ph. D. sous la direction de Joe Harris (mathématicien) (titre de la thèse : A Compactification over the Moduli Space of Stable Curves of the Universal Moduli Space of Slope-Semistable Vector Bundles)[1]. De 1994 à 1997 il est Dickson Instructor à l'université de Chicago, en 1997 professeur assistant à Chicago, puis en 1998 professeur associé et à partir de 2001 professeur au California Institute of Technology. En 2002 il devient professeur à Princeton et, à partir de 2011, il est professeur à École polytechnique fédérale de Zurich.

En 2010-2011 il est professeur invité à l’Instituto Superior Técnico à Lisbonne.

Recherche

Le Clay Research Award lui est attribué pour avoir démontré de nombreux cas de la conjecture dite MNOP, nommée ainsi d'après Davesh Maulik, Nikita Nekrasov (de), Andreï Okounkov, et lui-même ; en particulier , avec son élève Aaron Pixton, il l'a prouvé dans le cas des variétés de Calabi-Yau tridimensionnelles[2]. Cette conjecture de géométrie énumérative relie deux façons de dénombrer les courbes algébriques, d'une part au moyen de la théorie de Gromov-Witten (de), d'autre part au moyen des invariants de Donaldson-Thomas, nommés ainsi d'après Simon Donaldson et Richard Thomas. La démonstration de la conjecture pour les 3-variétés de Calabi-Yau repose sur le travail de Pandharipande et Richard Thomas sur les paires stables.

Prix et distinctions

Publications (sélection)

  • Thomas B. Graber et Rahul Pandharipande, « Localization of virtual classes », Inventiones mathematicae, vol. 135, no 2, , p. 487-518 (DOI 10.1007/s002220050293).
  • Andreï Okounkov et Rahul Pandharipande, « Gromov-Witten theory, Hurwitz numbers and completed cycles », Annals of Mathematics, vol. 163, , p. 517-560.
  • Andreï Okounkov et Rahul Pandharipande, « Equivariant Gromov-Witten theory of  », Annals of Mathematics, vol. 163, , p. 561-605.
  • Davesh Maulik, Nikita Nekrasov, Andreï Okounkov et Rahul Pandharipande, « Gromov-Witten theory and Donaldson-Thomas theory I et II », Compositio Mathematica, vol. 142, , p. 1263–1285, 1286–1304.
  • Rahul Pandharipande et Richard Thomas, « Curve counting via stable pairs in the derived category », Inventiones mathematicae, vol. 178, , p. 407-447.
  • Davesh Maulik, Alexeï Oblomkov, Andreï Okounkov et Rahul Pandharipande, « Gromov-Witten/Donaldson-Thomas correspondence for toric 3-folds », Inventiones mathematicae, vol. 186, no 2, , p. 435-479 (Math Reviews 2845622).
  • (en) Rahul Pandharipande et Aaron Pixton, « Gromov-Witten/Pairs correspondence for the quintic 3-fold », Journal of the American Mathematical Society, vol. 30, no 2, , p. 389–449 (DOI 10.1090/jams/858, Math Reviews 3600040)
  • (en) Felix Janda, Rahul Pandharipande, Aaron Pixton et Dimitri Zvonkine, « Double ramification cycles on the moduli spaces of curves », Publications mathématiques de l'IHÉS, vol. 125, no 1, , p. 221–266 (DOI 10.1007/s10240-017-0088-x, Math Reviews 3668650)

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Rahul Pandharipande » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

  • Portail des mathématiques
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.